Un ancien traducteur du groupe Etat islamique (EI) a livré quelques secrets de l’organisation qui font froid dans le dos.
Beaucoup se sont sans doute demandés pourquoi les otages de l’EI restaient impassibles alors qu’ils étaient à quelques secondes de se faire exécuter par leurs bourreaux. Un ancien traducteur de l'organisation Etat islamique (EI), réfugié en Turquie, en a expliqué les raisons à Sky news.
Après avoir confirmé qu’il avait assisté à l’exécution de l’otage japonais Kenji Kyoto, l’ex-interprète, qui se fait appeler Saleh, détaille comment l'EI procède. Si les prisonniers n’ont pas l’air d’avoir peur, c’est parce qu’ils sont constamment soumis à des mises en scène d'exécution. «On leur dit: «Pas de problème, c’est seulement pour la vidéo, on ne va pas te tuer, on veut juste forcer ton gouvernement à stopper son intervention en Syrie», relate Saleh. «Du coup, ils ne s’inquiètent pas. Mais moi je sais qu’ils meurent à la fin.»
Pour réconforter les otages, pour leur faire croire qu’ils sont des leurs, les membres de l’EI leur donnent des noms musulmans. Kenji Kyoto avait ainsi été rebaptisé Abu Saad. «Et quand ils l’appelaient Abu Saad, il était plus relax», pensant sans doute qu’il allait être considéré comme l’un des leurs.
20 minutes
Beaucoup se sont sans doute demandés pourquoi les otages de l’EI restaient impassibles alors qu’ils étaient à quelques secondes de se faire exécuter par leurs bourreaux. Un ancien traducteur de l'organisation Etat islamique (EI), réfugié en Turquie, en a expliqué les raisons à Sky news.
Après avoir confirmé qu’il avait assisté à l’exécution de l’otage japonais Kenji Kyoto, l’ex-interprète, qui se fait appeler Saleh, détaille comment l'EI procède. Si les prisonniers n’ont pas l’air d’avoir peur, c’est parce qu’ils sont constamment soumis à des mises en scène d'exécution. «On leur dit: «Pas de problème, c’est seulement pour la vidéo, on ne va pas te tuer, on veut juste forcer ton gouvernement à stopper son intervention en Syrie», relate Saleh. «Du coup, ils ne s’inquiètent pas. Mais moi je sais qu’ils meurent à la fin.»
Pour réconforter les otages, pour leur faire croire qu’ils sont des leurs, les membres de l’EI leur donnent des noms musulmans. Kenji Kyoto avait ainsi été rebaptisé Abu Saad. «Et quand ils l’appelaient Abu Saad, il était plus relax», pensant sans doute qu’il allait être considéré comme l’un des leurs.
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