Condamné par contumace le 24 février dernier à trois ans de prison ferme et 200.000 dinars d'amendes pour "atteinte au prophète" à la suite d'une plainte de son propre journal El-Djamhouria, le journaliste Mohamed Chergui a fait appel, rapporte le journal El Khabar.
Des avocats d'Oran et d'Alger se sont constitués pour la défense de Mohamed Chergui qui a été jugé et condamné sans "même avoir été entendu par le juge d'instruction" suite à une plainte du journal El-Djamhouria (La République) déposée auprès du doyen des juges d'instruction.
Autre anomalie relevée : le journaliste n'avait pas reçu de convocation pour assister à son procès. La direction du journal El Djamhouria a, pour rappel, déposé une autre plainte contre 6 journalistes et techniciens sous l'accusation d'insultes au ministre de la communication, Hamid Grine.
La plainte contre Mohamed Chergui a été déposée deux mois après son licenciement sans que la procédure qui lui donne droit de se défendre devant un conseil de discipline ait été respectée. Le journaliste avait saisi l'inspection du travail qui a dressé un PV de non-conciliation et se préparait à déposer plainte au niveau de la section social du tribunal d'Oran.
Le journaliste qui gérait une page hebdomadaire sur l'islam avait repris l'article d'un chercheur européen sur les expressions coraniques qui a été considéré par la direction du journal comme une "atteinte" au prophète.
huffingpost
article du 3 mars 2015
Des avocats d'Oran et d'Alger se sont constitués pour la défense de Mohamed Chergui qui a été jugé et condamné sans "même avoir été entendu par le juge d'instruction" suite à une plainte du journal El-Djamhouria (La République) déposée auprès du doyen des juges d'instruction.
Autre anomalie relevée : le journaliste n'avait pas reçu de convocation pour assister à son procès. La direction du journal El Djamhouria a, pour rappel, déposé une autre plainte contre 6 journalistes et techniciens sous l'accusation d'insultes au ministre de la communication, Hamid Grine.
La plainte contre Mohamed Chergui a été déposée deux mois après son licenciement sans que la procédure qui lui donne droit de se défendre devant un conseil de discipline ait été respectée. Le journaliste avait saisi l'inspection du travail qui a dressé un PV de non-conciliation et se préparait à déposer plainte au niveau de la section social du tribunal d'Oran.
Le journaliste qui gérait une page hebdomadaire sur l'islam avait repris l'article d'un chercheur européen sur les expressions coraniques qui a été considéré par la direction du journal comme une "atteinte" au prophète.
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article du 3 mars 2015
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