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L'Iran a dévoilé mardi un nouveau système de missiles sol-air et deux types de radars qui augmentent la capacité de défense du pays, ont rapporté les médias iraniens.
"Le système de missiles Talash-3 (Effort-3) est capable d'atteindre des cibles à haute et même très haute altitude", a déclaré le général Farzad Esmaïli, commandant de l'unité Khatam-ol Anbia, chargée de la défense anti-aérienne du pays. "Le système Talash-1 est destiné à la basse altitude et le Talash-2 à l'attitude moyenne", a-t-il ajouté, sans fournir de détails techniques.
Il a précisé que l'Iran ne comptait plus sur le système de missile sol-air S-300 que les Russes devaient lui fournir avant de suspendre la livraison en raison du programme nucléaire controversé de Téhéran. "Nous ne pensons plus au système S-300 car nous avons maintenant des systèmes anti-missiles qui nous permettent de renforcer notre défense anti-aérienne et la rendre impénétrable", a-t-il expliqué.
Moscou avait conclu en 2007 un contrat de livraison de S-300, capables d'intercepter en vol des avions ou des missiles, d'un montant de 800 millions de dollars. Mais ce contrat a été annulé en 2010 par la Russie en application d'une résolution de l'ONU sur de nouvelles sanctions infligées à Téhéran en raison de son programme nucléaire controversé.
L'Iran a réclamé des dédommagements pour l'annulation de ce contrat.
Le général Esmaïli a également expliqué que l'Iran avait testé deux systèmes de radars, Arash-2, capable de détecter des drones miniatures à une distance de 150 kilomètres, et Kayhan, destiné à détecter des missiles et des drones.
Un autre système, présenté mardi, est capable de surveiller les avions civils qui survolent l'espace aérien du pays.
L'Iran a développé ces dernières années un important programme balistique et un autre pour la production de différents types de drones, notamment des appareils d'attaque. Les Etats-Unis, dont la Ve Flotte basée à Bahreïn croise dans les eaux du Golfe, ont plusieurs fois exprimé leurs inquiétudes concernant ces deux programmes.
isna 10.03.2015
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"Le système de missiles Talash-3 (Effort-3) est capable d'atteindre des cibles à haute et même très haute altitude", a déclaré le général Farzad Esmaïli, commandant de l'unité Khatam-ol Anbia, chargée de la défense anti-aérienne du pays. "Le système Talash-1 est destiné à la basse altitude et le Talash-2 à l'attitude moyenne", a-t-il ajouté, sans fournir de détails techniques.
Il a précisé que l'Iran ne comptait plus sur le système de missile sol-air S-300 que les Russes devaient lui fournir avant de suspendre la livraison en raison du programme nucléaire controversé de Téhéran. "Nous ne pensons plus au système S-300 car nous avons maintenant des systèmes anti-missiles qui nous permettent de renforcer notre défense anti-aérienne et la rendre impénétrable", a-t-il expliqué.
Moscou avait conclu en 2007 un contrat de livraison de S-300, capables d'intercepter en vol des avions ou des missiles, d'un montant de 800 millions de dollars. Mais ce contrat a été annulé en 2010 par la Russie en application d'une résolution de l'ONU sur de nouvelles sanctions infligées à Téhéran en raison de son programme nucléaire controversé.
L'Iran a réclamé des dédommagements pour l'annulation de ce contrat.
Le général Esmaïli a également expliqué que l'Iran avait testé deux systèmes de radars, Arash-2, capable de détecter des drones miniatures à une distance de 150 kilomètres, et Kayhan, destiné à détecter des missiles et des drones.
Un autre système, présenté mardi, est capable de surveiller les avions civils qui survolent l'espace aérien du pays.
L'Iran a développé ces dernières années un important programme balistique et un autre pour la production de différents types de drones, notamment des appareils d'attaque. Les Etats-Unis, dont la Ve Flotte basée à Bahreïn croise dans les eaux du Golfe, ont plusieurs fois exprimé leurs inquiétudes concernant ces deux programmes.
isna 10.03.2015
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