Le Tribunal arbitral de sport (TAS) a entamé depuis hier l’examen de l’appel déposé par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) contre les sanctions que lui a infligées la Confédération africaine de football (CAF) suite à la non-organisation de l’édition 2015 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc, en raison de l'épidémie du virus Ebola. Tarek Najem, secrétaire général de la FRMF, et son adjoint, Mohamed Horane, sont à Zurich pour suivre les péripéties de ce dossier très sensible. C’est tout le football marocain qui retient son souffle espérant que les nouvelles qui viendront de Zurich lui seront favorables.
La bataille juridique opposant la FRMF et la CAF a débuté mardi à Zurich au Tribunal arbitral du sport. Les avocats de la partie marocaine et ceux de la CAF vont s’affronter et exposer chacune ses arguments devant trois juges du tribunal de Zurich. Selon nos informations, la Fédération royale marocaine de football, qui joue gros dans cette affaire, a préparé un dossier blindé qu’elle a transmis à son avocat suisse. Ce dossier relate avec détails les péripéties de cette affaire accompagnée des mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé qui avait à l’époque appelé à éviter tous les rassemblements de masse.
Un appel entendu par plusieurs pays du continent qui ont annulé plusieurs événements sportifs, culturels et économiques en raison de la menace du virus Ebola.
Au total, 14 événements d’envergure internationaux ont été annulés. C’est le cas par exemple du Tour du Faso, du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’emploi qui était prévu également au Burkina Faso, de la Conférence stratégique de l’Union postale universelle (UPU) qui devait se tenir à Abidjan ou encore le Team USA qui a annulé son voyage à Dakar…
La défense marocaine devra également mettre en avant les investissements colossaux réalisés par le Maroc pour accueillir la CAN et les pertes qu’il a subies du fait du retrait injuste de l'organisation, seulement parce qu’il a réclamé un report. Le Maroc ne manque pas d’arguments qu’il faudra bien exploiter pour montrer sa bonne foi. C’est tout le contraire de la CAF qui a privilégié ses intérêts économiques à la santé publique. Certes, la CAF va pointer du doigt le maintien des liaisons de RAM avec plusieurs pays touchés par l’épidémie, mais là encore le Maroc a agi en faveur de l’intérêt de ces pays qui étaient pratiquement coupés du reste du monde. C’est une bataille sans merci qui se déroule depuis hier à Zurich entre les avocats de la FRMF et ceux de la CAF.
Abderrahman Ichi
La bataille juridique opposant la FRMF et la CAF a débuté mardi à Zurich au Tribunal arbitral du sport. Les avocats de la partie marocaine et ceux de la CAF vont s’affronter et exposer chacune ses arguments devant trois juges du tribunal de Zurich. Selon nos informations, la Fédération royale marocaine de football, qui joue gros dans cette affaire, a préparé un dossier blindé qu’elle a transmis à son avocat suisse. Ce dossier relate avec détails les péripéties de cette affaire accompagnée des mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé qui avait à l’époque appelé à éviter tous les rassemblements de masse.
Un appel entendu par plusieurs pays du continent qui ont annulé plusieurs événements sportifs, culturels et économiques en raison de la menace du virus Ebola.
Au total, 14 événements d’envergure internationaux ont été annulés. C’est le cas par exemple du Tour du Faso, du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’emploi qui était prévu également au Burkina Faso, de la Conférence stratégique de l’Union postale universelle (UPU) qui devait se tenir à Abidjan ou encore le Team USA qui a annulé son voyage à Dakar…
La défense marocaine devra également mettre en avant les investissements colossaux réalisés par le Maroc pour accueillir la CAN et les pertes qu’il a subies du fait du retrait injuste de l'organisation, seulement parce qu’il a réclamé un report. Le Maroc ne manque pas d’arguments qu’il faudra bien exploiter pour montrer sa bonne foi. C’est tout le contraire de la CAF qui a privilégié ses intérêts économiques à la santé publique. Certes, la CAF va pointer du doigt le maintien des liaisons de RAM avec plusieurs pays touchés par l’épidémie, mais là encore le Maroc a agi en faveur de l’intérêt de ces pays qui étaient pratiquement coupés du reste du monde. C’est une bataille sans merci qui se déroule depuis hier à Zurich entre les avocats de la FRMF et ceux de la CAF.
Abderrahman Ichi
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