Mohsen Abdelmoumen
Dimanche 29 mars 2015
Des bruits, chuchotements, susurres, rumeurs, ballons sondes, diversions multiples, ragots de concierge, évoquent le divorce entre Ali Haddad et Saïd Bouteflika, frère cadet et éminence grise du président, ou que le courant ne passe plus entre Bouteflika et son frère. On va finir par nous dire qu’il y a rupture entre le président et lui-même. Jamais l’Algérie n’a traversé une telle période de fragilité, surtout au niveau de l’institution présidentielle, où la brise la plus légère peut faire crouler un château de cartes qui oscille sur ses bases mouvantes. Jamais non plus l’Algérie ne s’est autant approchée de la phrase d’Antonio Gramsci : « la crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître ». Quand donc ce pouvoir pourri peuplé de goinfres irresponsables qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel et à leur vulgaire petit gagne-pain et non à l’Etat et à sa survie, vont-ils adopter l’adage qui dit que « la seule ruse est dans l’abandon de toutes les ruses » ? Un an à peine après la réélection de Bouteflika à son quatrième mandat, on parle déjà de « l’après-Bouteflika », prouvant que cette réélection aventureuse n’a aucunement servi l’Algérie. Bien au contraire, ce quatrième mandat de malheur nous a montré une présidence en décomposition, pour ne pas dire une vacance de la fonction de président qui influe sur tout le pays. Cela n’empêche pas la cohorte composant le harem des Bouteflika de vouloir fêter en grandes pompes l’anniversaire de la réélection de la momie 4. Au menu des festivités, la gasba band de Saïdani qui a renoué avec les percussions, accompagné de ses compères qui vont nous offrir le grand show à l’orientale avec chorale et danse du ventre. Le spectacle se donnera à guichet fermé, toutes les places ayant été réservées. Aujourd’hui, une Bettencourt règne sur l’Algérie et l’absence du président à tous les niveaux, que ce soit aux conseils des ministres ou dans les sommets et conférences à travers le monde, affecte les intérêts supérieurs de la nation. Quand un président envoie son ministre de la Jeunesse et des Sports pour le représenter dans une réunion officielle à l’étranger, les us et coutumes de la fonction présidentielle ne sont pas seulement chamboulées, elles sont ravagées. Chacun a pu constater l’étendue des dégâts avec l’énigmatique et non moins problématique missive du président de la République à l’occasion de la Journée de la Victoire du 19 mars, lue par un de ses représentants à Ghardaïa. Celui qui a touché à la lettre du président est un véritable voyou qui a voulu semer la zizanie en alimentant le feu. Il est en effet irresponsable de délivrer un message présidentiel vindicatif au lieu d’apaiser les esprits dans le contexte d’une crise qui foudroie le sud algérien. Le fait que des mains baladeuses tripotent le discours présidentiel et le transforment à leur goût reflète l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’un des piliers de la nation qui est la présidence de la République algérienne. Peuple algérien, ne cherchez plus qui signe des décrets à la place du président ou qui a écrit la lettre lue à Ghardaïa, je vous donne un scoop : c’est Houdini, ressuscité d’entre les morts. Nous avions averti dès le départ que ce quatrième mandat serait désastreux pour le pays et, effectivement, le désastre s’étale sous nos yeux chaque jour que dieu fait, encore et encore, jusqu’à plus soif. Si l’Algérie n’était pas la patrie de Ben M’Hidi et de nos glorieux martyrs, j’arrêterais d’écrire au sujet de la crasse répugnante qui pollue mon pays. Il n’y a rien de plus fastidieux que d’évoquer des laquais colonisés, des larbins de la France bouffis de sottise et de vanité, qui se parent avec ostentation de leur médiocrité, exhibant leur bassesse comme un titre de gloire. Rassa khamdja ! Mauvaise graine ! L’Algérie est plus grande que toute cette canaille abjecte uniquement préoccupée par des calculs d’apothicaire méprisables, des ploucs qui ne pensent qu’à s’engraisser à la mangeoire, souillant l’Algérie révolutionnaire qui a inspiré tous les mouvements de libération dans le monde : l’IRA, les factions palestiniennes, Cuba, les Black Panthers, les Sandinistes, l’ANC et autres mouvements de libération africains, et j’en passe. Nous en sommes réduits à voir notre glorieuse patrie salie par une bande de gredins sans honneur. Que dieu les maudisse tous ! Les propos de ceux qui protestent, et ils sont nombreux, sont totalement ignorés, telle la déclaration révélatrice de l‘avocat Farouk Ksentini qui pourtant n’est pas un opposant, et qui établit un diagnostic alarmant de la situation en s’attaquant à la bureaucratie et à la corruption qui sévissent à tous les niveaux, rejoint dans son exaspération par le bâtonnier d’Alger, Abdelmadjid Selini, qui fait un constat amer sur l’état du pays. Les déclarations de ces personnalités ne sont jamais prises en considération. Seuls ceux qui gravitent autour de la mangeoire trouvent que tout va bien.Wayne biha ! Bande de malfrats ! Aveuglé par l’argent de la manne pétrolière et les bienfaits du sultan, le gang de la chaise roulante devient plus royaliste que le roi lui-même, et commet des crimes économiques impardonnables et des forfaitures multiples. Chacun sait que les détournements et la corruption existent partout dans monde, mais que cela se produise dans un pays révolutionnaire qui s’est libéré du joug colonial grâce au sacrifice de millions de braves est impardonnable et intolérable.
On nous parle de négociations au sommet de l’Etat, on nous fait des annonces majeures sur le départ du président Bouteflika qui pourrait se retirer en passant le flambeau au clan de l’argent sale susceptible de garantir, à lui et à sa famille, l’impunité et l’exonération pour les détournements scandaleux qui ont saigné à blanc l’Algérie. Des milliards sont partis en fumée et il semble que nous soyons devenus les champions du monde de la perte de temps et d’argent. C’est comme si l’Algérie était tombée dans une bétonnière « haddadienne » qui brasse du vent sur fond d’intox dans un climat lourd d’incertitudes qui ne présage rien de bon, sachant que les contours de ces négociations restent un mystère. Des tractations ont lieu pour choisir le futur président et des noms extravagants circulent, tels que celui de Ali Haddad ou même celui de son frère, l’énergumène vice-président du club de foot USMA. Pourquoi pas la tante de Haddad, tant qu’on y est ? Nous nageons en plein délire et il est temps de rappeler à Ali Haddad les faits suivants : nous avons prouvé dans un article précédent avec des documents communiqués par le Registre de Commerce espagnol, qu’il avait pratiqué l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. Nous attendons toujours un démenti de sa part à ce sujet. Nous avons aussi interpelé l’institution fiscale algérienne, via la presse, pour qu’elle applique la loi sur les gens qui se croient intouchables, comme Ali Haddad et son clan de mafieux. Malheureusement, ni la Brigade financière ni le fisc n’ont bougé, et aucune enquête n’a été diligentée contre Ali Haddad et ses 40 voleurs. Haddad a beau dire qu’il veut « laisser la politique aux politiques » et se consacrer aux affaires, nous ne le croyons pas. De quels politiques parle-t-il, au fait ? De Bouchouareb, son complice dans le vol et la rapine ? De Saïd Bouteflika qui attend son heure tapi dans l’ombre ? De Saïdani le drabki qui aboie sur tout ce qui bouge ? Que du beau monde, la crème de la crème. Non, nous ne le croyons pas, surtout quand son démenti se fait dans le contexte d’une rencontre avec l’ambassadeur du Qatar. Haddad est-il dans son rôle « d’homme d’affaires » quand il reçoit des ambassadeurs à la pelle? Je rappelle qu’il n’y a pas d’hommes d’affaires en Algérie, juste des commerçants, des concessionnaires et des vendeurs qui font du commerce avec des produits étrangers importés. Avons-nous en Algérie un Robin Li, créateur de Baidu, le Google chinois, et deuxième fortune de Chine, un Bill Gates, fondateur de Microsoft, un Steve Jobs qui a inventé Apple, l’I phone, la tablette numérique etc., un Lee Kun-hee, le PDG de Samsung qui a déclaré en voyant que sa société n’était pas assez performante : « Changez tout, sauf votre femme et vos enfants » ? Non, sinon cela se saurait. L’ascension fulgurante de Haddad nous démontre que son appétit de carnassier ne connaît aucune limite, et nous refusons que lui et ses chikours,ou maîtres marionnettistes, dirigent l’Algérie. Nous en sommes à un stade où nous ne faisons confiance à personne, et surtout pas à Ali Haddad, le voleur de sable de Tizi Ouzou reconverti dans l’économie de bazar, la sous-traitance des marchés publics avec des multinationales, et l’import import qui lui ont permis d’atteindre les sommets, d’autant plus que « des sources qui évoquent des sources abreuvées à d’autres sources informées par des sources autorisées », disent ce que tout le monde sait, à savoir que Haddad, la marionnette de Saïd Bouteflika, veut faire une carrière en solo et qu’à cette fin, il lui faut abandonner la derbouka de Saïdani et se mettre à la flûte traversière du grand capital.
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Dimanche 29 mars 2015
Des bruits, chuchotements, susurres, rumeurs, ballons sondes, diversions multiples, ragots de concierge, évoquent le divorce entre Ali Haddad et Saïd Bouteflika, frère cadet et éminence grise du président, ou que le courant ne passe plus entre Bouteflika et son frère. On va finir par nous dire qu’il y a rupture entre le président et lui-même. Jamais l’Algérie n’a traversé une telle période de fragilité, surtout au niveau de l’institution présidentielle, où la brise la plus légère peut faire crouler un château de cartes qui oscille sur ses bases mouvantes. Jamais non plus l’Algérie ne s’est autant approchée de la phrase d’Antonio Gramsci : « la crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître ». Quand donc ce pouvoir pourri peuplé de goinfres irresponsables qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel et à leur vulgaire petit gagne-pain et non à l’Etat et à sa survie, vont-ils adopter l’adage qui dit que « la seule ruse est dans l’abandon de toutes les ruses » ? Un an à peine après la réélection de Bouteflika à son quatrième mandat, on parle déjà de « l’après-Bouteflika », prouvant que cette réélection aventureuse n’a aucunement servi l’Algérie. Bien au contraire, ce quatrième mandat de malheur nous a montré une présidence en décomposition, pour ne pas dire une vacance de la fonction de président qui influe sur tout le pays. Cela n’empêche pas la cohorte composant le harem des Bouteflika de vouloir fêter en grandes pompes l’anniversaire de la réélection de la momie 4. Au menu des festivités, la gasba band de Saïdani qui a renoué avec les percussions, accompagné de ses compères qui vont nous offrir le grand show à l’orientale avec chorale et danse du ventre. Le spectacle se donnera à guichet fermé, toutes les places ayant été réservées. Aujourd’hui, une Bettencourt règne sur l’Algérie et l’absence du président à tous les niveaux, que ce soit aux conseils des ministres ou dans les sommets et conférences à travers le monde, affecte les intérêts supérieurs de la nation. Quand un président envoie son ministre de la Jeunesse et des Sports pour le représenter dans une réunion officielle à l’étranger, les us et coutumes de la fonction présidentielle ne sont pas seulement chamboulées, elles sont ravagées. Chacun a pu constater l’étendue des dégâts avec l’énigmatique et non moins problématique missive du président de la République à l’occasion de la Journée de la Victoire du 19 mars, lue par un de ses représentants à Ghardaïa. Celui qui a touché à la lettre du président est un véritable voyou qui a voulu semer la zizanie en alimentant le feu. Il est en effet irresponsable de délivrer un message présidentiel vindicatif au lieu d’apaiser les esprits dans le contexte d’une crise qui foudroie le sud algérien. Le fait que des mains baladeuses tripotent le discours présidentiel et le transforment à leur goût reflète l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’un des piliers de la nation qui est la présidence de la République algérienne. Peuple algérien, ne cherchez plus qui signe des décrets à la place du président ou qui a écrit la lettre lue à Ghardaïa, je vous donne un scoop : c’est Houdini, ressuscité d’entre les morts. Nous avions averti dès le départ que ce quatrième mandat serait désastreux pour le pays et, effectivement, le désastre s’étale sous nos yeux chaque jour que dieu fait, encore et encore, jusqu’à plus soif. Si l’Algérie n’était pas la patrie de Ben M’Hidi et de nos glorieux martyrs, j’arrêterais d’écrire au sujet de la crasse répugnante qui pollue mon pays. Il n’y a rien de plus fastidieux que d’évoquer des laquais colonisés, des larbins de la France bouffis de sottise et de vanité, qui se parent avec ostentation de leur médiocrité, exhibant leur bassesse comme un titre de gloire. Rassa khamdja ! Mauvaise graine ! L’Algérie est plus grande que toute cette canaille abjecte uniquement préoccupée par des calculs d’apothicaire méprisables, des ploucs qui ne pensent qu’à s’engraisser à la mangeoire, souillant l’Algérie révolutionnaire qui a inspiré tous les mouvements de libération dans le monde : l’IRA, les factions palestiniennes, Cuba, les Black Panthers, les Sandinistes, l’ANC et autres mouvements de libération africains, et j’en passe. Nous en sommes réduits à voir notre glorieuse patrie salie par une bande de gredins sans honneur. Que dieu les maudisse tous ! Les propos de ceux qui protestent, et ils sont nombreux, sont totalement ignorés, telle la déclaration révélatrice de l‘avocat Farouk Ksentini qui pourtant n’est pas un opposant, et qui établit un diagnostic alarmant de la situation en s’attaquant à la bureaucratie et à la corruption qui sévissent à tous les niveaux, rejoint dans son exaspération par le bâtonnier d’Alger, Abdelmadjid Selini, qui fait un constat amer sur l’état du pays. Les déclarations de ces personnalités ne sont jamais prises en considération. Seuls ceux qui gravitent autour de la mangeoire trouvent que tout va bien.Wayne biha ! Bande de malfrats ! Aveuglé par l’argent de la manne pétrolière et les bienfaits du sultan, le gang de la chaise roulante devient plus royaliste que le roi lui-même, et commet des crimes économiques impardonnables et des forfaitures multiples. Chacun sait que les détournements et la corruption existent partout dans monde, mais que cela se produise dans un pays révolutionnaire qui s’est libéré du joug colonial grâce au sacrifice de millions de braves est impardonnable et intolérable.
On nous parle de négociations au sommet de l’Etat, on nous fait des annonces majeures sur le départ du président Bouteflika qui pourrait se retirer en passant le flambeau au clan de l’argent sale susceptible de garantir, à lui et à sa famille, l’impunité et l’exonération pour les détournements scandaleux qui ont saigné à blanc l’Algérie. Des milliards sont partis en fumée et il semble que nous soyons devenus les champions du monde de la perte de temps et d’argent. C’est comme si l’Algérie était tombée dans une bétonnière « haddadienne » qui brasse du vent sur fond d’intox dans un climat lourd d’incertitudes qui ne présage rien de bon, sachant que les contours de ces négociations restent un mystère. Des tractations ont lieu pour choisir le futur président et des noms extravagants circulent, tels que celui de Ali Haddad ou même celui de son frère, l’énergumène vice-président du club de foot USMA. Pourquoi pas la tante de Haddad, tant qu’on y est ? Nous nageons en plein délire et il est temps de rappeler à Ali Haddad les faits suivants : nous avons prouvé dans un article précédent avec des documents communiqués par le Registre de Commerce espagnol, qu’il avait pratiqué l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. Nous attendons toujours un démenti de sa part à ce sujet. Nous avons aussi interpelé l’institution fiscale algérienne, via la presse, pour qu’elle applique la loi sur les gens qui se croient intouchables, comme Ali Haddad et son clan de mafieux. Malheureusement, ni la Brigade financière ni le fisc n’ont bougé, et aucune enquête n’a été diligentée contre Ali Haddad et ses 40 voleurs. Haddad a beau dire qu’il veut « laisser la politique aux politiques » et se consacrer aux affaires, nous ne le croyons pas. De quels politiques parle-t-il, au fait ? De Bouchouareb, son complice dans le vol et la rapine ? De Saïd Bouteflika qui attend son heure tapi dans l’ombre ? De Saïdani le drabki qui aboie sur tout ce qui bouge ? Que du beau monde, la crème de la crème. Non, nous ne le croyons pas, surtout quand son démenti se fait dans le contexte d’une rencontre avec l’ambassadeur du Qatar. Haddad est-il dans son rôle « d’homme d’affaires » quand il reçoit des ambassadeurs à la pelle? Je rappelle qu’il n’y a pas d’hommes d’affaires en Algérie, juste des commerçants, des concessionnaires et des vendeurs qui font du commerce avec des produits étrangers importés. Avons-nous en Algérie un Robin Li, créateur de Baidu, le Google chinois, et deuxième fortune de Chine, un Bill Gates, fondateur de Microsoft, un Steve Jobs qui a inventé Apple, l’I phone, la tablette numérique etc., un Lee Kun-hee, le PDG de Samsung qui a déclaré en voyant que sa société n’était pas assez performante : « Changez tout, sauf votre femme et vos enfants » ? Non, sinon cela se saurait. L’ascension fulgurante de Haddad nous démontre que son appétit de carnassier ne connaît aucune limite, et nous refusons que lui et ses chikours,ou maîtres marionnettistes, dirigent l’Algérie. Nous en sommes à un stade où nous ne faisons confiance à personne, et surtout pas à Ali Haddad, le voleur de sable de Tizi Ouzou reconverti dans l’économie de bazar, la sous-traitance des marchés publics avec des multinationales, et l’import import qui lui ont permis d’atteindre les sommets, d’autant plus que « des sources qui évoquent des sources abreuvées à d’autres sources informées par des sources autorisées », disent ce que tout le monde sait, à savoir que Haddad, la marionnette de Saïd Bouteflika, veut faire une carrière en solo et qu’à cette fin, il lui faut abandonner la derbouka de Saïdani et se mettre à la flûte traversière du grand capital.
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