Ils marchent le souffle coupé, leur pas saccadés
A bout de nerfs, essoufflés, les regardant nous crever
Ils se suivent les yeux fermés, s’aiment et aiment prier
La croix des damnés ou le croissant des illuminés
Nous sommes là condamnés, devant à s’émerveiller
Les brêles de ces nouvelles années, celles qui nous ont échappées…
Le sang se nourrit du sang, la haine de la haine également
Quant est-il, Diable, de ces savants ? Ceux qui achèvent nos battements
D’un coup de lame, de compliment, ils nous expédient dans le firmament
Ils évincent nos rêves tout doucement, se rient de nous jusqu’à l’épuisement
Ils suintent la félonie et ce sans vêtement, et se vantent en aboyant
A la gloire de la patrie, d’un fratricide exhumant, ils écoutent docilement
La voie du sage, la voix du mal, la voie des schizoïdes séminales
Qui les ligue corps et âmes, à devenir de tendres êtres acéphales
Dociles à l’arrogance, à l’amalgame, doués de froideur et d’idéal
Ce sont nous désormais les infâmes, marchant vers cet autel glacial
Voici notre mélodrame : nos frères, ces images subliminales
La croix, sur laquelle on damne, le croissant et ces douces flammes…
A bout de nerfs, essoufflés, les regardant nous crever
Ils se suivent les yeux fermés, s’aiment et aiment prier
La croix des damnés ou le croissant des illuminés
Nous sommes là condamnés, devant à s’émerveiller
Les brêles de ces nouvelles années, celles qui nous ont échappées…
Le sang se nourrit du sang, la haine de la haine également
Quant est-il, Diable, de ces savants ? Ceux qui achèvent nos battements
D’un coup de lame, de compliment, ils nous expédient dans le firmament
Ils évincent nos rêves tout doucement, se rient de nous jusqu’à l’épuisement
Ils suintent la félonie et ce sans vêtement, et se vantent en aboyant
A la gloire de la patrie, d’un fratricide exhumant, ils écoutent docilement
La voie du sage, la voix du mal, la voie des schizoïdes séminales
Qui les ligue corps et âmes, à devenir de tendres êtres acéphales
Dociles à l’arrogance, à l’amalgame, doués de froideur et d’idéal
Ce sont nous désormais les infâmes, marchant vers cet autel glacial
Voici notre mélodrame : nos frères, ces images subliminales
La croix, sur laquelle on damne, le croissant et ces douces flammes…
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