C'est l'âme vagabonde que je m'adonne aux prémices
Celles du rouge au corps, amatrice des vieux vices
J'arbore mes tenues en tout genre, sans admiratrice
Mais je fais le trottoir, alors je suis factice...
C'est surtout le soir venu, à la tombée de leurs masques
Que je frôle, que je file et surtout que je démasque
Les biens pensants du jour et ceux qui au final sans remarques
Me disent "Tu fais le trottoir", en pensant me donner une claque
Je ne suis pas mère, ni soeur, ni tante, ni enfant,
On se doit de renier dans la logique des mœurs, celui de l'argent
Ils me traitent de passagère, et s'oublient eux même clients
Mais "je fais le trottoir", donc me taire est plus tentant
Jamais ces lâches de la morale ne me verront comme un être cher,
Je ne suis qu'une image qu'on viole, un vulgaire tas de chair
Qu'on s'empresse de quitter une fois qu'on finit l'affaire
Alors oui je fais le trottoir, mais comparé à vous, moi, c'est éphémère.
Celles du rouge au corps, amatrice des vieux vices
J'arbore mes tenues en tout genre, sans admiratrice
Mais je fais le trottoir, alors je suis factice...
C'est surtout le soir venu, à la tombée de leurs masques
Que je frôle, que je file et surtout que je démasque
Les biens pensants du jour et ceux qui au final sans remarques
Me disent "Tu fais le trottoir", en pensant me donner une claque
Je ne suis pas mère, ni soeur, ni tante, ni enfant,
On se doit de renier dans la logique des mœurs, celui de l'argent
Ils me traitent de passagère, et s'oublient eux même clients
Mais "je fais le trottoir", donc me taire est plus tentant
Jamais ces lâches de la morale ne me verront comme un être cher,
Je ne suis qu'une image qu'on viole, un vulgaire tas de chair
Qu'on s'empresse de quitter une fois qu'on finit l'affaire
Alors oui je fais le trottoir, mais comparé à vous, moi, c'est éphémère.
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