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Les Algériens vivaient normalement dans les années 90?

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  • Les Algériens vivaient normalement dans les années 90?

    Bonsoir,

    dans les années 90 en Algérie, y avait-il une vie normale en Algérie ou c'était le chaos? (je ne vivais pas en Algérie à cette époque)

    Merci

  • #2
    normalement

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    • #3
      Ce n'était pas normal seulement lorsqu'on achetait le journal et personne n'est mentionné assassiné-- autrement c'était normal avec les pénuries, les visas indisponibles même pour les plus menacés comme Stambouli ..etc.. les bombes, les vrais barrages, les faux barrages pas loin de la... on avait perdu les meilleures années d'une vie...
      Pas à la tique ..

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      • #4
        Les Algériens vivaient normalement dans les années 90?
        Il fallait "Vivre normalement"..........
        on fait avec..........

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        • #5
          j ai pris le taxi en 1995 d oran a maghnia 160km a 3h00 du matin sans probleme une fois j ai pris la route de sabra a maghnia 30km par le col vers 1h00 du matin je ne croisais pas de voiture depuis un moment je suis tomber sur un barrage de gardes champetre la j ai vraiment eu les boules !!!

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          • #6
            cela depend de ce que tu entends par normel .

            Dans le meme ordre que Moms, j ai parcouru Le trajet Alger- Sétif, et nous avons été arrété plusieurs fois sans jamais savoir qui etait qui.

            contente de trouver un peu de bon temps ( c etait en Décembre), je suis sortie sur la terrasse à Alger et ma tante a hurlé " rentres ! c est dangereux", j ai vu des impactes de balles sur les murs.....

            Mais je crois que les gens continuaient de vivre, avec certaines precautions.
            Always on the sunny side.....

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            • #7
              j'avais comme consignes de me mettre à plat ventre en cas d’accrochage,m'éloigner des fenêtres, faire attention aux sachets et sacs suspects dans le bus et dans les lieux publics en général , sortir la tête de sous les draps sans gestes brusques en cas de descentes nocturnes ,éviter de sortir après le couvre feu ,chose que mon père n'a jamais respecté au grand désespoir de ma mère ,on a déserté les plages un an ou deux puis y'avait rien d'autre à faire pendant les longues vacances d'été donc on y est retourné

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              • #8
                On allait a l’école, nos parents travaillaient, nos frères étaient au chômage , l'été on allait a la plage ... de 6h jusqu'a 23h
                ?

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                • #9
                  Mais encore ?

                  Vivre normalement ? Qu'est ce à dire ?

                  Vivre dans la terreur et côtoyer la mort s'est normalisé ! La terreur était la norme ....



                  ../..
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    Les Algériens vivaient normalement dans les années 90?

                    Ils sortaient le matin sans savoir si ils allaient rentrés le soir et dans certaine ville les gens dés la nuit tombés barricadés le quartier avec un comité de surveillance
                    d'ou est venu la création des patriotes
                    Sinon aussi dans certains endroit on avait l'impression de ne pas être dans la terreur ...

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                    • #11
                      Plus ou moins

                      dans les années 90 en Algérie, y avait-il une vie normale en Algérie ou c'était le chaos ?
                      Comme indiqué par d'autres plus haut, la réponse dépend de ce que tu entends par "normale" et aussi par les aspects de la vie qui t'intéressent. Par ailleurs, l'Algérie est un grand pays et il y a donc de grandes variations selon les milieux, les régions, les villes... Etc.

                      A Alger, et la encore tout dépend des quartiers, la situation sécuritaire était difficile et on a du prendre des précautions et changer beaucoup d'habitudes. Mais ce n'était pas la guerre non plus: j'ai fait ma scolarité du collège jusqu'à l'université à cette époque de manière fort normale, ceux qui travaillaient continuaient à travailler, ceux qui faisaient du commerce continuaient à faire des affaires : on organisait des "booms" lorsque j'étais au lycée, on embrassait les filles (lorsqu'elles voulaient bien), on faisait des grèves (pour n'importe quoi) et on suivait les marches et manifs du FIS (pour la Roubla), on fumait nos premières cigarettes (ensuite nos premiers joints) en alternant avec des périodes mystiques d'assiduité à la mosquée ! On sortait en excursions (de moins en moins loin il est vrai), on écoutait Ace of Base pour danser et Cheb Hasni pour être amoureux, mais en alternant la aussi avec des périodes de remords ou l'on écoutait les prêches d'Ali Belhadj dans le quartiers et les récits de "Châtiments de la Tombe" en K7. Ensuite j'ai eu mon bac (en 96) et je suis passé à la fac: on embrassait encore plus de filles (et de plus en plus souvent), on sortait désormais en boîte (le Raïs fut le plus à la mode pendant des années), on goûtait à nos premiers verres (quelques bières puis on découvrait les vertus de la Vodka) et comme il y avait couvre-feu dehors, une fois la soirée commencée la boîte fermait les portes et personne ne pouvait rentrer chez lui avant le lever du jour ! Piquer la voiture du vieux n'était pas chose facile car il y avait de barrages de flics partout, mais certains osaient tout de même et je te raconte pas la fête ce soir là !

                      Parallèlement à cela, on entendait très souvent le bruit des armes à feu indiquant les accrochages nocturnes (et on découvrait souvent que tel mur porte plus de trous que la dernière fois où en plus gros), parfois au loin et parfois tout près. On entendait de temps à autre le bruit assourdissant d'une bombe qui explosait quelque part en ville, parfois au loin et parfois tout près, puis la litanie des sirènes de police et de pompiers qui suit toujours. On se félicite soit-même d'être loin du lieu, on prie ensuite que personne de la famille n'y était (comme il n'existait pas de portable il fallait attendre de rentrer à la maison pour le savoir) puis on poursuit son chemin. De temps à autre on apprenait la mort de telle ou telle connaissance ou du parent de telle ou telle connaissance : un flic ou un gendarme, un universitaire, un quelconque fonctionnaire ou simplement un terro. On s'étonnait de découvrir la chose, puis on faisait fi d'oublier et on poursuivait son bonhomme de chemin vers la fac, vers la maison, vers la mosquée ou vers son rencard.

                      Tel que je me souviens, c'était à peu près cela la vie "normale" à Alger dans les années 90.
                      Dernière modification par Harrachi78, 31 mars 2015, 07h20.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        ça dépend

                        ça dépend des régions, l'est algérien (sétif, constantine, annaba, Batna, tebessa) était moins touché que le centre ou l'ouest et dans alger certains quartiers étaient plus touchés que d'autres. Les algériens s'amusaient quand même, et il y avait moins de femmes voilées dans la rue.

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                        • #13
                          Les Algériens vivaient normalement dans les années 90?
                          Le plus normalement du monde... ils n'étaient jamais sûrs de revenir sains et saufs chez eux... Normal !
                          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                          • #14
                            Salam

                            Normalement, c'est pas le mot adéquat...
                            Dans les années 70, on manquait de tout...
                            Queue à la boulangerie, plus de viande, plus de café, on faisait avec car quand la marchandise était là, c'était l'argent qu'on avait pas...
                            Tu me diras avec 10 centimes on achetait une part de garantita et la journée était belle...
                            En 90 quand tu sortais de chez toi tu ne savais pas si tu rentrerais le soir, à part ça la vie est belle chez Boutef, lui à l'époque c'était wyskies et belles pépées...

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                            • #15
                              Bijor Amar

                              Normalement, c'est pas le mot adéquat...
                              ... En Algérie, la normalité est superbement incarnée par la momie sur sa chaise roulante...

                              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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