LE MINISTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES À TIZI OUZOU
"La Kabylie est un exemple de l'islam modéré"
Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a pris part hier à la cérémonie d'ouverture du colloque sur la Tarîqa Rahmania où il est longuement revenu sur le rôle de cette conception typiquement maghrébine de l'islam. Dans une salle de la Maison de la culture pleine à craquer, le ministre a loué la Kabylie qui a vu naître la Tarîqa Rahmania avec son fondateur connu sous le nom de Sidi Abderrahmane Bouqabrine.
Dans son allocution, Mohamed Aïssa n'a pas omis de signaler que la région était et demeure un exemple à méditer en matière d'islam modéré. La Kabylie, affirmait-il, a toujours vécu en harmonie avec sa religion faite de piété et de respect de l'Autre.
L'orateur qui succédait à la tribune au wali Abdelkader Bouazghi et le président de l'APW, Mohamed Haroun, a également tenu à coller l'évènement à l'actualité. Le colloque qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la femme a été une opportunité pour Mohamed Aïssa de rappeler que la Tarîqa Rahmania a donné des figures féminines illustres. Il citera entre autres Lalla Fadhma N'soumeur, Lalla Khedidja, Lalla Setti et Lalla Maghnia de Tlemcen et Lalla El Alia d'Alger. Toujours à la tribune de la grande salle de la Maison de la culture, le ministre tout en remerciant les organisateurs, dont la coordination des zaouïas a mis en exergue le rôle important joué par la Tarîqa Rahmania dans l'inculcation de la pratique religieuse modérée qui, pour lui, n'est pas séparable du nationalisme. Il citera la révolte d'El Mokrani, des Zaâtcha et autres, parties toutes de zaouïas dirigées par des cheikhs.
Pour l'orateur, la Kabylie a toujours été à la pointe de ce combat. Toujours fourni en exemples, Mohamed Aïssa dira que ce sont les zaouïas de la Kabylie qui ont formé des contingents de guerriers kabyles pour aller défendre Djamaâ Ketchaoua en 1832 de la décision des autorités coloniales de le détruire. A l'issue de la cérémonie, le ministre a poursuivi son périple dans la wilaya de Tizi Ouzou. A la Nouvelle-Ville, Mohamed Aïssa s'est enquis de l'état d'avancement des travaux de construction du nouveau siège de la direction des affaires religieuses.
Après cette escale, le ministre s'est rendu à Aghribs où il a donné le coup d'envoi des travaux de construction d'un complexe destiné à l'enseignement religieux, avant de prendre la destination d'Illoula Oumalou où il a inauguré une stèle à la mémoire du colonel Mohand Oulhadj.
Toujours à Bouzeguene, le ministre a, dans sa dernière halte dans la wilaya de Tizi Ouzou, inspecté les travaux de réalisation de l'Institut d'études religieuses.
Par Kamel BOUDJADI
l'expression dz
"La Kabylie est un exemple de l'islam modéré"
Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a pris part hier à la cérémonie d'ouverture du colloque sur la Tarîqa Rahmania où il est longuement revenu sur le rôle de cette conception typiquement maghrébine de l'islam. Dans une salle de la Maison de la culture pleine à craquer, le ministre a loué la Kabylie qui a vu naître la Tarîqa Rahmania avec son fondateur connu sous le nom de Sidi Abderrahmane Bouqabrine.
Dans son allocution, Mohamed Aïssa n'a pas omis de signaler que la région était et demeure un exemple à méditer en matière d'islam modéré. La Kabylie, affirmait-il, a toujours vécu en harmonie avec sa religion faite de piété et de respect de l'Autre.
L'orateur qui succédait à la tribune au wali Abdelkader Bouazghi et le président de l'APW, Mohamed Haroun, a également tenu à coller l'évènement à l'actualité. Le colloque qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la femme a été une opportunité pour Mohamed Aïssa de rappeler que la Tarîqa Rahmania a donné des figures féminines illustres. Il citera entre autres Lalla Fadhma N'soumeur, Lalla Khedidja, Lalla Setti et Lalla Maghnia de Tlemcen et Lalla El Alia d'Alger. Toujours à la tribune de la grande salle de la Maison de la culture, le ministre tout en remerciant les organisateurs, dont la coordination des zaouïas a mis en exergue le rôle important joué par la Tarîqa Rahmania dans l'inculcation de la pratique religieuse modérée qui, pour lui, n'est pas séparable du nationalisme. Il citera la révolte d'El Mokrani, des Zaâtcha et autres, parties toutes de zaouïas dirigées par des cheikhs.
Pour l'orateur, la Kabylie a toujours été à la pointe de ce combat. Toujours fourni en exemples, Mohamed Aïssa dira que ce sont les zaouïas de la Kabylie qui ont formé des contingents de guerriers kabyles pour aller défendre Djamaâ Ketchaoua en 1832 de la décision des autorités coloniales de le détruire. A l'issue de la cérémonie, le ministre a poursuivi son périple dans la wilaya de Tizi Ouzou. A la Nouvelle-Ville, Mohamed Aïssa s'est enquis de l'état d'avancement des travaux de construction du nouveau siège de la direction des affaires religieuses.
Après cette escale, le ministre s'est rendu à Aghribs où il a donné le coup d'envoi des travaux de construction d'un complexe destiné à l'enseignement religieux, avant de prendre la destination d'Illoula Oumalou où il a inauguré une stèle à la mémoire du colonel Mohand Oulhadj.
Toujours à Bouzeguene, le ministre a, dans sa dernière halte dans la wilaya de Tizi Ouzou, inspecté les travaux de réalisation de l'Institut d'études religieuses.
Par Kamel BOUDJADI
l'expression dz
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