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La prudence observée par le Polisario sur l’actuelle visite de Christopher Ross dans les camps de Tindouf, cache mal l’embarras dans lequel se trouvent les responsables du front indépendantiste face à l’insistance du médiateur de l’ONU, d’après des sources bien informées à Tindouf.
La situation incommode dans laquelle se trouvent les responsables du Polisario et les officiels algériens, tient au fait que ni les uns ni les autres ne trouvent d’arguments à opposer au médiateur onusien, selon les mêmes sources. Christopher Ross est retourné dans les camps, après sa précédente visite du 14 février, pour essayer d’amener l’Algérie à un assouplissement de sa position.
L’objectif est de parvenir à une base consensuelle pour la reprise des négociations, et ce à quelques semaines de la présentation du rapport du médiateur onusien au Conseil de sécurité.
A Tindouf, Christopher Ross cherche à rallier le Polisario et les algériens à ses arguments selon lesquels l’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste. Aucune puissance au Conseil de sécurité ne prendra le risque de fragiliser une région déjà fortement déstabilisée par la propagation du terrorisme, aurait déjà fait valoir l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU lors de sa visite en février.
Le chaos libyen qui a tendance à se répandre dans les pays voisins comme le feu dans la paille, en plus de la multiplication des groupes djihadistes en Afrique du Nord et dans le Sahel, voire jusqu’au Nigeria et en Afrique Centrale, sont autant de facteurs dissuasifs qui jouent contre la position défendue par l’Algérie.
Il est donc indispensable de trouver un compromis sur le plan d’autonomie proposé par le Maroc, projet qui a beaucoup plus de chances d’être soutenu par la communauté internationale vu le contexte régional explosif actuel, aurait plaidé Christopher Ross.
Les mêmes sources assurent toutefois que si le médiateur onusien réussit à convaincre Mohamed Abdelaziz, il devrait probablement faire le déplacement à Alger où se trouve la clé du problème.
Khalid Ibrahim Khaled
La situation incommode dans laquelle se trouvent les responsables du Polisario et les officiels algériens, tient au fait que ni les uns ni les autres ne trouvent d’arguments à opposer au médiateur onusien, selon les mêmes sources. Christopher Ross est retourné dans les camps, après sa précédente visite du 14 février, pour essayer d’amener l’Algérie à un assouplissement de sa position.
L’objectif est de parvenir à une base consensuelle pour la reprise des négociations, et ce à quelques semaines de la présentation du rapport du médiateur onusien au Conseil de sécurité.
A Tindouf, Christopher Ross cherche à rallier le Polisario et les algériens à ses arguments selon lesquels l’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste. Aucune puissance au Conseil de sécurité ne prendra le risque de fragiliser une région déjà fortement déstabilisée par la propagation du terrorisme, aurait déjà fait valoir l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU lors de sa visite en février.
Le chaos libyen qui a tendance à se répandre dans les pays voisins comme le feu dans la paille, en plus de la multiplication des groupes djihadistes en Afrique du Nord et dans le Sahel, voire jusqu’au Nigeria et en Afrique Centrale, sont autant de facteurs dissuasifs qui jouent contre la position défendue par l’Algérie.
Il est donc indispensable de trouver un compromis sur le plan d’autonomie proposé par le Maroc, projet qui a beaucoup plus de chances d’être soutenu par la communauté internationale vu le contexte régional explosif actuel, aurait plaidé Christopher Ross.
Les mêmes sources assurent toutefois que si le médiateur onusien réussit à convaincre Mohamed Abdelaziz, il devrait probablement faire le déplacement à Alger où se trouve la clé du problème.
Khalid Ibrahim Khaled
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