Le général Ahmad Reza Pourdastan a annoncé que l'armée iranienne serait bientôt soutenue par des robots, contrôlés à distance, armés de roquettes et de mitrailleuses... comme leurs homologues américains.
Quand l’armée iranienne prendra le chemin du champ de bataille, elle sera bientôt accompagnée de robots de combat, a annoncé le général Ahmad Reza Pourdastan dans le journal d’état Far News.
Les robots seront contrôlés à distance, équipés de mitrailleuses et pourront tirer des roquettes. D’ici le «18 avril» le général espère prendre livraison du premier modèle doté d’un «fusil de 23 mm» (antichar). Ces nouveaux équipements sont un pas de plus pour le «jihad de l’autosuffisance» prôné par le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.
Cette technologie n’est pas nouvelle : l’armée américaine développe des projets similaires depuis des années et a déjà déployé des robots démineurs (Packbot) et de combat (Maars), conçus par la firme iRobot, sur les théâtres afghans et irakiens. Le général américain Robert Cone estime même que d’ici à 2030 les robots pourraient remplacer un quart des forces armées.
Le phénomène ne touche pas uniquement les armées disposant de fonds colossaux. En 2013, les rebelles syriens se battant contre Bachar al-Assad avaient mis au point des mitrailleuses télécommandées artisanales leur permettant de faire depuis le coin de bâtiments sans s’exposer aux tirs ennemis.
Les robots armés, nécessitant peu d’hommes et n’ayant pas besoin d’être longuement formés, sont extrêmement prisés sur les théâtres de guérilla. Une campagne de crowdfounding vient même d’être lancée pour fournir des tanks télécommandés aux Ukrainiens.
liberation.fr
Quand l’armée iranienne prendra le chemin du champ de bataille, elle sera bientôt accompagnée de robots de combat, a annoncé le général Ahmad Reza Pourdastan dans le journal d’état Far News.
Les robots seront contrôlés à distance, équipés de mitrailleuses et pourront tirer des roquettes. D’ici le «18 avril» le général espère prendre livraison du premier modèle doté d’un «fusil de 23 mm» (antichar). Ces nouveaux équipements sont un pas de plus pour le «jihad de l’autosuffisance» prôné par le guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.
Cette technologie n’est pas nouvelle : l’armée américaine développe des projets similaires depuis des années et a déjà déployé des robots démineurs (Packbot) et de combat (Maars), conçus par la firme iRobot, sur les théâtres afghans et irakiens. Le général américain Robert Cone estime même que d’ici à 2030 les robots pourraient remplacer un quart des forces armées.
Le phénomène ne touche pas uniquement les armées disposant de fonds colossaux. En 2013, les rebelles syriens se battant contre Bachar al-Assad avaient mis au point des mitrailleuses télécommandées artisanales leur permettant de faire depuis le coin de bâtiments sans s’exposer aux tirs ennemis.
Les robots armés, nécessitant peu d’hommes et n’ayant pas besoin d’être longuement formés, sont extrêmement prisés sur les théâtres de guérilla. Une campagne de crowdfounding vient même d’être lancée pour fournir des tanks télécommandés aux Ukrainiens.
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