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Nucléaire iranien : un accord imminent ?

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  • Nucléaire iranien : un accord imminent ?

    L'Iran et les puissances du P5+1 sont proches d'un accord sur un texte de deux ou trois pages avec des chiffres précis qui formerait la base d'un accord définitif ultérieur, selon l'agence Reuters.

    Arrivées de ministres, déclarations, réunions et déjeuners: le ballet diplomatique s'est intensifié samedi à Lausanne, où les grandes puissances et l'Iran ont entamé un week-end de discussions acharnées pour tenter de sauver un compromis sur le nucléaire avant le 31 mars. Téhéran et les pays du P5+1 (France, Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni et Allemagne), veulent s'entendre sur un accord-cadre d'ici à mardi prochain, ouvrant la voie à un accord définitif sur le programme nucléaire iranien d'ici au 30 juin.

    "Je suis venu avec le souhait d'avancer vers un accord robuste", a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, à son arrivée à Lausanne samedi matin. "L'Iran a tout à fait le droit au nucléaire civil mais en ce qui concerne la bombe atomique, c'est non", a ajouté le ministre français.


    D'après des responsables occidentaux et iraniens, les discussions autour de ce projet d'accord en deux ou trois pages ne sont pas encore terminées et des points clés font toujours l'objet de dures négociations, mais ces mêmes sources assurent que les négociateurs se rapprochent d'un accord.

    "Les parties sont très, très proches de l'étape finale et cela pourrait être signé ou faire l'objet d'un accord et être annoncé verbalement", a déclaré un haut responsable iranien au fait des discussions qui a requis l'anonymat.

    "CHOIX TRÈS DOULOUREUX DANS LES TROIS JOURS QUI VIENNENT"
    D'autres responsables sont allés dans le même sens tout en soulignant que les négociations dans les jours à venir pouvaient encore capoter.

    "L'issue est incertaine, c'est clair", a déclaré un diplomate occidental. "Si les Iraniens ne bougent pas, ça me paraît assez difficile, et pour l'instant ils ne bougent pas beaucoup. Le deal est tout à fait possible, mais ça suppose des choix très douloureux dans les trois jours qui viennent", a-t-il ajouté.

    Cependant, l'annonce d'un démenti iranien de ces discussions sur un texte par la voix d'un de ses négociateurs, Majid Takht Ravanchi, cité par l'agence de presse Irna, a été rejetée par un diplomate occidental qui s'est inscrit en faux contre les propos "erronés" du diplomate iranien qui, selon lui, sont uniquement destinés à l'opinion publique iranienne.

    Ce court projet d'accord-cadre politique est en discussion entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à Lausanne, où Laurent Fabius les a rejoints samedi avant d'autres ministres du P5+1.

    L'opportunité de le rendre public est également en débat, mais selon deux responsables, il devrait être diffusé, certains points restant confidentiels.

    CHIFFRES PRÉCIS
    En cas d'accord, ce texte évoquera les chiffres-clés d'un futur accord fondamental entre l'Iran et le P5+1 de nature à refermer une crise ouverte depuis l'été 2002 et les premières révélations sur l'existence d'un programme nucléaire clandestin.

    Parmi ces chiffres, le nombre maximum et le type de centrifugeuses d'enrichissement de l'uranium que l'Iran sera autorisé à détenir ainsi que le volume des stocks d'uranium qu'il pourra conserver, le type de recherche et développement (R&D) sur l'atome qu'il pourra entreprendre et les étapes concernant la levée des sanctions qui pèsent sur l'économie iranienne.

    "Le paquet enrichissement et R&D n'est pas réglé", a dit un diplomate occidental.

    Un des chiffres clés devrait être la durée de l'accord, dix ans minimum a priori.

    A l'expiration de ce délai, il devrait y avoir une période de surveillance particulière du programme nucléaire de Téhéran.

    Si l'Iran cesse ses travaux nucléaires sensibles, les sanctions à son encontre seront progressivement levées et la confrontation larvée entre Téhéran et l'Occident pourrait prendre fin.

    "Ce qui est très important, c'est le contenu même des engagements qui doivent être pris et aussi, j'insiste, la transparence, les mécanismes et le contrôle pour qu'on soit sûr que les engagements pris soient respectés", a déclaré Laurent Fabius.

    On ne sait pas si le texte en négociation sera formellement signé ou fera l'objet d'un accord verbal. L'Iran s'est opposé à l'idée d'un texte écrit. Téhéran craint qu'une signature ne limite sa marge de négociation dans la mise au point des détails techniques dans les mois qui vont suivre.

    Même s'il y a accord sur deux ou trois pages, il n'est pas sûr qu'il y ait accord sur les négociations techniques qui suivront d'ici au 30 juin, indique-t-on.


    la tribune fr

  • #2
    Depuis que les " discussions" sont engagées, l'accord attendu est du genre de celui qui se négocie entre les occidentaux et les Palestiniens. Les palabres ne servent aux occidentaux qu'à tirer les meilleurs bénfices de la situation militaire qu'ils imposent en prévision de leur plan de bataille. Les Iraniens le savent et jouent au plus prêt en se préparant à l'affrontement décisif.

    Commentaire


    • #3
      @KHORE

      l équilibre stratégique au moyen ...

      Israel n a plus de plus de place ..ni les monarchies
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire

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