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DAHO OULD KABLIA, PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION DES ANCIENS DU MALG
"C'est à l'Histoire de dire la vérité"
Il a annoncé l'édition prochaine d'un livre où des documents inédits seront publiés sur les négociations d'Evian.
Le président de l'Association des anciens du Malg (Ministère de l'armement et des liaisons générales), Daho Ould Kablia, refuse de polémiquer sur les sujets de l'histoire de la Révolution nationale (1954-1962). Interpellé sur cette question hier, en marge du Forum d'El Moudjahid, il a affirmé que «c'est à l'Histoire de dire ses vérités sur Amirouche, Abane et les autres».
Le président de l'Association des anciens du Malg a annoncé, en outre, l'édition prochaine d'un livre sur l'histoire de cette guerre où des documents inédits seront publiés. Il s'agit notamment de documents concernant les négociations d'Evian entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra) et la France, surtout ceux produits par le Malg.
L'orateur a évoqué des dossiers relatifs à la question du Sahara et de l'exploitation des hydrocarbures, confectionnés par le Malg après avoir consulté des experts en la matière, dont un responsable du géant italien ENI.
Pour M.Ould Kablia, jamais le peuple algérien ne s'est soulevé, à travers son histoire, pour défendre la cause nationale comme il l'a fait en 1954. Il explique que les révoltes populaires menées depuis l'occupation française en 1830 étaient circonscrites dans des espaces territoriaux mais ne concernaient pas toute l'Algérie. «Même la résistance de l'Emir Abdelkader était pour un territoire et non pour une nation», a-t-il soutenu.
Ould Kablia qui est invité au Forum d'El Moudjahid pour parler de «la victoire militaire et diplomatique de l'ALN et du FLN» à l'occasion de la Journée de la victoire (19 mars) est revenu longuement sur le processus des négociations entre les Algériens et les Français, qui ont abouti à la signature de l'accord de cessez-le-feu le 18 mars 1962 à Evian, en Suisse.
Ce processus a été parsemé d'embûches en raison des manoeuvres de la France qui propose à chaque fois une sortie de crise qui arrange ses intérêts exclusifs.
L'orateur souligne que le premier plus grand tournant de la quête de l'indépendance, après des années de guerre, est intervenu le 19 septembre 1959 lorsque le général de Gaulle a reconnu le droit de l'Algérie à l'autodétermination.
«C'était une grande surprise, un grand tournant», a-t-il dit.
Mais d'ici le 18 mars 1962, la guerre a continué. Les tentatives de la France de séparer le Nord et le Sud et d'imposer un autre interlocuteur (le MNA de Messali Hadj) que le FLN ont toutes été vouées à l'échec, devant la détermination des meneurs de la révolution d'arracher l'Indépendance nationale.
Le deuxième tournant s'est produit en 1961 lorsque le même De Gaulle a reconnu l'algérianité du Sahara. «De Gaulle savait que l'indépendance était inévitable mais il a dit que c'est au peuple de choisir à travers un référendum», précise le président de l'Association des anciens du Malg.
Ce dernier a mis en exergue le «grand rôle» joué par la Suisse dans les négociations entre les deux parties.
Les négociations ont abouti à la signature le 18 mars 1962, par Krim Belkacem, président de la délégation du Gpra et les Français, des accords d'Evian qui ont mis fin à une guerre qui a duré près de sept ans et demi. Le cessez-le-feu est entré en vigueur le lendemain, soit le 19 Mars 1962.
Par Karim AIMEUR
l'expression dz
"C'est à l'Histoire de dire la vérité"
Il a annoncé l'édition prochaine d'un livre où des documents inédits seront publiés sur les négociations d'Evian.
Le président de l'Association des anciens du Malg (Ministère de l'armement et des liaisons générales), Daho Ould Kablia, refuse de polémiquer sur les sujets de l'histoire de la Révolution nationale (1954-1962). Interpellé sur cette question hier, en marge du Forum d'El Moudjahid, il a affirmé que «c'est à l'Histoire de dire ses vérités sur Amirouche, Abane et les autres».
Le président de l'Association des anciens du Malg a annoncé, en outre, l'édition prochaine d'un livre sur l'histoire de cette guerre où des documents inédits seront publiés. Il s'agit notamment de documents concernant les négociations d'Evian entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra) et la France, surtout ceux produits par le Malg.
L'orateur a évoqué des dossiers relatifs à la question du Sahara et de l'exploitation des hydrocarbures, confectionnés par le Malg après avoir consulté des experts en la matière, dont un responsable du géant italien ENI.
Pour M.Ould Kablia, jamais le peuple algérien ne s'est soulevé, à travers son histoire, pour défendre la cause nationale comme il l'a fait en 1954. Il explique que les révoltes populaires menées depuis l'occupation française en 1830 étaient circonscrites dans des espaces territoriaux mais ne concernaient pas toute l'Algérie. «Même la résistance de l'Emir Abdelkader était pour un territoire et non pour une nation», a-t-il soutenu.
Ould Kablia qui est invité au Forum d'El Moudjahid pour parler de «la victoire militaire et diplomatique de l'ALN et du FLN» à l'occasion de la Journée de la victoire (19 mars) est revenu longuement sur le processus des négociations entre les Algériens et les Français, qui ont abouti à la signature de l'accord de cessez-le-feu le 18 mars 1962 à Evian, en Suisse.
Ce processus a été parsemé d'embûches en raison des manoeuvres de la France qui propose à chaque fois une sortie de crise qui arrange ses intérêts exclusifs.
L'orateur souligne que le premier plus grand tournant de la quête de l'indépendance, après des années de guerre, est intervenu le 19 septembre 1959 lorsque le général de Gaulle a reconnu le droit de l'Algérie à l'autodétermination.
«C'était une grande surprise, un grand tournant», a-t-il dit.
Mais d'ici le 18 mars 1962, la guerre a continué. Les tentatives de la France de séparer le Nord et le Sud et d'imposer un autre interlocuteur (le MNA de Messali Hadj) que le FLN ont toutes été vouées à l'échec, devant la détermination des meneurs de la révolution d'arracher l'Indépendance nationale.
Le deuxième tournant s'est produit en 1961 lorsque le même De Gaulle a reconnu l'algérianité du Sahara. «De Gaulle savait que l'indépendance était inévitable mais il a dit que c'est au peuple de choisir à travers un référendum», précise le président de l'Association des anciens du Malg.
Ce dernier a mis en exergue le «grand rôle» joué par la Suisse dans les négociations entre les deux parties.
Les négociations ont abouti à la signature le 18 mars 1962, par Krim Belkacem, président de la délégation du Gpra et les Français, des accords d'Evian qui ont mis fin à une guerre qui a duré près de sept ans et demi. Le cessez-le-feu est entré en vigueur le lendemain, soit le 19 Mars 1962.
Par Karim AIMEUR
l'expression dz
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