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INFOGRAPHIE - Une étude américaine met en évidence la corrélation entre richesse et athéisme. Seuls les États-Unis échappent à cette règle. Les Américains se distinguent également par leur optimisme.
«En général, les peuples riches ont moins tendance que les peuples pauvres à admettre que la religion joue un rôle dans leur vie». Une étude du Pew Research center, think tank américain spécialisé dans l'analyse du fait religieux, met en évidence une corrélation entre le niveau de PIB par tête et le degré de religiosité: plus un pays est riche, moins il croit en Dieu. Ainsi, le Pakistan, le Ghana ou encore le Sénégal, pays très pauvres, affichent près de 100% de croyants. À l'autre bout du spectre, la France, le Royaume-Uni, ou le Japon, pays riches, comptent moins de 20% de personnes accordant à la religion un rôle important dans leurs vies.
Exception majeure à cette corrélation: les États-Unis. Le pays se démarque par sa religiosité et son optimisme par rapport aux autres nations occidentales. Plus de la moitié des Américains (54%) affirment que la religion est très importante dans leurs vie, soit beaucoup plus qu'au Canada (24%), en Australie (21%) ou en Allemagne (21%). Les Chinois échappent aussi à la tendance générale, avec une population encore assez pauvre, mais toujours profondément athée.
Les peuples les plus pauvres sont les plus optimistes
Paradoxe: les Américains sont à la fois religieux et très individualistes. Malgré leur foi, 57% des Américains interrogés par le Pew Research Center sont ainsi en désaccord avec l'idée selon laquelle la vie est déterminée par des forces que nous ne contrôlons pas, contre 38% en moyenne. Le stéréotype du self-made man américain, qui réussit à la sueur de son front sans l'aide de la providence, a la vie dure: 73% d'entre eux pensent qu'il est très important de «travailler dur» pour réussir sa vie, contre 50% en moyenne dans le reste du monde.
L'argent ne fait pas le bonheur. Un dicton populaire vérifié par les chiffres. Dans une précédente étude, datant de décembre 2014, le Pew Research Center montrait qu'il existait une corrélation inversée entre le PIB par tête et l'état de satisfaction des habitants d'un pays. Ainsi, plus le PIB par tête est faible, plus les habitants d'un pays ont tendance à décrire leur journée comme «bonne», voire «excellente». Là encore, les États-Unis font exception: malgré un PIB par habitant élévé, les Américains se trouvent généralement plus positifs et confiants que leurs voisins occidentaux. Interrogés par le think-tank, plus de 40% d'entre eux ont trouvé leur journée «particulièrement bonne», contre 26% pour les Français, qui méritent décidement leur réputation de râleurs.
Le Figaro
«En général, les peuples riches ont moins tendance que les peuples pauvres à admettre que la religion joue un rôle dans leur vie». Une étude du Pew Research center, think tank américain spécialisé dans l'analyse du fait religieux, met en évidence une corrélation entre le niveau de PIB par tête et le degré de religiosité: plus un pays est riche, moins il croit en Dieu. Ainsi, le Pakistan, le Ghana ou encore le Sénégal, pays très pauvres, affichent près de 100% de croyants. À l'autre bout du spectre, la France, le Royaume-Uni, ou le Japon, pays riches, comptent moins de 20% de personnes accordant à la religion un rôle important dans leurs vies.
Exception majeure à cette corrélation: les États-Unis. Le pays se démarque par sa religiosité et son optimisme par rapport aux autres nations occidentales. Plus de la moitié des Américains (54%) affirment que la religion est très importante dans leurs vie, soit beaucoup plus qu'au Canada (24%), en Australie (21%) ou en Allemagne (21%). Les Chinois échappent aussi à la tendance générale, avec une population encore assez pauvre, mais toujours profondément athée.
Les peuples les plus pauvres sont les plus optimistes
Paradoxe: les Américains sont à la fois religieux et très individualistes. Malgré leur foi, 57% des Américains interrogés par le Pew Research Center sont ainsi en désaccord avec l'idée selon laquelle la vie est déterminée par des forces que nous ne contrôlons pas, contre 38% en moyenne. Le stéréotype du self-made man américain, qui réussit à la sueur de son front sans l'aide de la providence, a la vie dure: 73% d'entre eux pensent qu'il est très important de «travailler dur» pour réussir sa vie, contre 50% en moyenne dans le reste du monde.
L'argent ne fait pas le bonheur. Un dicton populaire vérifié par les chiffres. Dans une précédente étude, datant de décembre 2014, le Pew Research Center montrait qu'il existait une corrélation inversée entre le PIB par tête et l'état de satisfaction des habitants d'un pays. Ainsi, plus le PIB par tête est faible, plus les habitants d'un pays ont tendance à décrire leur journée comme «bonne», voire «excellente». Là encore, les États-Unis font exception: malgré un PIB par habitant élévé, les Américains se trouvent généralement plus positifs et confiants que leurs voisins occidentaux. Interrogés par le think-tank, plus de 40% d'entre eux ont trouvé leur journée «particulièrement bonne», contre 26% pour les Français, qui méritent décidement leur réputation de râleurs.
Le Figaro
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