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Echanges vifs à la veille du procès Sonatrach 1 : entre "manip" et corruption algérienne "sans pareille dans le mon

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  • Echanges vifs à la veille du procès Sonatrach 1 : entre "manip" et corruption algérienne "sans pareille dans le mon

    Echanges vifs à la veille du procès Sonatrach 1 : entre "manip" et corruption algérienne "sans pareille dans le monde"
    Hebba Selim
    HuffPost Algérie Publication: 11/03/15 09h31 CET Mis à jour: 11/03/15 12h58 CET


    Le procès "Sonatrach 1" dans lequel est impliqué l'ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane doit normalement avoir lieu le 15 mars 2015 mais les grandes manœuvres ont déjà commencé dans les médias.

    Le journal Echourouk publie dans son édition d'aujourd'hui les déclarations détaillées de Mohamed Meziane durant l'instruction, où il admet que Kontal Algérie a acheté un appartement à son épouse à Paris et où il affirme qu'il n'était pas au courant des contrats obtenus par ses fils. Le journal a eu accès à l'évidence au dossier de l'instruction et sa publication à la veille du procès intervient sur fond de passe d'armes entre avocats.
    Le bâtonnier d'Alger, Abdelmadjid Selini, a en effet violemment attaqué, hier, l'avocat Mohsen Amara, auteur d’une intervention tonitruante sur la chaine Ennahar TV en tant que défenseur de Mohamed Meziane.

    Maître Mohsen Amara avait, lors d'un passage, début mars, sur Ennahar Tv où il était présenté comme l’avocat de Mohamed Meziane et de ses fils, affirmé que le dossier Sonatrach 1 était "vide" et qu’il était "politisé" dès le départ.



    L’avocat avait affirmé que ce dossier fait partie d’actions planifiées "contre l'économie" algérienne et il vise à "détruire les cadres algériens". "On fabrique des affaires" sans preuves, pour liquider les cadres. "On a commencé par les banques" où, dit-il, plus personne n'ose prendre une décision.
    En 2010, on a décidé de la "décapitation de Sonatrach" et après on a fait "actionner les tambours médiatiques" pour le justifier et donner l'image d'un pays qui croule sous la corruption. "On est algérien, on sait comment les choses se passent" a-t-il dit en n'excluant pas que des "sociétés étrangères en concurrence avec SAIPEM" soient derrière ces affaires. Il n'existe pas de corruption dans ce dossier dit Sonatrach 1, a-t-il affirmé, "Sonatrach n'a rien perdu. Il n'y a aucune preuve, il n'y a que des paroles".

    Dans une seconde partie de l'entretien à Ennahar TV, selon El Khabar, Amara Mohsen, est allé plus loin en affirmant que "le mandat international lancé contre Chakib Khelil est intervenu après une rencontre entre le général Toufik (Mohamed Médiene), chef des services de renseignements et l'ancien ministre de la justice, Mohamed Charfi".

    Mohamed Meziane, ex-PDG de Sonatrach, se dit victime "d'un règlement de compte à haut niveau"

    Amara Mohsen a affirmé que l'affaire Sonatrach 2 où Chakib Khelil est cité a été "fabriquée" après l'incapacité des enquêteurs à trouver une preuve contre les accusés dans l'affaire Sonatrach. "La manipulation politique de ce dossier a entrainé une fixation sur Chakib Khelil alors qu'il n'existe aucune preuve contre lui".

    La corruption en Algérie est "sans pareille" dans le monde

    Les propos d'Amara Mohsen ont suscité, hier, une vive réaction, du bâtonnier d'Alger, Abdelmadjid Selini qui a dénoncé une tentative "d'influencer la justice". Maître Selini qui est constitué pour Sonatrach dans cette affaire a affirmé que "la corruption qui existe en Algérie est sans pareille dans le monde et la couvrir est une grande trahison au martyrs de la révolution".

    Maître Selini s'en est pris aux "voix qui disculpent les accusés dans les affaires de corruption de Sonatrach sans attendre les jugements". Le bâtonnier a défendu également, selon le récit d'El Khabar " la justice et les services de renseignements" et les "institutions de souveraineté de l'Etat dont on veut ternir la réputation au plan international".
    La bâtonnier a accusé Amara Mohsen d'usurper la qualité d'avocat alors qu'il est suspendu et qu'au regard de la loi il ne peut exercer. "La famille de Meziane l'a dé-constituée... il ne peut pas se prévaloir de la qualité d'avocat".



    Maître Selini estime que ces déclarations ne sont pas "innocentes". Le bâtonnier qui représente Sonatrach au procès a ajouté sur un ton de colère : "celui qui a volé l'argent du peuple doit recevoir sa sanction. J'espère que Dieu me permettra de vivre longtemps et de voir la justice le faire. Renoncer à cela est une haute trahison à l'égard des martyrs".

    Le bâtonnier a pris la défense du procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, qui a lancé le mandat international contre Chakib Khelil. "Ce qui se dit au sujet du mandat international rejeté par Interpol doit faire l'objet d'un débat entre spécialistes".

    Il a rejeté l'idée d'une "erreur dans le mandat international. Pour lui, le fait que le mandat a été émis par la Cour d'Alger au lieu de la Cour Suprême - habilitée à suivre les affaires impliquant les ministres – est normal car il a été fait à un moment où Khelil n'était plus ministre.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Après les propos d’un ex-avocat sur l’affaire Sonatrach : Le bâtonnier du barreau d’Alger parle de «graves dérives»

    El Watan le 11.03.15 | 10h00
    Sur un ton coléreux, le bâtonnier d’Alger, Me*Abdelmadjid Sellini, a dénoncé, hier, les propos d’un des anciens membres du conseil de l’Ordre, Me Amara, sur une chaîne de télévision privée, concernant l’affaire Sonatrach.


    Lors d’une conférence de presse, Me Sellini n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger son ancien collègue, le présentant tantôt comme «un déséquilibré», tantôt comme un «usurpateur de fonction qui a fait l’objet de 19 plaintes disciplinaires, dont la majorité ont été déposées par des justiciables».

    Cette «mise au point», explique le bâtonnier, «est nécessaire au vu des graves déclarations» de Amara. Invité sur un plateau de télévision, ce dernier s’est présenté comme avocat de l’ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et s’est livré à la lecture des procès-verbaux d’audition des accusés devant le juge d’instruction, a accusé le procureur général d’avoir lancé des mandats d’arrêt internationaux contre Chakib Khelil, sur instruction du Département du renseignement et de la sécurité (DRS).

    Amara a plaidé l’innocence en raison, a-t-il dit, de l’absence de preuves sur les supposés faits de corruption. Ces déclarations ont provoqué le courroux du conseil de l’Ordre, qui s’est réuni sous la présidence du bâtonnier et a décidé de réagir publiquement. «Cet ex-avocat n’a pas de problème avec le bâtonnier, bien qu’il m’ait attaqué publiquement à plusieurs reprises. C’est à l’institution, le conseil de l’Ordre, qu’il en veut. Il ne la respecte pas et refuse d’exécuter ses décisions.

    Il a fait l’objet de cinq poursuites pénales et trois condamnations par le tribunal militaire», affirme Me Sellini, en précisant que le conseil n’était pas au courant de ces affaires, parce que «au-delà de 3 ans, il y a une réhabilitation qui ne permet pas de mentionner les antécédents sur le B, le document que les avocats présentent dans leur dossier de candidature». Le bâtonnier affirme en outre que l’ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, a présenté une plainte contre l’ex-avocat, qui, d’après lui, a été dessaisi de son affaire depuis bien longtemps. «Ce sont des dérives très graves que nous ne pouvons tolérer, parce qu’elles touchent à la crédibilité de l’institution du bâtonnat, mais aussi à l’image de la justice en général et à celle du pays en particulier. Nos principes nous interdisent de nous attaquer aux institutions du pays.

    Notre linge sale se lave en famille. Comment peut-il accuser le conseil de l’Ordre de complicité d’une injustice à l’égard de l’ex-ministre*? Il a commis des infractions pénales. Il tombe sous le coup de la loi. Déjà qu’il fait l’objet de cinq plaintes pénales qui lui ont valu d’être suspendu par le conseil, et de ce fait, il ne pourra pas plaider jusqu’à ce que ses affaires soient tranchées. Pourquoi ne reconnaît-il pas les décisions du conseil*? Nous avons suspendu six avocats en l’espace de trois mois et personne n’a trouvé à y redire.

    Ils se sont pliés aux décisions, parce qu’elles émanent d’une instance souveraine», note Me Sellini. Il regrette que ces propos soient tenus à quelques jours du procès Sonatrach1, prévu le 15*mars. «Dans cette affaire, en tant qu’avocat de la partie civile, je suis en droit de m’interroger sur les véritables motivations qui ont suscité cette sortie médiatique à quelques jours du procès.

    Par ses déclarations, et surtout la lecture des procès-verbaux d’audition devant le juge, Amara a déjà jugé et condamné la famille Meziane et disculpé l’ancien ministre. Il est bien placé pour savoir que ces propos sont trop graves pour rester impunis. Il agit ainsi parce que, professionnellement, il est fini», ajoute le bâtonnier. Celui-ci précise, par ailleurs, que l’ex-avocat déclare avoir été réintégré après le recours qu’il a introduit, «mais la suspension dont il fait l’objet est intervenue après la première.

    Elle est la conséquence des cinq poursuites pénales dont il fait l’objet». Revenant à l’affaire Sonatrach, il déclare*: «Nous sommes tous des Algériens et nous considérons que le pétrole nous appartient à tous. Si un seul dinar de cette richesse est pris, cela veut dire qu’on a volé tout le peuple.

    Comment accepter que des centaines de millions de dollars soient volés et qu’un ancien avocat, vienne dire devant les caméras qu’il n’y a pas de preuves, que ce sont des propos tenus par la presse seulement*? La poursuite contre l’ex-ministre est pour lui une machination, alors que tout le monde sait que le mandat d’arrêt a été lancé pour des faits commis par l’ex-ministre lorsqu’il était PDG.

    De toute façon, nous savons en tant que professionnels du droit que le privilège de juridiction n’est pas éternel. Il prend fin lorsque le responsable mis en cause quitte son poste. Et c’est justement ce qui s’est passé pour l’ex-ministre, qui a fait l’objet d’une poursuite après qu’il est parti. Dans quelques jours, le procès s’ouvrira, laissons la justice se faire dans la sérénité et la quiétude. Ne préjugeons pas et faisons en sorte que le droit à la présomption d’innocence soit réellement garanti.»

    Le bâtonnier rappelle à son ancien collègue «des vérités assez amères» sur la corruption qui «gangrène» le pays. «L’Algérie est victime d’un mal profond qui peut-être n’existe nulle part ailleurs», souligne-t-il. Sur la question du silence du procureur général, le bâtonnier répond*:*«C’est au concerné de poser la question.

    S’il ne veut pas réagir c’est son problème. De notre côté, nous estimons que l’ex-avocat a porté de graves accusations contre le conseil de l’Ordre et tenté de manipuler et d’induire en erreur non seulement l’opinion publique mais aussi la justice à la veille d’un procès.»

    Salima Tlemçani
    Rien de surprenant de voir cette journaliste proche des services de sécurité avoir un parti pris remarquable, mais de la à censurer les accusations de l'avocat en question!!!

    Il est tout aussi étonnant d'entendre le bâtonnier d'Alger parler de justice, en affirmant des accusations au mépris de la présemption d'innocence, qu'un avocat aui est sensé connaître le droit devait respecter, sans tomber dans les outrages verbaux théâtraux, et les rappels aux martyres du pays.

    Que cet ancien ministre soit coupable ou innocent, il s'agit d'en apporter la preuve, sans joutes verbales caractéristiques de certains avocats. Il semble d'ailleurs que l'acces à ses comptes bancaires Suisses permette enfin d'en savoir plus sur des supposés ou avérées transactions financières entre Farid Bedjaoui et cet ex ministre.

    Les sous entendus de l'ex avocat des Meziane qui affirme que des pays bien plus corrupteurs ne sont jamais cités, pire, qui aurait par ces moyens liquidé un concurrent trop entreprenant, a semble-t-il décontenancé le bâtonnier d'Alger.
    Dernière modification par ott, 13 mars 2015, 14h05.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3





      Une intervention particulière de cet ex avocat...
      Dernière modification par ott, 13 mars 2015, 16h32.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Etonnant que ce soit le meme procureur qui ait fait mousser l'histoire de Sadi en justice, après ses déclarations "historiques" ...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          comissions a tous les étages .

          des grands marchés avec des multinationales avec des comissions de 3 a 10 pc au profit de personnes qui n ont fourni aucun effort, aux petits marches avec des sous traitements qu ils soient algériens ou étrangers.

          au point où réceptionner une prestation devient un acte a tres haut risque pour les cadres intègres


          c est dégoûtant
          Dernière modification par bledard_for_ever, 13 mars 2015, 18h10.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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