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Le Parisien 17 Mars 2015, 16h58 | MAJ : 17 Mars 2015, 17h52
Sans surprise, la proposition de loi des députés PS et UMP Alain Claeys et Jean Leonetti, qui instaure un droit à une sédation profonde pour les malades en phase terminale, a été adoptée par l'Assemblée mardi après-midi avec un large consensus.
Après deux jours de débats la semaine dernière, les députés ont voté en première lecture, par 436 voix contre 34, la proposition de loi des députés PS et UMP Alain Claeys et Jean Leonetti.
Ce texte prévoie le recours dans certains cas à une «sédation profonde et continue» de malades en fin de vie, et rend contraignant les «directives anticipées» que chacun peut écrire pour refuser l'acharnement thérapeutique.
«Dormir avant de mourir pour ne pas souffrir» : Jean Leonetti, déjà auteur de la loi de 2005 contre l'acharnement thérapeutique, résume ainsi cette proposition de loi qui consacre une des promesses de campagne de François Hollande. Celui-ci s'était engagé à permettre à des malades atteints d'une maladie incurable, «provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable», de «bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité».
Incident dans l'hémicycle juste avant le vote
Ce vote dans l'hémicycle a été perturbé par un bref incident juste avant les résultats du scrutin. Des inconnus ont jeté depuis les tribunes sur des députés de gauche des bouts de papier, sur lesquels était imprimé «Non à l'euthanasie» et «R comme résistance». «Ne vous en faites pas, nous engagerons les poursuites que cela mérite», a déclaré depuis le perchoir le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, alors que des députés s'étaient levés pour protester contre cette action.
Cet incident n'a pas empêché un vote massif en faveur du texte de loi. Selon l'analyse du scrutin publié sur le site de l'Assemblée : 253 députés socialistes, UMP, UDI et Front de gauche ont voté pour la proposition de loi. 83 députés se sont abstenus, dont la plupart des écologistes et des radicaux de gauche. La plupart des 34 votes contre sont des élus UMP, minoritaires dans leur groupe.
Sans surprise, la proposition de loi des députés PS et UMP Alain Claeys et Jean Leonetti, qui instaure un droit à une sédation profonde pour les malades en phase terminale, a été adoptée par l'Assemblée mardi après-midi avec un large consensus.
Après deux jours de débats la semaine dernière, les députés ont voté en première lecture, par 436 voix contre 34, la proposition de loi des députés PS et UMP Alain Claeys et Jean Leonetti.
Ce texte prévoie le recours dans certains cas à une «sédation profonde et continue» de malades en fin de vie, et rend contraignant les «directives anticipées» que chacun peut écrire pour refuser l'acharnement thérapeutique.
«Dormir avant de mourir pour ne pas souffrir» : Jean Leonetti, déjà auteur de la loi de 2005 contre l'acharnement thérapeutique, résume ainsi cette proposition de loi qui consacre une des promesses de campagne de François Hollande. Celui-ci s'était engagé à permettre à des malades atteints d'une maladie incurable, «provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable», de «bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité».
Incident dans l'hémicycle juste avant le vote
Ce vote dans l'hémicycle a été perturbé par un bref incident juste avant les résultats du scrutin. Des inconnus ont jeté depuis les tribunes sur des députés de gauche des bouts de papier, sur lesquels était imprimé «Non à l'euthanasie» et «R comme résistance». «Ne vous en faites pas, nous engagerons les poursuites que cela mérite», a déclaré depuis le perchoir le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, alors que des députés s'étaient levés pour protester contre cette action.
Cet incident n'a pas empêché un vote massif en faveur du texte de loi. Selon l'analyse du scrutin publié sur le site de l'Assemblée : 253 députés socialistes, UMP, UDI et Front de gauche ont voté pour la proposition de loi. 83 députés se sont abstenus, dont la plupart des écologistes et des radicaux de gauche. La plupart des 34 votes contre sont des élus UMP, minoritaires dans leur groupe.