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Louisa Hanoune tire la sonnette d’alarme et plaide pour “l’assainissement du climat social et politique pour mettre fin à cette situation grave qui risque de mettre en péril notre pays”. Cette déclaration faite hier par la porte-parole du Parti des travailleurs (PT), lors d’une conférence de presse animée au siège du parti a été notamment marquée par un appel lancé “aux hautes autorités du pays pour précipiter le départ des ministres de l’Energie et de la Participation.”
Louisa Hanoune qui a qualifié “d’hécatombe pour le pays” la présence de M.
Abdelhamid Temmar au sein du gouvernement et “d’atteinte à la souveraineté nationale, le maintien de Chakib Khelil à la tête du ministère de l’Energie” a déclaré que “le départ de ces deux personnes du gouvernement constituera un signal fort de la part de ceux qui veulent préserver les intérêts des travailleurs algériens.” “Ces deux personnes sont dangereuses pour la République” a souligné avec force la conférencière. Toutefois avant d’arriver à cette conclusion, la parlementaire du Parti des travailleurs a dressé un tableau noir de la situation socioéconomique du pays. Une situation dira-t-elle caractérisée “par une décomposition sociale très avancée de la société algérienne.” Pour Louisa Hanoune, “l’Etat algérien qui a refusé le diktat du FMI, doit dire également non à toutes ces démarches visant à privatiser les banques publiques, la dissolution des lycées techniques, ou encore l’anéantissement des entreprises publiques économiques.” “Rien ne justifie ce double langage des pouvoirs publics”, ajoute-t-elle, tout en soulignant “qu’au sein du gouvernement, il y a une incohérence totale dans le discours économique et social.” Mieux encore, elle dira que “cette politique de double langage trouve ses prolongements chez certains responsables d’entreprises qui, avec d’autres complicités, actionnent des démarches pour procéder à des changements à la tête de structures syndicales dont les animateurs ont affiché leur opposition à toute forme de privatisation ou de bradage de leurs entreprises et en leur créant des problèmes au sein de celles-ci.” Sur ce plan, elle a rendu un hommage “à tous ceux qui ont maintenu leur position sur la question”, à l’image de Badreddine Mohamed Lakhdar de l’UGTA, comme elle a tenu a dénoncé au passage les “adeptes de l’aplat-ventrisme”, rappelant que “le Parti des travailleurs ne changera jamais de position.” Dans sa foulée, elle a lancé un appel, “pour que des mesures d’urgence soient prises pour arrêter cette descente aux enfers.” En somme, pour la porte-parole du Parti des travailleurs, “le symbole de cette situation est illustré par cette tragédie de harragua.” “Celui qui a faim n’a plus de repère. C’est dans ce chapitre, qu’il faut inscrire cet état de fait et non procéder à leur condamnation”. Louisa Hanoune qui considère que “les événements internationaux nous concernent également, a déclaré que “la conférence internationale en soutien aux femmes palestiniennes qui se tiendra les 9, 10 et 11 décembre prochain à Alger, verra une "forte participation" algérienne et étrangère” et que “les événements que connaissent certains pays de l’Amérique latine doivent être pris en compte dans l’analyse de notre politique nationale”. En somme, pour cette nouvelle sortie médiatique et à quelques mois des élections législatives, le Parti des travailleurs se veut aujourd’hui incontournable sur la scène politique nationale.
- Le Soir d'Algerie
Louisa Hanoune qui a qualifié “d’hécatombe pour le pays” la présence de M.
Abdelhamid Temmar au sein du gouvernement et “d’atteinte à la souveraineté nationale, le maintien de Chakib Khelil à la tête du ministère de l’Energie” a déclaré que “le départ de ces deux personnes du gouvernement constituera un signal fort de la part de ceux qui veulent préserver les intérêts des travailleurs algériens.” “Ces deux personnes sont dangereuses pour la République” a souligné avec force la conférencière. Toutefois avant d’arriver à cette conclusion, la parlementaire du Parti des travailleurs a dressé un tableau noir de la situation socioéconomique du pays. Une situation dira-t-elle caractérisée “par une décomposition sociale très avancée de la société algérienne.” Pour Louisa Hanoune, “l’Etat algérien qui a refusé le diktat du FMI, doit dire également non à toutes ces démarches visant à privatiser les banques publiques, la dissolution des lycées techniques, ou encore l’anéantissement des entreprises publiques économiques.” “Rien ne justifie ce double langage des pouvoirs publics”, ajoute-t-elle, tout en soulignant “qu’au sein du gouvernement, il y a une incohérence totale dans le discours économique et social.” Mieux encore, elle dira que “cette politique de double langage trouve ses prolongements chez certains responsables d’entreprises qui, avec d’autres complicités, actionnent des démarches pour procéder à des changements à la tête de structures syndicales dont les animateurs ont affiché leur opposition à toute forme de privatisation ou de bradage de leurs entreprises et en leur créant des problèmes au sein de celles-ci.” Sur ce plan, elle a rendu un hommage “à tous ceux qui ont maintenu leur position sur la question”, à l’image de Badreddine Mohamed Lakhdar de l’UGTA, comme elle a tenu a dénoncé au passage les “adeptes de l’aplat-ventrisme”, rappelant que “le Parti des travailleurs ne changera jamais de position.” Dans sa foulée, elle a lancé un appel, “pour que des mesures d’urgence soient prises pour arrêter cette descente aux enfers.” En somme, pour la porte-parole du Parti des travailleurs, “le symbole de cette situation est illustré par cette tragédie de harragua.” “Celui qui a faim n’a plus de repère. C’est dans ce chapitre, qu’il faut inscrire cet état de fait et non procéder à leur condamnation”. Louisa Hanoune qui considère que “les événements internationaux nous concernent également, a déclaré que “la conférence internationale en soutien aux femmes palestiniennes qui se tiendra les 9, 10 et 11 décembre prochain à Alger, verra une "forte participation" algérienne et étrangère” et que “les événements que connaissent certains pays de l’Amérique latine doivent être pris en compte dans l’analyse de notre politique nationale”. En somme, pour cette nouvelle sortie médiatique et à quelques mois des élections législatives, le Parti des travailleurs se veut aujourd’hui incontournable sur la scène politique nationale.
- Le Soir d'Algerie
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