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La police vient de se doter de pistolets électriques

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    Le Taser pour neutraliser sans tuer ni blesser

    par Halim Mouhou
    La police algérienne vient de se doter d’une nouvelle arme permettant de neutraliser et d’immobiliser une personne sans la blesser ni lui causer un quelconque préjudice physique. Le Taser, puisque c’est de cette arme dont il s’agit, est un pistolet pouvant envoyer une décharge électrique de 50 000 volts et 0,02 ampères.

    Il peut être utilisé en l’appliquant directement sur la cible ou à une distance de près de 8 mètres. La nouvelle arme est dotée, en effet, de deux cartouches pouvant être projetées à une distance de 7, 6 m, très exactement. Il faut savoir que les vêtements et autres boucliers ne sont d’aucun secours pour les éventuels malfaiteurs, puisque l’effet de cette arme reste efficace même sans toucher sa cible.

    Il suffit que les extrémités des deux sorties électriques soient à seulement 5 cm de la cible pour pouvoir la neutraliser. Les muscles de la cible ou de la victime sont ainsi tétanisés et elle est alors immobilisée pendant cinq secondes.

    «Ce pistolet est capable d’immobiliser une bête d’un poids de 2 tonnes», nous explique le policier spécialement entraîné à l’utilisation de cette arme. Le commissaire Rezki, dont nous étions les hôtes, a tenu à nous préciser que cette arme n’a aucun effet secondaire.

    «Elle a seulement une action paralysante sur les muscles et n’engendre aucun effet néfaste, y compris sur les personnes cardiaques, diabétiques ou autres malades», nous assure l’adjoint en chef de la BRI. Les policiers insistent sur l’efficacité de cette arme, notamment dans les lieux fréquentés tels les arrêts de bus ou les marchés, qui sont les terrains de prédilection des pickpockets et autres agresseurs.

    Ceux-ci n’hésitent plus, en effet, à commettre des vols à quelques mètres seulement des agents de l’ordre. Sachant pertinemment que ceux-ci n’ont pas recours à leurs armes à feu, au regard du danger qu’elles représentent sur la sécurité des passants, les agresseurs, après avoir commis leurs forfaits, fuient sans se soucier des sommations des policiers et se noient dans la foule comme si de rien n’était.

    Les policiers de la capitale fondent d’énormes espoirs sur cette nouvelle arme pour lutter efficacement contre les délinquants opérant dans les lieux très fréquentés. Le Taser ne représente aucun danger et peut être utilisé sans risques en milieu urbain.

    «Son utilisation ne représente aucun danger sur son utilisateur ni sur la cible, encore moins sur les passants», souligne le commissaire Rezki. Celui-ci nous fait toutefois savoir que l’utilisation de cette nouvelle arme n’est pas encore généralisée.

    «Pour le moment, nous ne dotons de ce genre de pistolets qu’un seul élément de chaque groupe mobile, constitué de 4 à 6 éléments», nous indique-t-il, ajoutant que l’utilisation du Taser est encore au stade de l’expérimentation. «Nous déciderons de la suite à donner à l’utilisation de cette arme après évaluation de son efficacité et de sa capacité de dissuasion», précise le commissaire Rezki.

    Arrestation in live d’un agresseur Les journalistes conviés, jeudi dernier, par la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la Sûreté de wilaya d’Alger, à une sortie sur le terrain, ont eu le privilège d’assister, en direct, à l’arrestation d’un délinquant par le biais de cette arme «révolutionnaire».

    Hasard, coïncidence ou simulation, personne ne saura le dire. Après avoir fait une petite tournée en compagnie des commissaires Chahir et Karim, dans quelques points chauds d’Alger, nous arrivons à Bab El-Oued, où nous rejoignons une autre équipe de journalistes qui, elle aussi, avait fait une tournée dans la capitale, avec d’autres policiers.

    Nous sommes au niveau de la place des Trois-Horloges. Nous marchons à pied, comme nous l’avons fait ailleurs, pour voir de près le travail des policiers sur le terrain. Les commissaires Karim et Chahir nous expliquent leur manière d’agir et la façon dont ils installent les dispositifs de sécurité dans des lieux semblables à celui où nous nous trouvons.

    C’est-à-dire un lieu grouillant de monde et où des véhicules et des gens de tous âges et des deux sexes se mêlent, se croisent dans tous les sens et, le tout, dans un brouhaha indescriptible. «Ici, il ne se passe pas un jour sans une ou plusieurs agressions pour vol», nous dit Chahir.

    Dans des lieux pareils, nous installons des policiers en tenue, pour les besoins de la circulation, mais aussi pour dissuader les délinquants. Ces derniers sont renforcés par des éléments en civil, à l’image du commissaire Karim qui nous accompagne.

    Avec son costume à l’italienne, il est chargé de la supervision et de la coordination des opérations des policiers en tenue, tout en restant à l’écoute et prêt à intervenir. Nous étions, avec Karim, en train de parler de la façon avec laquelle les terroristes ont pu infiltrer les milieux de la petite délinquance, pour en faire leur principal réservoir de recrutement, quand soudain, nous entendîmes les cris d’une femme.

    Nous vîmes un policier courir à notre gauche vers la jeune fille en question. D’autres policiers en tenue ou en civil, sortis de partout et de nulle part, couraient également dans la même direction. Nous apercevons le voleur qui cavalait, menaçant les passants d’un couteau pour s’ouvrir le passage et emportant avec lui le sac de la jeune fille.

    Nous voyons aussi, devant nous, les policiers, très athlétiques, courir à ses trousses. L’un d’eux, qui venait d’un peu plus loin du lieu de l’agression, sautait carrément au-dessus des capots de voitures pour couper toute issue au voleur.

    L’étau des policiers ne tarda pas à se resserrer sur le fuyard. Bien que cerné de partout, celui-ci ne s’avoua pas vaincu et essaya d’intimider, avec son couteau, les deux policiers arrivés les premiers à sa hauteur et qui le sommaient de s’arrêter pour lui mettre les menottes.

    Le policier armé du Taser ne tarda pas à «paralyser» le malfaiteur qui, les yeux hébétés, n’arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Menotté devant la foule, qui demandait un châtiment exemplaire à son encontre, il a été emmené au commissariat de Bab El-Oued.

    Le Taser venait de prouver son efficacité. Nous avions des doutes sur la simultanéité de notre présence sur les lieux de cette agression spectaculaire et l’intervention non moins spectaculaire des policiers, mais les habitués de la place nous ont convaincus du contraire.

    Selon eux, ces scènes sont monnaie courante à Bab El-Oued, dont ils sont quotidiennement les témoins. Revenus au point de départ de notre tournée, au commissariat central du Boulevard Amirouche, nous rencontrons des policiers qui étaient en opération à El-Harrach.

    Eux aussi n’ont pas chômé. Ils ont arrêté un délinquant qui avait agressé un citoyen, en usant de ce que l’on appelle «El-Yabsa», une fameuse «technique» qui consiste à neutraliser la victime en l’étranglant par derrière, à l’aide d’un petit gourdin attaché à l’avant-bras de l’agresseur.

    Là aussi, le Taser a eu raison de l’agresseur. H. M.

  • #2
    quel, est l objectif de cett arme pour l apolice algerienne?
    Ils ont besoin plutot de cours sur la charte de geneve des droits de l homme

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    • #3
      Bonne initiative pour lutter contre la délinquance. Le Taser est une arme efficace mais pas sans danger. Ca fera du bien de donner quelques exemples à nos délinquants avec cette arme.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        je me demande çi en peut l utilisé dans la lutte contre la delinquence financiére,contre les mafias en tous genre,ha j ia oublier,la police algerienne vous avez dit,bein ils peuvent pas les utiliser contre leur patron

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        • #5
          shadok

          c est de l argent jeté par la fenetre, lutter contre la delinquance n a pas besoin d acheter cette arme en devise, il fallait invetir cet argent pour trouver du boulot pour ces pauvres jeunes, qui, il faut le rappeler, ne sont pas nés delinquantS!
          mfg

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          • #6
            Je connais un agent de police qui, à quelques mois de sa retraite, s'est trouvé un jour face à un malfaiteur qui venait de commettre une agression avec vol. Il sortit son arme mais le voleur prit la fuite. Il tenta de le poursuivre mais se fit distancer rapidement. Alors il fit usage de son arme après les sommations d'usage et en prenant bien soin de viser à côté, juste pour l'obliger à s'arrêter. Le fuyard fut très légèrement blessé, puis arrêté.
            Le pauvre policier a été sévèrement sanctioné.
            Alors, bienvenue au Taser!

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            • #7
              Laari1

              laari
              ce sont les lobbys en France et ailleurs qui nous font signer des contrats d achats d armes pour la police et pas des cas isolés d un retraité qui a tiré sur quelqun et qui a été sancationé, c est naiv de penser ainsi

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              • #8
                tfich

                c une espece de tfich
                acheter n'importe quoi,il faut acheté des dispositifs pour nos labs universitaires(je me souviens,on utilise une burette par 6 personnes),des boukins pour nos bibliotheques vides,et puis l'armes vient tout seul avec la securité.

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                • #9
                  MenBerline

                  J'ai raconté l'histoire (véridique) du policier simplement pour expliquer qu'un policier honnête et consencieux peut être beaucoup plus efficace grâce au taser et mieux aider la populaton de plus en plus confrontée au fléau de la délinquance.

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                  • #10
                    men berline,tout a fait d accord avec toi,

                    petite precision,trouver un job a ses jeunes,ya pas de contrat d achat,donc pas de pot de vin ni surfacturation....

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                    • #11
                      Bienvenue au Taser...Et faudrait savoir les gens passent leur temps à se plaindre de la délinquance mais dés que les forces de l'ordre commencent à faire leur boulot au lieu de chomer derriére les bureaux et ben là tout le monde se plaint aussi... Si un jour vous étes agressés c'est pas avec le matériel qu'il ya dans les labos que vous allez vous défendre ou que les policiers vont pouvoir vous défendre...

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                      • #12
                        Si c'est pour matter les jeunes vaut mieux utiliser des pistolets à eau,c'est moins douloureux et çà fera marrer tout le monde, oui ce n'est pas sérieux.

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                        • #13
                          Envoyé par MenBerline
                          c est de l argent jeté par la fenetre, lutter contre la delinquance n a pas besoin d acheter cette arme en devise, il fallait invetir cet argent pour trouver du boulot pour ces pauvres jeunes, qui, il faut le rappeler, ne sont pas nés delinquantS!
                          Je ne crois pas que tu as une idée de la délinquance qui sévi en Algérie. On tue pour un portable, de l’argent ou un bijou. Avec ces jeunes là, il faut être sans pitié. Comme nos délinquants sont des peureux, quelques exemples d’utilisation du Taser, feront rapidement le tour d’Alger.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #14
                            doter les forces de l'ordre de stylos, de cartouches encres, d'instaurer des primes pour la maitenance des vehicules...oui
                            pistolet electrique...faut pas déconner...déjà que talky walky st + souvent en panne batterie h-s...alors comment faire pour charger les pistolets.
                            la Sonelgaz qui peut pas assurer une elecricité h24, les commissariats n'ont pas de voltmetres, on n'a pas de sarko DZ de l'interieur, pas de jean-marie et son electorat
                            faut vraiment pas déconner
                            passé la date limite de consommation, on les rangera dans le musée de la résistance ou dans celui de la magouille...pittoyable

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                            • #15
                              Et non faut pas croire se qu'on raconte, le taser n'est pas sans danger.
                              Aux etats-unis, environs 150 personnes sont morts de crises cardiaques aprés avoir reçu une décharge du taser.
                              Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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