Tweet
20 Minutes
Les opérations de secours à la suite du crash de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, ce mardi, s'annoncent délicates. L'appareil s'est écrasé dans le massif de l'Estrop, une zone accidentée et difficile d'accès. Les forces de sauvetage vont devoir intervenir sur un site au relief escarpé et en altitude, avec la plus grande vigilance.
Un site difficile d'accès qui requiert l'intervention de professionnels chevronnés
L’A320 s’est écrasé sur le site de Prads-Haute-Bléone, entre Digne et Barcelonnette, dans les Alpes-deHaute-Provence. Une zone «particulièrement accidentée et escarpée» selon Maurice Gardoni, guide de haute montagne qui connaît bien la région et préside le réseau radio secours de Haute-Provence.
«Le site est enneigé, en plus d'être accidenté et difficile d’accès, mais les pelotons spécialisés sont bien formés à ce type d’intervention», explique le service de presse de la gendarmerie nationale. Pour l’heure, le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Jausiers a été déployé. Il épaule trois escadrons de gendarmerie (soit 210 gendarmes), 106 sapeurs-pompiers et une compagnie de CRS dépêchés sur place. La principale difficulté réside dans l'acheminement de tout ce personnel sur le lieu du crash.
Le rôle-clé des hélicoptères
Il n’existe aucun axe routier permettant d’accéder à la zone de l’accident, par conséquent les secours ne peuvent rejoindre le site que par hélicoptère ou à pied. Selon la gendarmerie nationale, six hélicoptères sont sur place, dont cinq sont affectés à la «sanctuarisation du site». Un Puma de l’armée de l’air est chargé de transporter du personnel et du matériel. Ces moyens «permettent d’accéder rapidement au lieu de l’accident», explique l'officier de presse de la gendarmerie.
De la «vigilance» pour «éviter le sur-accident»
L’intervention des hélicoptères en montagne exige une grande vigilance, précise Christophe Rosset, président de SAF Hélicoptères. L’un des appareils de cette société, qui effectue régulièrement des missions de secours en montagne en collaboration avec les forces publiques, est actuellement sur place. La première des priorités est «d’éviter le sur-accident». «Il faut être vigilant et ne pas travailler dans la précipitation, car il y a de nombreux aéronefs dans le ciel ainsi que du personnel au sol, sur une zone qui comporte notamment des risques d’avalanche», souligne-t-il. La couverture neigeuse atteint 80 centimètres dans la zone de l’accident selon la Chaîne météo.
Le secrétaire d'Etat français aux Transports Alain Vidalies ayant confirmé qu'«il n'y a aucun survivant», il ne s'agit pas de travailler dans l'urgence, souligne-t-on également du côté de la gendarmerie nationale.
La météo et l’altitude peuvent ralentir les opérations
L’hélicoptère permet de gagner du temps dans le repérage du site, afin de cibler les zones sécurisées où l’on peut déposer du personnel de secours. La météo peut néanmoins faire obstacle à ces opérations. «En montagne, les problèmes de visibilité sont cruciaux», insiste Christophe Rosset, qui précise que les pilotes doivent bien connaître l’aérologie du site, c’est-à-dire les vents qui le caractérisent.
Une perturbation météorologique annoncée pour mercredi et jeudi pourrait ralentir l’intervention des secours. Autre problème: plus il vole en altitude, moins l’hélicoptère peut transporter de lourdes charges. Un facteur important étant donné que la zone du crash se situe à 1.600 mètres d’altitude, sur une surface d’un hectare.
Premières images de la zone du crash
http://www.dailymotion.com/video/x2k...-du-crash_news
Les opérations de secours à la suite du crash de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings dans les Alpes-de-Haute-Provence, ce mardi, s'annoncent délicates. L'appareil s'est écrasé dans le massif de l'Estrop, une zone accidentée et difficile d'accès. Les forces de sauvetage vont devoir intervenir sur un site au relief escarpé et en altitude, avec la plus grande vigilance.
Un site difficile d'accès qui requiert l'intervention de professionnels chevronnés
L’A320 s’est écrasé sur le site de Prads-Haute-Bléone, entre Digne et Barcelonnette, dans les Alpes-deHaute-Provence. Une zone «particulièrement accidentée et escarpée» selon Maurice Gardoni, guide de haute montagne qui connaît bien la région et préside le réseau radio secours de Haute-Provence.
«Le site est enneigé, en plus d'être accidenté et difficile d’accès, mais les pelotons spécialisés sont bien formés à ce type d’intervention», explique le service de presse de la gendarmerie nationale. Pour l’heure, le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Jausiers a été déployé. Il épaule trois escadrons de gendarmerie (soit 210 gendarmes), 106 sapeurs-pompiers et une compagnie de CRS dépêchés sur place. La principale difficulté réside dans l'acheminement de tout ce personnel sur le lieu du crash.
Le rôle-clé des hélicoptères
Il n’existe aucun axe routier permettant d’accéder à la zone de l’accident, par conséquent les secours ne peuvent rejoindre le site que par hélicoptère ou à pied. Selon la gendarmerie nationale, six hélicoptères sont sur place, dont cinq sont affectés à la «sanctuarisation du site». Un Puma de l’armée de l’air est chargé de transporter du personnel et du matériel. Ces moyens «permettent d’accéder rapidement au lieu de l’accident», explique l'officier de presse de la gendarmerie.
De la «vigilance» pour «éviter le sur-accident»
L’intervention des hélicoptères en montagne exige une grande vigilance, précise Christophe Rosset, président de SAF Hélicoptères. L’un des appareils de cette société, qui effectue régulièrement des missions de secours en montagne en collaboration avec les forces publiques, est actuellement sur place. La première des priorités est «d’éviter le sur-accident». «Il faut être vigilant et ne pas travailler dans la précipitation, car il y a de nombreux aéronefs dans le ciel ainsi que du personnel au sol, sur une zone qui comporte notamment des risques d’avalanche», souligne-t-il. La couverture neigeuse atteint 80 centimètres dans la zone de l’accident selon la Chaîne météo.
Le secrétaire d'Etat français aux Transports Alain Vidalies ayant confirmé qu'«il n'y a aucun survivant», il ne s'agit pas de travailler dans l'urgence, souligne-t-on également du côté de la gendarmerie nationale.
La météo et l’altitude peuvent ralentir les opérations
L’hélicoptère permet de gagner du temps dans le repérage du site, afin de cibler les zones sécurisées où l’on peut déposer du personnel de secours. La météo peut néanmoins faire obstacle à ces opérations. «En montagne, les problèmes de visibilité sont cruciaux», insiste Christophe Rosset, qui précise que les pilotes doivent bien connaître l’aérologie du site, c’est-à-dire les vents qui le caractérisent.
Une perturbation météorologique annoncée pour mercredi et jeudi pourrait ralentir l’intervention des secours. Autre problème: plus il vole en altitude, moins l’hélicoptère peut transporter de lourdes charges. Un facteur important étant donné que la zone du crash se situe à 1.600 mètres d’altitude, sur une surface d’un hectare.
Premières images de la zone du crash
http://www.dailymotion.com/video/x2k...-du-crash_news