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Le pétrole rechute lourdement

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  • Le pétrole rechute lourdement

    Le baril de "light sweet crude" (WTI) et le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai ont chuté de 4,7% effaçant totalement leurs gains de la veille, en raison du contexte géopolitique.

    Les cours du pétrole ont fait une lourde rechute vendredi à New York, effaçant totalement leurs gains de la veille.

    Dans le détail, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai a perdu 2,43 dollars à 48,87 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Cela représente une chute de 4,7% en une seule séance. Vendredi dernier, le WTI pour livraison en avril, alors contrat de référence, avait terminé la séance à 45,72 dollars.

    A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a également chuté de 4,7%, soit 2,78 dollars à 56,41 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE).


    Intervention au Yemen
    Selon Phil Flynn, chez Price Futures Group, le marché, longtemps peu actif, a reculé "faute de nouvelles informations" sur l'intervention de l'Arabie Saoudite au Yémen, à la tête d'une coalition militaire destinée à contrer l'avancée de rebelles chiites qui pourraient menacer une des grandes routes maritimes du commerce mondial.

    "On ne parle pas de troupes au sol, ni de l'Iran", soulignait M. Flynn, signifiant que le conflit ne semble pas près de s'étendre pour le moment.

    "Le secteur du brut efface (...) la hausse d'hier liée à la géopolitique, car les peurs d'une contagion (des conflits) au Proche-Orient se calment", a commenté pour sa part Matt Smith, chez Schneider Electric.

    Pas de changement à court terme
    "Historiquement, le marché pétrolier a toujours fortement réagi à la géopolitique mais, dans un contexte où le déséquilibre entre l'offre et la demande est manifeste, on voit mal comment le Yémen pourrait à court terme provoquer un changement de la donne pétrolière", a constaté Christopher Dembik, analyste chez Saxo Bank.

    Jeudi, l'intervention de l'Arabie Saoudite au Yémen avait déclenché un mouvement d'achat à Londres comme à New York, où le pétrole avait refranchi à la hausse le seuil des 50 dollars pour la première fois en deux semaines.

    Par ailleurs le marché a accusé le coup vendredi d'un ralentissement des fermetures des puits de pétrole aux Etats-Unis.

    Le décompte hebdomadaire des puits de pétrole réalisé par la société Baker Hughes a montré qu'il y en avait seulement 12 de moins en activité cette semaine par rapport à la semaine dernière, contre 41 fermetures précédemment.

    Cela relance les inquiétudes sur la surabondance de l'offre, car jusqu'à présent la production américaine n'a pas cessé de progresser en dépit de la diminution de 49,5% des puits en activité depuis octobre dernier.

    Nucléaire iranien
    Chez Citi, Tim Evans, qui jeudi avait jugé exagérées les inquiétudes liées au conflit au Yémen, mentionnait vendredi un facteur supplémentaire jouant à la baisse: les pourparlers sur le nucléaire iranien.

    Selon lui "le marché pourrait se préparer à la possibilité d'un accord de principe" entre l'Iran et les grandes puissances, qui ouvrirait la voie à un accord définitif en juin puis à la levée des sanctions sur les exportations iraniennes, y compris pétrolières.

    On estime autour d'un million de barils par jour supplémentaire le pétrole que l'Iran pourrait exporter, alors que le marché du pétrole est déjà plombé par la surabondance de l'offre.

    Américains et Iraniens poursuivaient vendredi leurs négociations à Lausanne (Suisse), où doivent les rejoindre ce week-end plusieurs ministres des autres pays du P5+1, dont le Français Laurent Fabius, qui a une nouvelle fois demandé "un accord robuste" et réclamé de "nouveaux efforts" aux Iraniens.

    M. Fabius a déclaré à New York qu'un accord était "possible", mais que Téhéran devait faire "des efforts supplémentaires".


    la tribune

  • #2
    le plus impressionnant pour moi :

    Cela relance les inquiétudes sur la surabondance de l'offre, car jusqu'à présent la production américaine n'a pas cessé de progresser en dépit de la diminution de 49,5% des puits en activité depuis octobre dernier.

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    • #3
      Les petits producteurs de pétrole n"arrivent pas à suivre en raison des coûts et ferment leurs puits ,ce qui est repris par les grands qui intensifient les productions pour vendre plus ,lorsque les cours augmenteront , les petits reviendront ainsi de suite , ça veut dire que l'exploitation du gaz de schiste par les américains qui dépend aussi de la technologie d’extraction qui évolue rapidement ,ne s’arrêtera pas sitôt
      Dernière modification par haddou, 29 mars 2015, 21h32.

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      • #4
        Ce ne sont pas les pays importateurs qui vont se plaindre. Maintenant qu'il existe des pays producteurs de pétrole ou gaz non conventionnels qui peuvent livrer en grande quantité ce qui étaient auparavant contrôlés par un oligopole, on peut souffler un peu.

        Tant qu'ils se livrent une guerre des prix, c'est tout bénéfice pour nous. Je pense et j'espère qu'on ne reverra pas de sitôt un baril à 100$. De toutes façons, il faut continuer à investir dans les énergies renouvelables et les économies d'énergie.

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        • #5
          Oui surtout le solaire...

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          • #6
            Ce ne sont pas les pays importateurs qui vont se plaindre. Maintenant qu'il existe des pays producteurs de pétrole ou gaz non conventionnels qui peuvent livrer en grande quantité ce qui étaient auparavant contrôlés par un oligopole, on peut souffler un peu.

            Tant qu'ils se livrent une guerre des prix, c'est tout bénéfice pour nous. Je pense et j'espère qu'on ne reverra pas de sitôt un baril à 100$. De toutes façons, il faut continuer à investir dans les énergies renouvelables et les économies d'énergie
            Tu as oublié l´appreciation du cours du dollar américain par rapport á l´euro et par la rapport aux autres devises ( la corbeille des septs devises mondialement connues ) du mois de Mai 2014 jusqu ´aujourd´hui 30 Mars 2015 , le cours du billet vert a gagné 24% sur le cours de l´euro et l´indice du dollar americain s´est apprecié de 22% durant la méme période .
            En fin de compte le prix du baril du Brent qui a chuté de 49% pendant la periode allant du 19Juin 2014 - 30 Mars 2015 trouve une certaine compensation .

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            • #7
              En fin de compte le prix du baril du Brent qui a chuté de 49% pendant la periode allant du 19Juin 2014 - 30 Mars 2015 trouve une certaine compensation
              .

              crois tu que ceux qui utilisent l'euro ne savent pas faire la compensation?

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              • #8
                crois tu que ceux qui utilisent l'euro ne savent pas faire la compensation?
                Quelles compensations ? tu veux dire ils ont vendu á découvert l´euro et ils ont acheté des dollars
                Ils doivent etre des nostradamus ces gens lá

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                • #9
                  t'as creusé très profond vas molo molo

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                  • #10
                    Wa tasme7liya a zghbi jimi wa 3andi fi gharad ne9dih . On vas reprendre la discussion ce soir .

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