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Quelques heures après l'intervention de M.Saâdani, son parti rend public un communiqué où il s'attaque à l'opposition et soutient les démarches du président.
Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a apporté, hier, le soutien de son parti au dernier message du chef de l'Etat dans lequel l'opposition est descendue en flammes, accusée de vouloir prendre le pouvoir à tout prix.
Intervenant à l'ouverture d'une conférence régionale sur la formation politique à l'hôtel Riadh de Sidi Fredj (Alger), M.Saâdani a repris l'esprit du message présidentiel, en soutenant que l'opposition «menace la sécurité et la stabilité du pays». Pour lui, il n'y a aucune menace contre l'opposition dans le discours de Bouteflika. Il s'agit plutôt de mise en garde que de menaces. «Le président a mis en garde, avec force, parce que la question a dépassé les lignes rouges», a-t-il expliqué. «Le président parle de l'application de la loi. Qui a peur de l'application de la loi, à part les hors-la-loi? Quand il parle de fermeté, celle-ci passe par la loi et la justice», a-t-il précisé, estimant que le message a été mal compris par certains. «Il (Bouteflika, Ndlr) a parlé de l'unité nationale. Ce n'est pas une menace. Il a parlé de la sécurité du pays puisque c'est le chef suprême des forces armées, le premier magistrat et le président de la République», a-t-il ajouté.
Qualifiant les opposants de «marchands politiques», il a ajouté que cette opposition veut faire un complot «au nom de la démocratie». L'orateur a appelé à «moraliser» la vie politique nationale, citant parmi les actions qui peuvent être entreprises pour la mise en oeuvre des avertissements du président contre l'opposition, le dépôt de plainte contre les partis d'opposition pour «menace de sécurité du pays». A cause de cette opposition, l'orateur estime que «la sécurité du pays est en danger». Dans son réquisitoire contre les partis de l'opposition, notamment ceux qui réclament une élection présidentielle anticipée, le patron du FLN leur reproche également l'absence de base militante.
«Celui qui a un agrément vous dit qu'il a un parti politique alors qu'il n'a aucune base», a-t-il dit, citant nommément certains leaders de partis de l'opposition.
Sur un autre plan, le secrétaire général du FLN, après une longue éclipse, est revenu à la charge pour réclamer le droit de son parti à former le gouvernement, en sa qualité de parti majoritaire.
Profitant de la tribune qui lui est offerte, M.Saâdani a réitéré cette revendication qui est devenue son cheval de bataille depuis son installation à la tête du parti, fin août 2013. Après l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et l'accession de Bouteflika au quatrième mandat, M.Saâdani n'a manqué aucune occasion pour demander ce droit de former le gouvernement.
L'argument est toujours le même: c'est la qualité du parti majoritaire qui est à chaque fois avancée. Hier, il a regretté que cet état de fait (un parti majoritaire ne forme pas le gouvernement) n'existe qu'en Algérie. Par la même occasion, le premier responsable du FLN a indiqué qu'un remaniement ministériel aura lieu prochainement, mais sans fixer aucune échéance. Il a déjà fait de telles annonces à plusieurs reprises sans que rien ne se concrétise pour le moment. «On ne sait pas quand ce remaniement aura lieu», a-t-il dit. Concernant le projet de révision constitutionnelle, qui tarde à voir le jour, l'orateur a indiqué que le projet est entre les mains du président de la République qui «sait quand et comment le projet sera concrétisé».
Par Karim AIMEUR
l'expression dz
Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a apporté, hier, le soutien de son parti au dernier message du chef de l'Etat dans lequel l'opposition est descendue en flammes, accusée de vouloir prendre le pouvoir à tout prix.
Intervenant à l'ouverture d'une conférence régionale sur la formation politique à l'hôtel Riadh de Sidi Fredj (Alger), M.Saâdani a repris l'esprit du message présidentiel, en soutenant que l'opposition «menace la sécurité et la stabilité du pays». Pour lui, il n'y a aucune menace contre l'opposition dans le discours de Bouteflika. Il s'agit plutôt de mise en garde que de menaces. «Le président a mis en garde, avec force, parce que la question a dépassé les lignes rouges», a-t-il expliqué. «Le président parle de l'application de la loi. Qui a peur de l'application de la loi, à part les hors-la-loi? Quand il parle de fermeté, celle-ci passe par la loi et la justice», a-t-il précisé, estimant que le message a été mal compris par certains. «Il (Bouteflika, Ndlr) a parlé de l'unité nationale. Ce n'est pas une menace. Il a parlé de la sécurité du pays puisque c'est le chef suprême des forces armées, le premier magistrat et le président de la République», a-t-il ajouté.
Qualifiant les opposants de «marchands politiques», il a ajouté que cette opposition veut faire un complot «au nom de la démocratie». L'orateur a appelé à «moraliser» la vie politique nationale, citant parmi les actions qui peuvent être entreprises pour la mise en oeuvre des avertissements du président contre l'opposition, le dépôt de plainte contre les partis d'opposition pour «menace de sécurité du pays». A cause de cette opposition, l'orateur estime que «la sécurité du pays est en danger». Dans son réquisitoire contre les partis de l'opposition, notamment ceux qui réclament une élection présidentielle anticipée, le patron du FLN leur reproche également l'absence de base militante.
«Celui qui a un agrément vous dit qu'il a un parti politique alors qu'il n'a aucune base», a-t-il dit, citant nommément certains leaders de partis de l'opposition.
Sur un autre plan, le secrétaire général du FLN, après une longue éclipse, est revenu à la charge pour réclamer le droit de son parti à former le gouvernement, en sa qualité de parti majoritaire.
Profitant de la tribune qui lui est offerte, M.Saâdani a réitéré cette revendication qui est devenue son cheval de bataille depuis son installation à la tête du parti, fin août 2013. Après l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et l'accession de Bouteflika au quatrième mandat, M.Saâdani n'a manqué aucune occasion pour demander ce droit de former le gouvernement.
L'argument est toujours le même: c'est la qualité du parti majoritaire qui est à chaque fois avancée. Hier, il a regretté que cet état de fait (un parti majoritaire ne forme pas le gouvernement) n'existe qu'en Algérie. Par la même occasion, le premier responsable du FLN a indiqué qu'un remaniement ministériel aura lieu prochainement, mais sans fixer aucune échéance. Il a déjà fait de telles annonces à plusieurs reprises sans que rien ne se concrétise pour le moment. «On ne sait pas quand ce remaniement aura lieu», a-t-il dit. Concernant le projet de révision constitutionnelle, qui tarde à voir le jour, l'orateur a indiqué que le projet est entre les mains du président de la République qui «sait quand et comment le projet sera concrétisé».
Par Karim AIMEUR
l'expression dz
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