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Rejet du gaz de schiste à Ouargla

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  • Rejet du gaz de schiste à Ouargla

    Des citoyens venus de plusieurs régions du pays, des manifestants antigaz de schiste, des membres de la CLTD, de la CNDDC et d’associations se sont rassemblés, hier à Ouargla, pour dénoncer l’exploitation de gaz de schiste et commémorer l’historique marche des chômeurs du Sud, en mars 2013.


    Très tôt par cette belle journée de printemps, la placette de l’APC de Ouargla était très exiguë pour contenir les milliers de citoyens venus de diverses régions du pays pour rejoindre les animateurs du Mouvement populaire contre l’exploitation du gaz de schiste. La manifestation a été organisée à l’initiative de la Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC) et d’une douzaine d’associations de la wilaya, rejointes dernièrement par la Coordination de la transition et des libertés démocratiques (CTLD), dont les membres ont passé la nuit sur les lieux afin d’assurer le bon déroulement du rassemblement.

    L’événement se veut également le symbole de la célébration du 14 mars 2013, quand les chômeurs du Sud ont réussi la grande manifestation appelée «Milyonia». Le succès de la mobilisation a été au rendez-vous ; curieux et badauds ont participé à l’événement malgré les multiples barrages des services de sécurité filtrant tous les accès menant au chef-lieu de la wilaya de Ouargla.

    L’opposition politique était aussi de la partie. Des représentants des partis composant la CLTD ont marqué leur présence de manière très active. A l’image de Djilali Soufiane de Jil Jadid, Mohcine Belabbas (président du RCD), Ahmed Adimi (représentant de Talaîou El Houryet de Ali Benflis), des représentants locaux du MSP et du parti de Djaballah, à l’instar des animateurs du mouvement RAJ, du comité des chômeurs et des familles des disparus.

    Confortés par ce soutien populaire venant de Ouargla, les leaders de l’opposition n’y ont pas été avec le dos de la cuillère pour vilipender le pouvoir. Très virulent, le président du RCD, Mohcine Belabbas a déclaré : «In Salah a émis des messages de résistance et d’intransigeance, mais ce pouvoir ne sait pas lire les messages.» Ahmed Adimi qui s’exprimait, lui, au nom du Pôle du changement, a souligné : «Nous sommes au début de la concrétisation de ce qui reste du message des chouhada : l’Etat démocratique.»

    Cette action commémorative de l’historique marche des chômeurs du Sud, en mars 2013, est organisée sous le signe du soutien aux citoyens d’In Salah qui sont dans la rue depuis trois mois pour contester l’exploitation du gaz de schiste. Un rassemblement qui a tenu toutes ses promesses.

    Les slogans n’ont donc pas dérogé à la règle imposée par les trois mois de contestation à Sahat Somoud : «A bas le gouvernement de la fitna et le parlement des complots», «Non aux commis de l’impérialisme», «14 mars, Milyonia de la dignité et de l’abrogation du gaz de schiste».

    «La Milyonia constitue sûrement pour ses organisateurs un grand défi après les derniers événements qui ont secoué la scène nationale», affime Nadhir Boukhetta, un des organisateurs de la manifestation. «Ce rassemblement constitue un tournant décisif tant du point de vue de la contestation contre l’exploitation du gaz de schiste que de celui du rapport de force avec le pouvoir.

    Il a réussi à créer une véritable symbiose de toutes les composantes de la société civile et de la classe politique de l’opposition», analyse un autre manifestant. Aujourd’hui, l’opposition a donné ses preuves à partir de la capitale du Sud algérien. Du côté du mouvement populaire antigaz de schiste, Abdelmalek Ibek, un de ses animateurs les plus actifs, a tenu à saluer les leaders de l’opposition pour ce déplacement très significatif.

    «Nous sommes fiers d’avoir réussi à mobiliser toutes les franges de la société algérienne contre la dangereuse exploitation du gaz de schiste», a-t-il déclaré avec une grande émotion. Les participants se sont dispersés dans le calme à la mi-journée et les animateurs du mouvement antigaz de schiste ont fait la promesse de continuer le combat jusqu’à la satisfaction de la revendication du moratoire.
    El Watan

  • #2
    Il constitue surement la fin de cette agitation politicienne. Une milyonya qui s'est transformé en miliya, c'est plutot annonciateur d'une mobilisation défisciente. Les videos sont très parlantes...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      malgré les multiples barrages des services de sécurité filtrant tous les accès menant au chef-lieu de la wilaya de Ouargla.

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      • #4
        Ouargla, zone militaire depuis des lustres, capitale du pétrole algérien, a malgré tout accueilli les agitateurs politiques, et meme ceux de Rachad ... c'est pas très crédible...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          UNE FOULE NOMBREUSE À LA MANIFESTATION ANTI-GAZ DE SCHISTE
          Pari réussi à Ouargla


          Le soir du Dimanche 15 mars 2015

          Plus de deux mille personnes se sont rassemblées hier, dans la matinée, à Ouargla, pour dire non à l’exploration du gaz non-conventionnel en Algérie. L’opposition a participé en force, et selon Soufiane Djilali : «c’est un pas de plus pour la cause anti-gaz de schiste».
          Le mouvement anti-gaz de schiste gagne des points. Le grand rassemblement d’hier à Ouargla a tenu toutes ses promesses. L’initiative lancée par le mouvement des chômeurs du Sud, a pu drainer grande foule, selon des sources locales.
          Plus de deux mille personnes se sont ainsi rassemblées en début de matinée devant le siège de l’APC de Ouargla, pour dire non à l’exploration du gaz non-conventionnel en Algérie.
          Des citoyens venus de différentes régions du pays, pour dire aussi que la question du gaz de schiste ne concerne pas que la population d’In Salah. «Les Algériens ont manifesté en famille à Ouargla. Femmes, hommes et enfants ont dit pacifiquement, ensemble et d’une seule voix, non à l’extermination des populations du Sud», ajoutent les mêmes sources.

          L’opposition au rendez-vous
          Par ailleurs, et contre toute attente, les forces de l’ordre n’ont pas intervenu pour empêcher le rassemblement pacifique, toujours selons nos sources. De grands renforts étaient toutefois stationnés aux portes de la ville. Comme prévu, l’opposition a participé en force.
          Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, le président du RCD, Mohcène Belabès, et le SG d’Ennahda, Mohamed Douibi étaient personnellement présents. D’autres chefs de formations politiques ont été représentés par des délégations, à l’exemple d’Ali Benflis président du pôle du changement, de Abdellah Djaballah, président du FJD, ou encore l’ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. L’autre grand absent était le président du MSP, Abderrezak Mokri, en déplacement à l’étranger. Mais comme le MSP est à la base organisateur à travers ses militants membres aussi du mouvement des chômeurs, le parti a été largement présent et représenté.
          Contacté, Soufiane Djilali donnera son impression sur le rassemblement : «C’est un pas de plus pour la cause anti-gaz de schiste. Encore une fois, les Algériens ont démontré qu’ils préfèrent préserver l’eau et la vie contre quelques devises sonnantes et trébuchantes qui, de toutes les façons, ne profiteront qu’au pouvoir en place».
          Enfin, il est à signaler que l’opposition a préféré participer individiellement plutôt que sous la houlette de la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique (CNLTD).
          Mehdi Mehenni

          9h35. La place commence à se remplir. Ils sont plus de 3 000 manifestants déjà sur place, selon les organisateurs.
          On est passé de 3000 chez TSA à 9h35 à 2000 comptabilisés par le soir...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            bientôt les manifestations pour l'autonomie ou l'indépendance du Sud algérien.

            Plus de deux mille personnes se sont rassemblées hier, dans la matinée, à Ouargla, pour dire non à l’exploration du gaz non-conventionnel en Algérie. L’opposition a participé en force, et selon Soufiane Djilali : «c’est un pas de plus pour la cause anti-gaz de schiste».

            un pas de plus vers l'autonomie ou l'indépendance.
            la curiosité est un vilain défaut.

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