Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Attentat de Tunis : plusieurs chefs de la police limogés

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Attentat de Tunis : plusieurs chefs de la police limogés

    Plusieurs responsables de la police, du renseignement et de la sécurité du musée du Bardo, attaqué mercredi dernier, ont été démis de leur fonction lundi suite aux révélations sur les failles de sécurité.
    Le président de la République avait donné le ton ce week-end.
    Dans un entretien accordé à Paris-Match, Béji Caïd Essebsi, qui reconnaissait les «défaillances» de la sécurité tunisienne, promettait des réformes rapides.
    Premiers visés, les services de police et de renseignements, coupables de négligences.
    En visite sur les lieux du drame la nuit dernière, le premier ministre tunisien a «constaté plusieurs lacunes et décidé de limoger un certain nombre de responsables», selon les propos de son chargé de communication.

    Si les noms des personnes écartées n'ont pas été communiqués, l'entourage du premier ministre révèle le licenciement du chef de la police de Tunis ainsi que de celui du musée du Bardo.
    Six commandants de la police ainsi que le chef du renseignement sont également visés par ces sanctions. «Une enquête est en cours.
    Des responsabilités seront précisées», assurait Habib Essid dans un entretien publié aujourd'hui par Le Figaro.
    Le chef du gouvernement y prévenait également que «tous ceux qui n'ont pas effectué leur travail seront sanctionnés».
    Des failles flagrantes

    Et pour cause, la responsabilité de la police comme des renseignements est a priori flagrante. Plusieurs agents assurant la sécurité des lieux seraient partis en pause-café juste avant le drame, laissant le champ libre aux terroristes.
    Une accusation qui vient donner du crédit au témoignage de cette Marseillaise confiant avoir pu entrer dans le musée «comme dans un moulin».
    Les services de surveillance ne sont pas en reste puisque parmi les auteurs de l'attaque, au moins un avait été repéré et suivi par le renseignement tunisien, avant qu'ils n'en perdent la trace.

    Le président tunisien a beau souligner la qualité de l'intervention des forces de l'ordre, limitant ainsi l'ampleur de la catastrophe, les failles dans la sécurité n'en demeurent pas moins criantes.
    Les mesures à venir, qui viennent s'ajouter au plan Hadar de démantèlement des cellules djihadistes, devront être mises en place rapidement dans ce pays très touristique.
    La France a proposé son aide à la Tunisie pour renforcer son système de sécurité.
    Antoine Sillières

  • #2
    Plusieurs responsables de la police, du renseignement et de la sécurité du musée du Bardo, attaqué mercredi dernier, ont été démis de leur fonction lundi suite aux révélations sur les failles de sécurité.
    Pour taper contre des manifestants où des supporters après un match de foot, ils sont fort, par contre pour sécuriser des lieux stratégiques,

    WaaaLou.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Le chef de la cellule à l'origine des attentats, un certain Mohamed lamine guebli, a été arrêté. D'autres éléments en cavale sont activement recherchés dont un algérien et deux marocains.

      Commentaire

      Chargement...
      X