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Un nouveau véhicule de financement doit voir le jour au Maroc, dans les jours prochains. Il concerne spécialement les PME opérant dans le secteur de l’aéronautique. Explications.
Le secteur aéronautique marocain sera, prochainement, doté d’un fonds d’investissement. Celui-ci ressemblera à l’Aerofund français, comme le rapporte le quotidien l’Economiste de ce mardi 24 mars. C’est le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) qui en est à l’origine. Il s'agit d'un véhicule de financement spécialement conçu pour soutenir les filières de sous-traitance de cette industrie en leur facilitant les investissements nécessaires. Les bailleurs de fonds seront, a priori, des institutionnels ainsi que les grosses pointures du secteur, Bombardier, Boeing et Airbus. Cela devrait assurer une disponibilité des pièces pour ces constructeurs qui ont déjà délocalisé une partie de leurs activités. L’Etat, via le Fonds de développement industriel (FDI), participera à alimenter cette enveloppe. En France, l’Aerofund, géré par une société d’investissement, a déjà investi 105 millions d’euros à travers des prises de participation dans le capital des fournisseurs.
Le secteur de l’aéronautique fait partie, au Maroc, de ce qu’on appelle «les métiers mondiaux» et sera, à l’image de l’automobile et du textile, doté très prochainement d’un écosystème, souligne la publication. Le ministère de l’Industrie et le GIMAS aspirent à garantir des marchés à un tissu de PME prometteuses. L’objectif derrière l’Aerofund et l’écosystème est, selon Hamid Benbrahim Al Andaloussi, président du GIMAS, d’atteindre un taux d’intégration de 50% contre 30% actuellement. Le secteur, qui participe à hauteur de 5% dans les exportations du pays, emploie aujourd’hui 11.000 personnes réparties à travers 106 entreprises qui ont réalisé un chiffre d’affaires global de 1,2 milliard de dirhams en 2014. C’est dire qu’il n’a pas encore vraiment pris son envol.
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Le secteur aéronautique marocain sera, prochainement, doté d’un fonds d’investissement. Celui-ci ressemblera à l’Aerofund français, comme le rapporte le quotidien l’Economiste de ce mardi 24 mars. C’est le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) qui en est à l’origine. Il s'agit d'un véhicule de financement spécialement conçu pour soutenir les filières de sous-traitance de cette industrie en leur facilitant les investissements nécessaires. Les bailleurs de fonds seront, a priori, des institutionnels ainsi que les grosses pointures du secteur, Bombardier, Boeing et Airbus. Cela devrait assurer une disponibilité des pièces pour ces constructeurs qui ont déjà délocalisé une partie de leurs activités. L’Etat, via le Fonds de développement industriel (FDI), participera à alimenter cette enveloppe. En France, l’Aerofund, géré par une société d’investissement, a déjà investi 105 millions d’euros à travers des prises de participation dans le capital des fournisseurs.
Le secteur de l’aéronautique fait partie, au Maroc, de ce qu’on appelle «les métiers mondiaux» et sera, à l’image de l’automobile et du textile, doté très prochainement d’un écosystème, souligne la publication. Le ministère de l’Industrie et le GIMAS aspirent à garantir des marchés à un tissu de PME prometteuses. L’objectif derrière l’Aerofund et l’écosystème est, selon Hamid Benbrahim Al Andaloussi, président du GIMAS, d’atteindre un taux d’intégration de 50% contre 30% actuellement. Le secteur, qui participe à hauteur de 5% dans les exportations du pays, emploie aujourd’hui 11.000 personnes réparties à travers 106 entreprises qui ont réalisé un chiffre d’affaires global de 1,2 milliard de dirhams en 2014. C’est dire qu’il n’a pas encore vraiment pris son envol.
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