Les «détenus politiques» au nombre de 160 personnes sont des ex-responsables du parti dissous et membres des groupes armés. C’est autour de cette «problématique», que tour à tour, Mustapha Ghazal, animateur de la Coordination nationale des familles des «détenus politiques» et Abdelhak Layada, le fondateur du GIA, ont intervenu lors de cette rencontre avec des journalistes pour expliquer «la portée et l’importance de la problématique des détenus politiques en ce contexte précis». Précision de taille : Abdelhak Layada a tenu à rappeler que «l’arrêt de l’effusion du sang en Algérie n’est pas seulement l’effort d‘une seule partie. Tout le monde a contribué, le pouvoir politique, les différents services de sécurité, les services de renseignement et «l’opposition armée».
Cette problématique a été réglée avant même l’arrivée de Bouteflika à la magistrature suprême. Cette mise au point faite, le coordinateur du mouvement a entamé son exposé en déclarant à l’assistance que les «détenus politiques» au nombre de 160 personnes n’ont pas bénéficié des dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. «On se pose la question, pourquoi ces personnes n’ont pas bénéficié de cette loi ? Et qui sont la partie ou les parties qui s’y opposent», s’est interrogé M. Mustapha Ghazal, lui-même ancien militant du parti dissous et ex-détenu.
Selon le conférencier, «l’Etat s’est engagé à régler définitivement ce problème. Abdelmalek Sellal s’est engagé à prendre en charge ce problème pour son règlement et Ahmed Ouyahia en sa qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République a promis que le dossier sera transmis au premier magistrat du pays. Pourquoi la question est toujours posée ? Le dossier a-t-il était bloqué à un quelconque niveau ? Qui s’oppose», s’est-on interrogé.
Pour Abdelhak Layada, certains «détenus politiques» ont passé plus de 20 années en prison et un grand nombre d’entre eux est très malade, alors que d’autres sont morts suite à des maladies graves.
Un grand nombre d’entre eux sont injustement condamnés à l’image de Laskri, condamné à mort dans l’affaire de l’attentat de l’aéroport avant que le président Kafi ne décide de communier sa peine à la perpétuité» et de s’interroger : «Pourquoi deux poids deux mesures ?» Pour le fondateur du GIA, «la situation est plus que jamais cruciale pour que l’Etat prenne des mesures en faveur de ces détenus pour éviter une quelconque dérive ».
Interrogé pourquoi on donne à ces personnes le qualificatif de «détenu politique», Abdelhak Layada dira que ces «personnes ont été arrêtées et condamnées dans un contexte politique particulier et que leur condamnation était injuste, pour un grand nombre d’entre elles», et d’ajouter «je suis prêt à intervenir et passer des mois en prison avec elles pour les convaincre si on venait à avancer l’idée que ces personnes, une fois élargies, prendraient le chemin du maquis». «Comme je suis prêt à être l’intermédiaire entre l’Etat et les quelques personnes qui sont toujours au maquis, mais à condition que les pouvoirs me le signifient officiellement et que tout doit être fait dans une transparence totale».
Les deux conférenciers qui considèrent que la crise en Algérie est d’ordre «purement politique» ont lancé un énième appel aux pouvoirs publics «pour prendre les mesures appropriées à même de faire bénéficier les détenus des dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. C’est de cette manière qu’on va déjouer toutes les tentatives de déstabilisation et autre atteinte à notre pays».
Enfin, il conclut son intervention en déclarant «nous n’avons pas un pays de rechange et si on doit faire de la politique on le fera et si on me demande de me porter candidat à une éventuelle élection présidentielle je le ferai aussi».
Le soir
Cette problématique a été réglée avant même l’arrivée de Bouteflika à la magistrature suprême. Cette mise au point faite, le coordinateur du mouvement a entamé son exposé en déclarant à l’assistance que les «détenus politiques» au nombre de 160 personnes n’ont pas bénéficié des dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. «On se pose la question, pourquoi ces personnes n’ont pas bénéficié de cette loi ? Et qui sont la partie ou les parties qui s’y opposent», s’est interrogé M. Mustapha Ghazal, lui-même ancien militant du parti dissous et ex-détenu.
Selon le conférencier, «l’Etat s’est engagé à régler définitivement ce problème. Abdelmalek Sellal s’est engagé à prendre en charge ce problème pour son règlement et Ahmed Ouyahia en sa qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République a promis que le dossier sera transmis au premier magistrat du pays. Pourquoi la question est toujours posée ? Le dossier a-t-il était bloqué à un quelconque niveau ? Qui s’oppose», s’est-on interrogé.
Pour Abdelhak Layada, certains «détenus politiques» ont passé plus de 20 années en prison et un grand nombre d’entre eux est très malade, alors que d’autres sont morts suite à des maladies graves.
Un grand nombre d’entre eux sont injustement condamnés à l’image de Laskri, condamné à mort dans l’affaire de l’attentat de l’aéroport avant que le président Kafi ne décide de communier sa peine à la perpétuité» et de s’interroger : «Pourquoi deux poids deux mesures ?» Pour le fondateur du GIA, «la situation est plus que jamais cruciale pour que l’Etat prenne des mesures en faveur de ces détenus pour éviter une quelconque dérive ».
Interrogé pourquoi on donne à ces personnes le qualificatif de «détenu politique», Abdelhak Layada dira que ces «personnes ont été arrêtées et condamnées dans un contexte politique particulier et que leur condamnation était injuste, pour un grand nombre d’entre elles», et d’ajouter «je suis prêt à intervenir et passer des mois en prison avec elles pour les convaincre si on venait à avancer l’idée que ces personnes, une fois élargies, prendraient le chemin du maquis». «Comme je suis prêt à être l’intermédiaire entre l’Etat et les quelques personnes qui sont toujours au maquis, mais à condition que les pouvoirs me le signifient officiellement et que tout doit être fait dans une transparence totale».
Les deux conférenciers qui considèrent que la crise en Algérie est d’ordre «purement politique» ont lancé un énième appel aux pouvoirs publics «pour prendre les mesures appropriées à même de faire bénéficier les détenus des dispositions de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. C’est de cette manière qu’on va déjouer toutes les tentatives de déstabilisation et autre atteinte à notre pays».
Enfin, il conclut son intervention en déclarant «nous n’avons pas un pays de rechange et si on doit faire de la politique on le fera et si on me demande de me porter candidat à une éventuelle élection présidentielle je le ferai aussi».
Le soir
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