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L’économie algérienne frappée par la récession ?

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  • L’économie algérienne frappée par la récession ?

    Coup sur coup, deux informations sont venues confirmer le malaise latent de l’économie algérienne.

    Jeudi dernier, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Laksaci, confirmait l’érosion des réserves financières du pays. Il a précisé que les réserves officielles de change de l’Algérie se sont réduites à 179 milliards de dollars à fin décembre 2014, contre 194 milliards de dollars un an plus tôt. Soit une perte de 15 milliards de dollars en une année.

    Les réserves de change qui couvraient à l’époque 40 mois d’importation ont fondu comme neige au soleil. Le lendemain, une dépêche de l’APS annonçait, sur la foi de données statistiques fournies par les douanes algériennes, que la balance commerciale de l’Algérie a enregistré un déficit de 341 millions de dollars durant les deux premiers mois de l’année 2015, contre un excédent de 1,71 milliard de dollars à la même période de 2014.

    Un économiste algérien établi en France conteste ce chiffre et indique que le déficit se situe en réalité à 2 milliards de dollars. Cet économiste s’appuie sur les chiffres du ministère des Finances qui sont en contradiction avec ceux avancés par l’APS et la Douane. Selon les chiffres publiés sur le site Internet du ministère, les exportations se sont établies à 5,695 milliards de dollars (dont 5,152 milliards d’hydrocarbures) et non à 7,72 milliards (7,24 milliards d’hydrocarbures) comme avancé par l’APS.

    Les importations sont de l’ordre de 8,015 milliards de dollars, selon la source ministérielle, soit un peu moins que les 8,06 milliards annoncés par l’APS. Parallèlement, les exportations hydrocarbures ont fortement reculé durant les deux premiers mois de l’année en cours. Elles ont subi un net repli de 30,31%, soit près de 3,15 milliards de dollars, en comparaison avec la même période de 2014.

    L’Algérie, qui tire la majeure partie de ses revenus des exportations d’hydrocarbures, est confrontée non seulement à une conjoncture difficile marquée par une baisse des prix du pétrole entamée depuis le mois de juin de l’année écoulée, mais aussi à un ralentissement de sa production en hydrocarbures. Les comptes du pays commencent à plonger dans le rouge en raison de la chute des investissements étrangers et des recettes pétrolières, premier pourvoyeur en devises.

    La crise financière et économique a durement frappé le pays, même si l’onde de choc l’a atteint avec un certain retard. Doit-on pour autant dire que la situation financière du pays est devenue inquiétante et que les grands projets sont menacés ? Selon l’ex-Chef de gouvernement Ahmed Benbitour, l’économie est de plus en plus fragile, caractérisée par une richesse providentielle, menacée par des changements lourds de conséquences.

    Les réserves connaîtront, indéniablement, une tendance à la baisse avec en contrepartie une augmentation significative des importations en biens de consommation et de services de toutes sortes. De plus, une récente étude menée par la Banque africaine de développement (BAD) estime que « la croissance de l’Algérie reste en deçà de son potentiel, tant le pays dispose d’importants atouts ».

    Pour la BAD, malgré un important potentiel, l’Algérie reste toujours confrontée à d’énormes défis. Même si elle reste solide, la position extérieure de l’Algérie a commencé à présenter, souligne la BAD, « des signes d’essoufflement ».

    Or, l’économie algérienne se trouve confrontée à trois défis : atteindre une croissance économique de 7% à l’horizon 2019, rompre avec le caractère de pays mono-exportateur d’hydrocarbures et relancer une industrie tombée au-dessous de 5% du PIB.
    Le Jeune Independant

  • #2
    Bonjour tout le monde !

    Les réserves de change qui couvraient à l’époque 40 mois d’importation ont fondu comme neige au soleil.

    Les comptes du pays commencent à plonger dans le rouge

    La crise financière et économique a durement frappé le pays, même si l’onde de choc l’a atteint avec un certain retard.

    Les réserves connaîtront, indéniablement, une tendance à la baisse

    Même si elle reste solide, la position extérieure de l’Algérie a commencé à présenter, souligne la BAD, « des signes d’essoufflement ».
    Que de contradictions !

    Un article yoyo ,wakila rani ghalet

    A+.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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    • #3
      Une économie rentière ne peut tomber en récession, elle est inexistante. Le pays coule et c'est tout.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        Bonsoir

        Envoyé par arayzon
        Que de contradictions !
        Il n'y a pas de contradictions entre les 5 phrases que t'as cité!

        Elles décrivent toutes la même tendance: la dégradation de la santé financière de l'Algérie. Cette tendance négative est d'ailleurs illustrée par le déficit commercial enregistré par l'Algérie durant janvier/février. L'Algérie exporte très peu hors hydrocarbures et importe énormement. Et vu la baisse du prix du pétrole, l'année 2015 risque d'être difficile pour l'Algérie.

        Cette perspective inquiétante explique d'ailleurs l'entêtement du maffieux Bouteflika à lancer rapidement l'exploitation des gaz de schiste malgré l'opposition de la population.

        Après 15 ans de pouvoir du maffieux incompétent Bouteflika, l'Algérie demeure parmi les pays les moins attractifs pour les investisseurs étrangers.

        Commentaire


        • #5
          Que de contradictions !
          Ce n'est pas contradictoire, l'article mets simplement le doigt sur le ralentissement de l'économie algérienne, il démontre que la baisse des recettes des hydrocarbures commencent à se faire ressentir sur les caisses de l'état, les entrées financières baisses, mais les dépenses restent les même, ce qui a pour conséquence de demander à puiser dans les réserves.

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          • #6
            Hbibna nassim bonsoir !

            Il n'y a pas de contradictions entre les 5 phrases que t'as cité!
            Voilà ce qu'on lis :

            Les réserves de change qui couvraient à l’époque 40 mois d’importation ont fondu comme neige au soleil.
            Plus loin :

            Il a précisé que les réserves officielles de change de l’Algérie se sont réduites à 179 milliards de dollars à fin décembre 2014, contre 194 milliards de dollars un an plus tôt. Soit une perte de 15 milliards de dollars en une année.
            Soit 8 % dans ce cas on ne peut parler de "fonte des neiges"...
            D'ailleurs ces réserves génèrent du bonus avec un taux d’Intérêt annuel de 5 % .
            Ceci expliquant les 4 autres contradictions qui suivent.

            A+.
            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
            .
            Merci.
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            • #7
              iridium bonsoir !

              le ralentissement de l'économie algérienne
              Ce n'est pas l'avis du Forum économique mondial (WEF)


              Le Maghreb au top 10 des pays les plus compétitifs en Afrique

              Au niveau des pays du Maghreb, le Maroc (72ème) est classé 1er, suivi par l’Algérie (79ème) , la Tunisie (87ème), la Libye (126ème) et la Mauritanie (141ème).

              Trois pays du Maghreb figurent dans le top 10 des pays les plus compétitifs en Afrique, selon le classement mondial de la compétitivité, établi tous les ans par le Forum économique mondial (WEF).

              Selon le classement WEF 2014, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie sont parmi les économies les plus compétitives du continent africain. Ces trois pays du Maghreb sont classés respectivement 4éme, 6éme et 7éme à l’échelle africaine.

              Au Top 10 africain, l’Ile Maurice (39ème au classement mondial) occupe le haut du podium, suivie par l’Afrique du Sud (56èmel), le Rwanda (62ème), le Maroc (72ème), le Botswana (74ème) , l’Algérie (79ème) , la Tunisie (87ème), la Namibie (88ème), le Kenya (90ème) et la Zambie (96ème)
              Au niveau de la région MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord), le Maghreb figure aussi dans le Top 10, représenté par le Maroc et l’Algérie qui complètent le classement, respectivement à 9ème et 10ème place.

              Evolutions différenciées au Maghreb

              Au niveau des pays du Maghreb, le Maroc (72ème) est classé 1er, suivi par l’Algérie (79ème) , la Tunisie (87ème), la Libye (126ème) et la Mauritanie (141ème).

              Les économies du Maghreb ont connu des évolutions différenciées. Le Maroc a amélioré son score en gagnant ainsi 5 places par rapport à 2013, mais reste loin de son classement à la 70ème place de 2012. L’Algérie a fait un exploit considérable en gagnant 21 places par rapport à son classement 2013 tandis que la Tunisie a perdu 4 places, de même que la Libye qui dégringole de 18 places en raison de la situation sécuritaire et politique très tendue, alors que la Mauritanie stagne à la 141ème.

              Le rapport évalue la situation économique de 144 pays dans le monde selon 12 critères possédant 114 variables sur la situation globale de l’économie d’un pays.

              Par Karam Kara-Békir

              Source : maghrebemergent.com
              .........

              ce qui a pour conséquence de demander à puiser dans les réserves.
              Et a quoi servent des réserves de change a ton avis?
              Chadli aurait embrassé ses deux yeux a l'époque du plan d'ajustement structurel qui a couté 400 000 emplois ...

              A+.
              La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
              De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
              .
              Merci.
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              • #8
                Soit 8 % dans ce cas on ne peut parler de "fonte des neiges"...
                8% pour toi c'est peu? en économie, c'est enorme, cela veut dire qu'en plus des dépenses courantes l’Algérie a été obligée d'utiliser 15 milliards de dollars en plus.
                En plus de la baisse du prix du baril, l'algerie produit de moins en moins de pétrole (pres de 25 % en moins en 8 ans).

                Le pays est donc tres fragile:
                Grosso modo, on importe pour 55 milliards de dollars, et on exporte pour 65 milliards de dollars d’hydrocarbures à l’état brut et semi-brut, et moins de trois milliards de produits dits «hors hydrocarbures».
                [...]L’économie algérienne est caractérisée par une faiblesse du tissu productif. Plus de 80% des activités, selon l’ONS, sont concentrées dans le tertiaire, avec une prédominance du commerce de détail. L’industrie représente moins de 5% dans le produit intérieur brut (PIB), et sur ces 5%, plus de 95% sont des PMI-PME peu initiées au management stratégique (dominance des organisations familiales) étouffées par la bureaucratie, croulant souvent sous le poids de la dette, estime le Dr Abderrahmane Mebtoul. L’assainissement des entreprises publiques a coûté au Trésor plus de 60 milliards de dollars entre 1991/2014. 630 milliards de dollars de dépenses publiques programmées (part dinars et part devises), entre 2000/2013, pour un taux de croissance moyen de 3%. Une agriculture peu performante et loin d'être en mesure de couvrir les besoins du pays, l'Algérie importe annuellement entre 10 et 15 milliards dollars de produits alimentaires, dont un tiers en céréales et produits d'origine animale (lait, viandes, bovins sur pied), note ce même expert dans ses différentes contributions consacrées à l’économie du pays.
                Mohamed Koursi
                l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                • #9
                  ernestito bonsoir !

                  Le pays est donc tres fragile
                  Non comme l'a dit notre Ami okba30 "Le pays coule et c'est tout"....

                  N'swisidiw collectivement khir...


                  A+.
                  La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                  De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                  .
                  Merci.
                  " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

                  Commentaire


                  • #10
                    Deux institutions de l'état sous la même tutelle qui communiquent deux chiffres Différents à 2 milliards près , ça mérite une clarification non?

                    Commentaire


                    • #11
                      Ce n'est pas l'avis du Forum économique mondial (WEF)
                      Tu confonds compétitivité et bonne santé économique.

                      Un pays peut disposer d'un bon réseau routier, d'une douane performante, d'un bon réseau télécoms, de lois économiques modernes qui font que ton pays dispose d'une certaine compétitivité.

                      Par contre malgré tout ça ton pays peu subir un ralentissement économique qui peut être dû à une mauvaise conjoncture internationale par exemple: Baisse des prix du pétrole...

                      Actuellement c'est le cas de l'Algérie, ton pays peut être compétitif à un certain niveau, mais vu qu'il dépend du pétrole il suffit d'une baisse des prix pour que l'économie ralentisse.

                      Et a quoi servent des réserves de change a ton avis?
                      Chadli aurait embrassé ses deux yeux a l'époque du plan d'ajustement structurel qui a couté 400 000 emplois ...
                      Je l'ai déjà écrit quand ton économie ralentit (moins de ressource) tu puises dans les réserves de change pour maintenir le même train de vie qu'avant mais ce n'est pas une situation pérenne. Quand tu perds ton travail et que tu n'as plus de ressource (ou alors moins de ressource car tu en a trouvé un autre qui est moins bien payé), tu finis par puiser dans tes économie pour maintenir ton train de vie mais tu sais que ce n'est pas une situation pérenne qui va durer indéfiniment et donc tu fais tout limiter la casse et relancer la machine et retrouver des ressources financières.

                      Donc oui l'Algérie dispose d'une compétitivité relative, mais son économie basée sur le pétrole subit un ralentissement du a la conjoncture des prix, qui oblige le pays à puiser dans ses économies faute d'une solution pérenne immédiate.

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonsoir

                        Envoyé par arayzon
                        Soit 8 % dans ce cas on ne peut parler de "fonte des neiges"...
                        En effet, l'expression "ont fondu comme neige au soleil" est exagérée!
                        Mais n'empêche, 15 milliards $ c'est énorme comme perte pour un pays comme l'Algérie qui dépend énormement des revenus des hydrocarbures.

                        Envoyé par arayzon
                        D'ailleurs ces réserves génèrent du bonus avec un taux d’Intérêt annuel de 5 % .
                        T'es sûr?! Un taux pareil serait jugé comme étant une bonne performance en bourse!

                        Les réserves de change de l'Algérie sont placées en Bons du Trésor en aux Etats-Unis et en Europe, et ce genre de placements rapportent peu. Je ne connais pas les détails des placements algériens, mais le taux d'intérêt d'un Bon du trésor américain à 10 ans par exemple rapporte actuellement 1,92%. En Europe, les taux sont encore plus faibles (0,23% pour l'Allemagne, 0,53% pour la France...etc). Plusieurs pays européens empruntent de l'argent quasiment gratuitement. Dans le cas de la Suisse, c'est encore pire: les pays/banques "paient" la Suisse pour lui prêter de l'argent (taux d'intérêt du Bon du trésor suisse à 10 ans: -0,12%)!

                        Les seuls bons du trésor qui rapportent beaucoup en Occident sont ceux de la Grèce (10,6%), mais il faut être un peu "fou" pour faire confiance au gouvernement grec!

                        Dans une Algérie idéale dirigée par des dirigeants compétents, il aurait été plus pertinent de créer un fonds souverain comme la Norvège par exemple. Le fonds norvégien réalise parfois des rendements de plus de 10% (16% en 2013 et 7,6% en 2014).

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                        • #13
                          il aurait été plus pertinent de créer un fonds souverain comme la Norvège par exemple
                          par Nassim

                          c'était la meilleure solution ,au lieu de les placer en bons de trésor qui ne rapportent pas grand chose surtout quand on soustrait le coût de l'inflation

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                          • #14
                            iridium bonjour !

                            Donc oui l'Algérie dispose d'une compétitivité relative, mais son économie basée sur le pétrole subit un ralentissement du a la conjoncture des prix, qui oblige le pays à puiser dans ses économies faute d'une solution pérenne immédiate.
                            Voilà, tu as résumé la situation sans ambages et loin des tartufferies du journaleux de l'article....

                            A+.
                            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                            .
                            Merci.
                            " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

                            Commentaire


                            • #15
                              L’Algérie dispose d'un matelas confortable de devises qui lui permettra largement de laisser passer la crise.

                              ce qu'il faut espérer c'est qu'elle retienne la leçon pour diversifier son économie. les journaux sont à mon gout trop alarmiste, les prix du pétrole ne resteront pas éternellement bas.

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