Les premiers jours du Forum social mondial, organisé cette semaine sur le campus universitaire El Manar à Tunis, ont été marqués par des perturbations venant d’un groupe de personnes portant les couleurs de l’Algérie, ont indiqué les membres du comité international du FSM.
Des dizaines de personnes auraient perturbé des ateliers et des stands à plusieurs reprises.
"Nous avons constaté la présence d’un groupe de perturbateurs qui n’a rien à voir avec les valeurs du forum social" a déclaré Mohieddine Cherbib, membre de l’organisation après avoir insisté sur "le refus catégorique de la violence".
Selon plusieurs témoins, le groupe de personnes, portant des casquettes et des T-shirts aux couleurs de l’Algérie, sont entrés dans plusieurs stands tenus par des associations marocaines en criant des slogans en référence au Sahara Occidental, ainsi que "one, two, three, viva l’Algérie!".
Pendant la marche d’ouverture, ils auraient agressé verbalement des membres d’une association représentant "les Marocains déportés d’Algérie" dans les années 70, a raconté Miloud Chaouch, président de l’association, au HuffPost Tunisie.
Ahmed Atertour, qui représente une association de "victimes [soldats marocains] des évènements de Gdim Izik" au Sahara Occidental, a également déclaré que le groupe était entré dans son stand jeudi 26 mars et avait déchiré leurs banderoles avec des couteaux.
Selon l’organisation du FSM, le groupe aurait également perturbé l’Assemblée des femmes mardi ainsi qu’un atelier sur le climat organisé par des associations européennes. Ils y auraient menacé le chef des services d’ordre avec un couteau.
Pendant la conférence de presse, des personnes dans le public ont accusé un des membres du comité de faire des amalgames entre toutes les associations algériennes. "C’est le pouvoir algérien qui a envoyé ces gens pour décrédibiliser les militants algériens du FSM", a lancé l’un des hommes présents dans le public.
Le pouvoir algérien a soutenu ces gens-là", a déclaré au HuffPost Tunisie un militant algérien engagé contre l’exploitation du gaz de schiste, ajoutant que plusieurs de ses connaissances auraient été refoulées à la frontières parce que "opposants au pouvoir algérien"
Un autre a accusé la "mauvaise organisation" du forum d’être co-responsable de ces dérives.
Algériens pro ou anti régime, Marocains agressés ou membres de l'organisation, le ton est vite monté et ces échauffourées ont finalement interrompu la conférence.
HUFFPOST TUNISIE
Des dizaines de personnes auraient perturbé des ateliers et des stands à plusieurs reprises.
"Nous avons constaté la présence d’un groupe de perturbateurs qui n’a rien à voir avec les valeurs du forum social" a déclaré Mohieddine Cherbib, membre de l’organisation après avoir insisté sur "le refus catégorique de la violence".
Selon plusieurs témoins, le groupe de personnes, portant des casquettes et des T-shirts aux couleurs de l’Algérie, sont entrés dans plusieurs stands tenus par des associations marocaines en criant des slogans en référence au Sahara Occidental, ainsi que "one, two, three, viva l’Algérie!".
Pendant la marche d’ouverture, ils auraient agressé verbalement des membres d’une association représentant "les Marocains déportés d’Algérie" dans les années 70, a raconté Miloud Chaouch, président de l’association, au HuffPost Tunisie.
Ahmed Atertour, qui représente une association de "victimes [soldats marocains] des évènements de Gdim Izik" au Sahara Occidental, a également déclaré que le groupe était entré dans son stand jeudi 26 mars et avait déchiré leurs banderoles avec des couteaux.
Selon l’organisation du FSM, le groupe aurait également perturbé l’Assemblée des femmes mardi ainsi qu’un atelier sur le climat organisé par des associations européennes. Ils y auraient menacé le chef des services d’ordre avec un couteau.
Pendant la conférence de presse, des personnes dans le public ont accusé un des membres du comité de faire des amalgames entre toutes les associations algériennes. "C’est le pouvoir algérien qui a envoyé ces gens pour décrédibiliser les militants algériens du FSM", a lancé l’un des hommes présents dans le public.
Le pouvoir algérien a soutenu ces gens-là", a déclaré au HuffPost Tunisie un militant algérien engagé contre l’exploitation du gaz de schiste, ajoutant que plusieurs de ses connaissances auraient été refoulées à la frontières parce que "opposants au pouvoir algérien"
Un autre a accusé la "mauvaise organisation" du forum d’être co-responsable de ces dérives.
Algériens pro ou anti régime, Marocains agressés ou membres de l'organisation, le ton est vite monté et ces échauffourées ont finalement interrompu la conférence.
HUFFPOST TUNISIE
Commentaire