Agence Ecofin) - Des investisseurs privés, des Etats et des institutions internationales ont promis d’injecter un montant global de 72,5 milliards dans l’économie égyptienne sous forme d’investissements et d’aides lors d’une conférence d’investisseurs organisée du 13 au 15 mars dans la station balnéaire de Sharm el-Cheikh, sur la mer Rouge.
Annonçant le bilan la Conférence pour le Développement économique de l’Égypte (Egypt Economic Development Conférence/ EEDC), le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a précisé que des contrats d'un montant de 36,2 milliards de dollars ont été signés à titre d’investissements directs.
«En investissements directs, des contrats qui ont été effectivement signés, on parle de 36,2 milliards de dollars», a déclaré M. Mahlab.
Selon lui, les autorités ont en outre signé des contrats d'investissement «clés en mains» d'une valeur de 18,6 milliards de dollars, a-t-il indiqué. «C'est-à dire quelqu'un va nous construire une centrale électrique, il va la financer et nous allons le rembourser sur plusieurs années», a expliqué le Premier ministre.
L'Egypte a, d’autre part, obtenu 5,2 milliards de dollars en prêts et aides de fonds et d'institutions internationaux, selon M. Mahlab qui s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de la conférence. Durant le premier jour de la manifestation, quatre pays du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït et Sultanat d’Oman) ont, d’autre part, promis des investissements et une aide de 12,5 milliards de dollars.
Parmi les contrats signés figure celui avec le géant pétrolier britannique BP pour un investissement de 12 milliards de dollars dans un champ gazier de l'ouest du delta du Nil.
Le conglomérat allemand Siemens a également signé un contrat de 4 milliards d'euros (4,18 milliards de dollars) pour la construction d'une centrale électrique d'une capacité de 4,4 gigawatts et des éoliennes d'une capacité totale de 2 gigawatts.
A la veille de la conférence d’investisseurs, le ministre égyptien de l’investissement, Ashraf Salman, avait déclaré que son pays tablait sur la signature d’accords d’un montant situé entre 15 et 20 milliards de dollars « seulement ».
Le montant inespéré d’investissements et d’aides promis à l’Egypte témoigne, selon les observateurs, de la reconnaissance par l’Occident du rôle central de l’Egypte du président al-Sissi (photo) dans la lutte contre le djihadisme. L’ex chef de l’armée égyptienne est pourtant accusé par les organisations de défense des droits de l'Homme d'avoir mis en place un régime plus répressif encore que celui de Hosni Moubarak, renversé en 2011 par une révolte populaire.
«L'Egypte a besoin de pas moins de 200 à 300 milliards de dollars pour qu'il y ait véritablement de l'espoir pour les 90 millions (d'Egyptiens), pour qu'ils puissent vivre, travailler et être heureux», a affirmé M. Sissi dans un discours prononcé peu avant la clôture de la conférence.
Annonçant le bilan la Conférence pour le Développement économique de l’Égypte (Egypt Economic Development Conférence/ EEDC), le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a précisé que des contrats d'un montant de 36,2 milliards de dollars ont été signés à titre d’investissements directs.
«En investissements directs, des contrats qui ont été effectivement signés, on parle de 36,2 milliards de dollars», a déclaré M. Mahlab.
Selon lui, les autorités ont en outre signé des contrats d'investissement «clés en mains» d'une valeur de 18,6 milliards de dollars, a-t-il indiqué. «C'est-à dire quelqu'un va nous construire une centrale électrique, il va la financer et nous allons le rembourser sur plusieurs années», a expliqué le Premier ministre.
L'Egypte a, d’autre part, obtenu 5,2 milliards de dollars en prêts et aides de fonds et d'institutions internationaux, selon M. Mahlab qui s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de la conférence. Durant le premier jour de la manifestation, quatre pays du Golfe (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït et Sultanat d’Oman) ont, d’autre part, promis des investissements et une aide de 12,5 milliards de dollars.
Parmi les contrats signés figure celui avec le géant pétrolier britannique BP pour un investissement de 12 milliards de dollars dans un champ gazier de l'ouest du delta du Nil.
Le conglomérat allemand Siemens a également signé un contrat de 4 milliards d'euros (4,18 milliards de dollars) pour la construction d'une centrale électrique d'une capacité de 4,4 gigawatts et des éoliennes d'une capacité totale de 2 gigawatts.
A la veille de la conférence d’investisseurs, le ministre égyptien de l’investissement, Ashraf Salman, avait déclaré que son pays tablait sur la signature d’accords d’un montant situé entre 15 et 20 milliards de dollars « seulement ».
Le montant inespéré d’investissements et d’aides promis à l’Egypte témoigne, selon les observateurs, de la reconnaissance par l’Occident du rôle central de l’Egypte du président al-Sissi (photo) dans la lutte contre le djihadisme. L’ex chef de l’armée égyptienne est pourtant accusé par les organisations de défense des droits de l'Homme d'avoir mis en place un régime plus répressif encore que celui de Hosni Moubarak, renversé en 2011 par une révolte populaire.
«L'Egypte a besoin de pas moins de 200 à 300 milliards de dollars pour qu'il y ait véritablement de l'espoir pour les 90 millions (d'Egyptiens), pour qu'ils puissent vivre, travailler et être heureux», a affirmé M. Sissi dans un discours prononcé peu avant la clôture de la conférence.
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