Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Louisa Hanoune accuse Saïd Bouteflika

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Louisa Hanoune accuse Saïd Bouteflika

    C'est décidément la foire d'empoigne dans le clan présidentiel.

    Louisa Hanoune, patronne du Parti des travailleurs et soutien fidèle du président Bouteflika tire à l'arme lourde sur une partie des tenants du pouvoir. Saïd Bouteflika et la nouvelle nomeklatura qui le soutient. Dans un entretien diffusé mardoi par la chaîne El Bilad TV, l'ancienne trotskyste a sorti son argumentaire pour interpeler le frère et conseiller du président, Saïd Bouteflika. L'homme est aussi invisible qu'influent dans l'Algérie d'aujourd'hui. Rien ne se fait sans son onction, dit-on. La SG du PT attire l'attention sur les patrons proches du pouvoir qui profitent de contrats généreux.
    Bien sûr Louisa Hanoune se justifie : "Je n’ai rien contre les entrepreneurs privés créateurs de richesses. Mais je parle ici des entrepreneurs parasites qui se nourrissent de contrats de gré à gré". Il est manifeste que l'attaque vise en premier Ali Haddad, président du Forum des chefs d'entreprises et proche de Saïd Bouteflika. On sait le différend qui existe entre Louisa Hanoune et Ali Haddad.
    D'où l'appel de Louisa Hanoune au très influent conseiller du chef de l'Etat. Parlant de Said Bouteflika, elle estime que "de par sa proximité avec le chef de l’Etat, est responsable moralement et politiquement de ce qui se passe actuellement". Elle parle d'une "oligarchie à la russe et à l’ukrainienne" qui est en train de prendre le contrôle des leviers économique et politique du pays. "il y a des individus qui considèrent que pour avoir donné quelques sous dans une campagne électorale, ils ont obtenu le droit de disposer de la nation et du peuple algériens. Et moi je dis, à ce propos, bas les pattes ! Il faudrait qu’ils tuent tous les Algériens pour obtenir cela", lance-t-elle crânement.
    Dans cet entretien télévisé, Louisa Hanoune s'adresse au conseiller du chef de l'Etat. Mais alors qu'en est-il du président lui-même ? N'était-il pas plus judicieux de l'interpeler lui que son conseiller ? Si l'on suit le sens des attaques de Louisa Hanoune, on est porté à croire que c'est le conseiller qui dirige le pays et le président ne décide de rien. Un raccourci gravissime que ne prendra pas la patronne du PT. Cependant, l'attaque est en soi une manière habile de s'amender de son soutien au quatrième mandat. Et au-delà, une reconnaissance de fait que le président ne détient pas tous les leviers de décision.
    Mais qu'est-ce qui motive l'agitation verbale actuelle de Louisa Hanoune ? Pourquoi après avoir soutenu et défendu tous les travers du clan au pouvoir, elle tire sur tout ce qui bouge ? Y a-t-il quelque chose qui a changé ces dernières semaines dans les sphères secrètes du pouvoir ? Manifestement oui. Car on est désormais dans l'après Bouteflika. Et manifestement, il y a trop de candidat sur la ligne de départ pour le remplacer. Attendons-nous alors à une lutte prochaine acharnée pour la prochaine mandature.
    Yacine K.
    LE MATIN DZ
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    je parie qu'on lui a refusé quelque chose

    Commentaire


    • #3
      L7agna lemsegui !

      Ce revirement de la "pasionaria" contre ses alliés d'hier, prenant la forme d'un acharnement systématique, laisse entrevoir que la tectonique des plaques a atteint son stade final. Le séisme ne saurait tarder...
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

      Commentaire


      • #4
        La SG du PT attire l'attention sur les patrons proches du pouvoir qui profitent de contrats généreux.
        Soit elle déballe tout soit elle se tait sinon on appelle ça du chantage pour obtenir une part du gâteau...

        Commentaire


        • #5
          Louisa hanoune et Ali Haddad ne passeront jamais de vacances ensemble. Et comme Haddad est le protégé et chargé de mission de Saïd ... Par ricochet !

          Commentaire


          • #6
            Louisa hanoune et Ali Haddad ne passeront jamais de vacances ensemble. Et comme Haddad est le protégé et chargé de mission de Saïd ... Par ricochet !
            Haddad est bien plus vieux dans son métier que l'est Said Bouteflika de le sien...

            Certains ricochets sont les bienvenus pour ceux qui se cachent dans l'ombre, et qui donnent les ordres... Faut plutot chercher du coté des accords médicaux signés dernièrement par cet homme d'affaire, pour mieux comprendre l'équation politique algérienne, que certains veulent nous présenter comme linéaire...
            Dernière modification par ott, 12 mars 2015, 18h11.
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              Haddad est bien plus vieux dans son métier que l'est Said Bouteflika de le sien...
              Doit-on, lineairement comprendre que l'ascension de cet entrepreneur et son intronisation au FCE est due aux années de métier qu'il traine derrière lui ?

              Commentaire


              • #8
                Soit elle déballe tout soit elle se tait sinon on appelle ça du chantage pour obtenir une part du gâteau...
                Ça sent la fin de règne de Bouteflika.

                Commentaire


                • #9
                  Doit-on, lineairement comprendre que l'ascension de cet entrepreneur et son intronisation au FCE est due aux années de métier qu'il traine derrière lui ?
                  Tout à fait, car son ascension est bien plus lointaine, et tout les professionnels du batiment savent pertinement comment elle s'est faite. Etrange que les politiques et commentateurs semblent ne pas le savoir... qui sait, ca fait partie des simplifications linéaires, pour la consommation de masse...

                  PS: Hanoun sait très bien ce qu'elle fait en s'attaquant à Haddad, enfin, la bataille navale habituelle prisée des étoilés, par marionette interposée...
                  Dernière modification par ott, 12 mars 2015, 18h45.
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #10
                    Tout � fait, car son ascension est bien plus lointaine, et tout les professionnels du batiment savent pertinement comment elle s'est faite.
                    Son influence actuelle a infiniment debordé de la sphere du bâtiment. Encore plus etrange que des acteurs-commentateurs feignent l'ignorer..

                    Commentaire


                    • #11
                      Son influence actuelle a infiniment debordé de la sphere du bâtiment. Encore plus etrange que des acteurs-commentateurs feignent l'ignorer..
                      Bien au contraire, je te mets meme sur la piste de sa dernière diversification dans le médical, qui pourra mieux t'indiquer les ventriloques...

                      PS : A une certaine époque, tout le monde avait des certitudes étonnantes concernant Khalifa, des certitudes médiatiquement utiles...
                      Dernière modification par ott, 12 mars 2015, 18h53.
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        Aller, je te donne une autre piste, les syndicaliste de la SNVI à Rouiba, proches de Hanoun, ont réussi à faire évacuer le terrein occupé par un autre immaculé conception, Takhout...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          L'équation dz est simple : c'est l'ouverture politique. L'équité est un processus global qui nécessite le participatif de tous les Algériens. Au lieu de la justice et de l'équité, toutes les solutions fermées mettront le progrès en retard. Et cela n'est pas sans effet, il se paye au prix cher. Réfléchissez donc, les accidents aéronautiques sont dus au figeage technologique par l'absence de justice sociale. C'est le rythme qui plait aux capitalistes de l'injustice. Au centre de tout, les politiques ont une grande responsabilité, celle de ne pas laisser mourir des gens sur le bas côté en sacrifice de ce qui n'est pas l'aspiration de vie, quant à la vitesse d'avancée du progrès.

                          Commentaire


                          • #14
                            Doit-on, lineairement comprendre que l'ascension de cet entrepreneur et son intronisation au FCE est due aux années de métier qu'il traine derrière lui ?

                            Jawzia
                            Très drôle !!!


                            Ali Haddad :"Je suis riche et proche du pouvoir .Le reste ,dezzou maahoum.

                            Les généraux Bentalha avaient leur Khalifa, Bouteflika et cie ont leur Haddad…

                            Lui au moins a du courage. La nouvelle étoile montante du business ne ment pas et crache la stricte vérité. Il méprise les Algériens, mais il est honnête avec eux. Il reconnaît avoir des liens très solides et avec Saïd Bouteflika et avec Marmita et sans oublier des généraux puissants et plus encore. Le golden-boy des BTP avoue tout cela sans façon ni affectation. Il n’est pas comme un certain Rabrab qui nia avoir eu des appuis dans le pouvoir.

                            «Et les critiques qui risquent d’enflammer la place publique, monsieur Haddad? «La politique et l’argent ne font pas bon ménage, les réunir, c’est malsain, mal vu, l’un corrompt l’autre » fait remarqué allusivement un journaliste de TSA, interloqué par la franchise de l’homme d’affaires. «Je me moque des critiques», avait-il rétorqué. Pour lui, on s’en doute, l’essentiel est qu’il est devenu une «grande carrure» (charika guadra dans le jargon de la populace). Il a pour amis des gens qui font et défont les lois, les juges et les journaux.

                            Ah l’arrogance et la cupidité! Elles ne retiendront décidément aucune leçon. Les généraux Bentalha avaient leur Khalifa, Bouteflika et cie ont leur Haddad. La similitude est frappante entre les deux : l’ostentation et le manque de pudeur vis-à-vis du peuple. Seul Rabrab a su tirer son épingle du jeu. Sa réussite fulgurante n’est pas étrangère à sa modestie.

                            La fortune de Haddad repose sur deux piliers bancals. Deux septuagénaires (Bouteflika et Salah Gaïd) au pouvoir bien limité dans le temps. Que deviendra-t-il demain, lui le ploutocrate flamboyant de jeunesse, si le prochain président ne fait pas partie du clan ou si le scénario de la succession planifiée fait flop? À moins qu’il profite de la récente loi sur le transfert des capitaux qui lui permet de sauver dare-dare sa fortune vers l’étranger sous des prétextes préapprouvés par une Banque centrale généreuse et accommodante, il ira peut-être tenir compagnie à Khalifa.

                            wordpress
                            Dernière modification par Serpico, 12 mars 2015, 19h59.

                            Commentaire


                            • #15
                              Allez, je te donne une autre piste, les syndicaliste de la SNVI à Rouiba, proches de Hanoun, ont réussi à faire évacuer le terrain occupé par un autre immaculé conception, Takhout..
                              Desolé ott mais depuis mon algerie profonde, j'ignore ce qui se dit ou se manigance dans les salons algerois.

                              Ce qui, heureusement n'est pas un passage obligé pour identifier les marionnetistes


                              Serpico ne soit pas plus ridicule que tu ne l'Est. Si tu as compris que je défendais le parcours du Haddad, c'est que tu es plus idiot que je ne le présupposait.
                              Dernière modification par jawzia, 12 mars 2015, 20h03.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X