La Russie opposée à l'intervention militaire au Yémen
La Russie est opposée à l'intervention militaire saoudienne au Yémen. Jeudi 26 mars, à la veille de la reprise des discussions sur le nucléaire iranien à Lausanne en Suisse, le dossier yéménite a été évoqué par le président Poutine lors d'une conversation avec le président iranien Hassan Rohani.
La Russie insiste sur la nécessité de stopper immédiatement les hostilités, et de relancer les efforts en vue d'une solution pacifique au conflit. C'est la position officielle russe telle qu'elle a été exprimée par le Kremlin et le ministère russe des Affaires étrangères. Sans que les Etats-Unis et l'Arabie saoudite soient formellement désignés, Moscou appelle les parties au conflit et leurs alliés extérieurs à cesser toute action militaire. Le communiqué du Kremlin a été publié à l'issue d'une conversation entre le président russe et le président iranien, alors que l'Iran est proche des rebelles chiites houthis, visés par les bombardements saoudiens.
En visite en Amérique latine, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a été plus incisif : « Il faut appeler les choses par leur nom ; ces manipulations autour de l'antagonisme entre sunnites et chiites sont très dangereuses. Il n'y a pas d'autre issue pour le Yémen que la reprise du processus de négociation, avec la médiation du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU. Nous insistons sur ce point et j'espère que tous les autres pays, impliqués d'une façon ou d'une autre dans la situation au Yémen, vont agir dans ce sens ». L'Iran semble avoir trouvé en Moscou un allié alors que le royaume saoudien dénonce l'implication iranienne au Yémen.
reuters
La Russie est opposée à l'intervention militaire saoudienne au Yémen. Jeudi 26 mars, à la veille de la reprise des discussions sur le nucléaire iranien à Lausanne en Suisse, le dossier yéménite a été évoqué par le président Poutine lors d'une conversation avec le président iranien Hassan Rohani.
La Russie insiste sur la nécessité de stopper immédiatement les hostilités, et de relancer les efforts en vue d'une solution pacifique au conflit. C'est la position officielle russe telle qu'elle a été exprimée par le Kremlin et le ministère russe des Affaires étrangères. Sans que les Etats-Unis et l'Arabie saoudite soient formellement désignés, Moscou appelle les parties au conflit et leurs alliés extérieurs à cesser toute action militaire. Le communiqué du Kremlin a été publié à l'issue d'une conversation entre le président russe et le président iranien, alors que l'Iran est proche des rebelles chiites houthis, visés par les bombardements saoudiens.
En visite en Amérique latine, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a été plus incisif : « Il faut appeler les choses par leur nom ; ces manipulations autour de l'antagonisme entre sunnites et chiites sont très dangereuses. Il n'y a pas d'autre issue pour le Yémen que la reprise du processus de négociation, avec la médiation du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU. Nous insistons sur ce point et j'espère que tous les autres pays, impliqués d'une façon ou d'une autre dans la situation au Yémen, vont agir dans ce sens ». L'Iran semble avoir trouvé en Moscou un allié alors que le royaume saoudien dénonce l'implication iranienne au Yémen.
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