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Le marché du médicament algérien pèse 3 milliards de dollars

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  • Le marché du médicament algérien pèse 3 milliards de dollars

    « La production nationale pourrait constituer une alternative majeure pour une meilleure disponibilité d’un produit pharmaceutique national», a indiqué ce dimanche 15 mars, Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Invité du Forum de Liberté, le conférencier est revenu sur les difficultés que rencontre l’industrie pharmaceutique en Algérie. Selon lui, la politique du médicament est «soumise à des problématiques liées à la maitrise des process de fabrication, à l’absence de savoir-faire en matière de développement pharmaceutique, à un environnement économique contraignant et au manque de stratégie industrielle intégrée », a-t-il affirmé.

    Lotfi Benbahmed a expliqué avec chiffres à l’appui, que le marché du médicament en valeur donnerait : 3 milliards de dollars ( 2 milliards à l’importation contre 1 milliard à la production). En ce qui concerne les quantités, elles ont atteint les 700 millions de boites de médicament (300 millions à l’importation, et 400 millions à la production). Quant aux unités de production réalisées, elles sont au nombre de 80, alors que 70 unités sont projetées ou en cours de réalisation, pour les répartir à 150 grossistes, et 9000 officines dont près d’un millier d’agences ENDIMED (entreprise nationale de distribution en détail des médicaments).

    Le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens s’est étalé également, au cours de son intervention, sur le développement de l’industrie pharmaceutique. Outre la multiplication du nombre de pharmaciens formés avec l’ouverture de nouvelles Universités et l’augmentation des effectifs, « le pharmacien n’a jamais été aussi marginalisé », a regretté Lotfi Benbahmed. Pour lui, la pharmacie d’officine est menacée par des tentatives de déprofessionnalisation et, est appauvrie par des marges bénéficiaires quasi insoutenables ».

    En plus de ces sujets le Forum de Liberté a été une occasion pour revenir sur la nouvelle loi sanitaire, qui va être débattue prochainement à l’APN, et sur le rôle des autorités dans l’arbitrage du marché du médicament. Le conférencier en a profité pour lancer un appel : « l’État doit s’impliquer davantage, et ne pas se contenter d’une politique palliative ».

    Imène AMOKRANE

    Liberté
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
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