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Arabie saoudite - Iran : le nouveau choc des religions

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  • Arabie saoudite - Iran : le nouveau choc des religions

    Remarque d’un haut gradé du Pentagone, dans le Wall Street Journal: "Je regarde la carte du Moyen-Orient ; je regarde tous ces affiliés de l’Etat Islamique ; je regarde toutes ces zones de combat. Et je me demande qui sera l’archiduc dont l’assassinat déclenchera un embrasement général".

    Une guerre totale, dans tout le Proche et le Moyen-Orient, provoquée, comme en juin 1914, par le meurtre de l’héritier - ou d’un haut dirigeant - d’un territoire non pas austro-hongrois mais sunnite ou chiite? L’hypothèse est glaçante mais désormais plausible avec l’intervention directe de l’Arabie saoudite au Yémen.

    En s’attaquant à la rébellion houthiste, soutenue et armée par l’Iran, le champion de la branche majoritaire du sunnisme est entré en conflit direct avec Téhéran, chef de l’axe chiite. En bombardant les troupes houthistes, sur le point de chasser le président yéménite, leur allié, en combattant au sol ces chiites désormais aux portes d’Aden, la deuxième ville du pays après avoir conquis Sanaa, sa capitale, le royaume wahhabite saoudien a pris le risque d’affronter, par milices interposées, la République islamique iranienne, sa grande rivale dans la région.
    A la tête d'une coalition de 8 pays

    Certes, en laissant faire, l’Arabie saoudite aurait perdu toute crédibilité dans sa zone d’influence. Mais en prenant la tête d’une coalition de huit pays arabes (Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Koweït, Égypte, Jordanie, Maroc, Soudan) plus le Pakistan, contre l’Iran, héritier de la "vraie légitimité" (celle de la descendance de Mahomet), le royaume qui abrite les lieux saints de l’Islam (La Mecque et Médine) court le pire des dangers. Un enlisement, une guerre longue, fratricide déstabilisant toute la région.

    Arrêt sur image.

    Depuis décembre 2010, début du "printemps arabe" en Tunisie, jamais cette région n’a été aussi divisée, fragmentée entre allégeances, tribus, confessions et ambitions. Après la chute de Moubarak en Egypte, celle de Kadhafi en Libye, puis l’éclatement de la guerre civile en Syrie (en quatre ans plus de 200.000 morts et deux millions de réfugiés), l’irruption de la machine Daech en Irak et en Syrie, avec des "affiliés" du Yémen à la Tunisie, a provoqué une recrudescence des affrontements religieux et une pulvérisation des frontières rendant illisible la carte de la région. Que cache, par exemple, l’opposition à Bachar al Assad, le dictateur syrien? Des réformistes (le Conseil national syrien, dominé par les sunnites)? Des groupes armés partiellement convertis au charme vénéneux du califat d’Abou Bakr al-Bagdadi? La "Résistance islamique", branche armée du Hezbollah, mouvement chiite libanais renforcé par des combattants iraniens de même obédience? Même casse-tête en Irak. À Tikrit, engagées aux côtés des forces menées par les États-Unis (combattants kurdes, armée régulière irakienne) contre les djihadistes, certaines milices chiites sous les ordres du général iranien Ghassem Soleiman, menacent de "cibler" des conseillers militaires américains. Qui chercheraient à leur "voler la victoire". "Bataille dans la bataille", qu’on retrouve au Yémen. Les "conseillers" américains s’étant retirés (tout en continuant à assister l’aviation saoudienne), les rebelles houthistes bénéficient du soutien de l’Iran, mais le pays a été longtemps - et semble rester - l’un des terrains d’action d’Al Qaida.

    Un maître d'oeuvre local

    S’il est souvent difficile de repérer la main de Téhéran, celle de Riyad ou de l’Etat islamique qui n’utilisent pas toujours leurs propres forces mais choisissent un "maître d’œuvre" local pour appliquer leur stratégie, impossible, en revanche, d’ignorer une évidence : cette région du monde hyper inflammable peut s’embraser totalement à tout moment. Au petit jeu de la responsabilité, chacun peut se renvoyer la balle. Les pays arabes ? Ils ont beau jeu d’accuser la colonisation et les accords Sykes-Picot de 1916, "organisant" le démantèlement de l’empire Ottoman et le découpage du monde arabe selon des frontières totalement artificielles. Les occidentaux? Ils soulignent l’incapacité des nations arabes à bâtir de vraies démocraties capables d’endiguer le terrorisme islamiste. Le vrai problème : comment sortir du tsunami qui bouleverse la géostratégie de la région?

    Après les deux guerres d’Irak et l’échec des néoconservateurs américains à imposer par la force un nouvel ordre international, Obama voulait (discours du Caire en 2009) en finir avec le mythe du "choc des civilisations", dissiper la méfiance des musulmans vis à vis de l’Amérique et, la paix rétablie, concentrer son attention sur l’Asie (doctrine du "pivotal shift" vers le Pacifique).

    Mais voilà, le gendarme de la région n’a tenu aucun de ses engagements. Ni vis à vis de l’Arabie saoudite (lâchée par les USA lors de la répression de la révolte populaire de Bahreïn), ni vis à vis de l’Égypte (abandon de Hosni Moubarak en 2011, soutien mitigé au président Al-Sissi), ni vis à vis de ses alliés européens (refus de bombardements ciblés en Syrie en septembre 2013, malgré l’utilisation d’armes chimiques contre sa population par Bachar Al-Assad). Alors, se poser aujourd’hui en médiateur, éviter une confrontation entre l’Arabie saoudite -sunnite - qu’elle n’a cessé de trahir et l’Iran -chiite - avec qui elle négocie une limitation cruciale de son programme nucléaire : mission impossible.

    Sans alliés sur le terrain, sans ligne directrice claire, l’Amérique jongle avec trop d’enjeux : détruire l’Etat islamique, normaliser ses rapports avec l’Iran, ménager les théocraties du Golfe, mais également Israël, farouchement opposé comme Ryad à la rentrée de l’Iran sur la scène internationale. "Leading from behind", "diriger les choses de derrière" : c’est la nouvelle "real politik" des États-Unis. Dans l’affrontement chiites-sunnites, cette recette paraît simpliste pour l’Orient compliqué.

    challenges fr

  • #2
    c'est navrant de voir les sunnites et les chiites se déclarer la guerre ; le grand gagnant de cette ignominie c'est israél qui doit se frotter les mains et se réjouit de voir les musulmans s'entretuer .
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      On a enflé le coté dogmatique du conflit.

      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        c'est dingue l'effet domino qu'a initié le geste de bouazizi le tunisien -allah yarahmo 3alakoulihal!!
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          c'est dingue l'effet domino qu'a initié le geste de bouazizi le tunisien -allah yarahmo 3alakoulihal!!
          exacte, c'est pour dire que l'equilibre qui dominait n'etait qu'illusion

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          • #6
            exacte, c'est pour dire que l'equilibre qui dominait n'etait qu'illusion
            Tout est fait de compromis et de sagesse, une fois le Roi Abdallah mort le nouveau bagarreur met le plan Netanyahu à exécution.
            Prenons par exemple la région maghrébine, qui d'après l'agenda prédéfini elle est due pour être un coin très chaud. Sans la temporisation et le savoir-faire algérien qui a jeté la problématique à l'ONU le peuple serait en guerre depuis longtemps.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              okba30

              vive l'algerie, vive le regime

              content?

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              • #8
                c'est dingue l'effet domino qu'a initié le geste de bouazizi le tunisien -allah yarahmo 3alakoulihal!!
                C'est ca les dictateurs Arabes.. au lieu de passer aux changements et éduquer leurs peuples pendant des décennies et les préparer au monde d'aujourd'hui, ils ont préféré abuser des chaises qu'ils avaient occupé par la force et pendre toute personne qui appelle à un changement.. voilà le résultat.. sur 21 pays moins de 10 sont touchés, le reste sera touché et les nouvelles générations vont être beaucoup plus dures à contrôler si ces régimes ne trouvent pas une solution à l'anarchie qu'ils ont crée dans ces sociétés longtemps poussées aux extrêmes ..
                Pas à la tique ..

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                • #9
                  Maintenant il faut suivre la propagande d'un haut gradé du pentagone comme à l'époque de la guerre du Golfe 1990 et 2003, nous faire croire à une guerre de religion entre musulmans. Plus besoin de CNN, Al Jazeera fera l'affaire.

                  Combien faut il de guerres pour que les musulmans se réveillent et prennent la direction du dialogue, et non tomber dans le piège du lobby militaro industriel et du lobby sioniste.

                  Pourtant la guerre Iran Irak, déclenchée par Saddam Hussein avec autorisation des maitres, guerre soit disant sunnites-chiites, une boucherie, plus d'un million de morts pour rien au final, sauf pour Israel et ses alliés, était bien sous controle, affaiblir au maximum, vendre des armes, puis par magie cessez le feu quand les maitres en ont donné l'ordre, à la fin de la guerre froide.
                  Qui a commandité l'ordre d'abattre l'avion algérien au dessus du front irako iranien? Les memes que ceux d'aujourd'hui qui donnent les ordres aux esclaves de la coalition de la honte. La diplomatie algérienne encourageait le dialogue, réveiller les consciences, ce qui a toujours été freiné par le lobby miltaro industriel et sioniste, pour gagner du temps.

                  Pour les otages américains détenus en Iran les Etats Unis de Carter n'avaient pas trouvé mieux que la diplomatie algérienne, comme après le 11 09 2001, hypocritement demander de l'aide pour la lutte contre le terrorisme.
                  Dernière modification par panshir, 30 mars 2015, 16h45.

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                  • #10
                    okba30

                    vive l'algerie, vive le regime

                    content?
                    Du positif et du négatif.
                    L'Algérie joue au pompier au Mali, en Libye, aide à stabiliser la Tunisie, calme le jeu au Yémen... a déjà arrêté une guerre Irak - Iran qui durait depuis 8 ans et qui versait dans l’intérêt américain.
                    De bons coups, pourquoi ne pas les citer!

                    Les maux sociaux et politiques , la corruption à l'interne ... c'est une autre histoire.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      okba30
                      Du positif et du négatif.
                      peu importe, vive l'algerie
                      ça ne me coute rien et ça fait des heureux


                      L'Algérie joue au pompier au Mali,
                      c'est à la case depart sans oublier le role de l'onu, europe et UA, si reussite il y le merite reviendra à toute l'equipe

                      en Libye,
                      c'est l'onu qui s'en occupe, soyons honetes

                      aide à stabiliser la Tunisie,
                      demande aux tunisiens, ils te diront qu'ils ont reçu le message, sebsi compris

                      calme le jeu au Yémen...
                      c'est pas l'algerie qui fait le jeu pour le calmer, elle a choisi d'etre spectateur et eventuellement emboiter le pas à la mediation onusiene deja en marche depuis des mois

                      a déjà arrêté une guerre Irak - Iran qui durait depuis 8 ans et qui versait dans l’intérêt américain.
                      j'ai pas le temps de creuser cet episode
                      De bons coups, pourquoi ne pas les citer!
                      note 1/5 , je vais applmaudir quand meme , ça ne coute rien

                      a+

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                      • #12
                        expliquer ca Haddou et co:

                        rabie saoudite - Iran : le nouveau choc des religions

                        c'est entre l'arabie saoudite et l'iran
                        le maroc qu'est ce qu'il a avoir la dedant


                        Droits de l’Homme: le Maroc soutient l’Arabie saoudite contre la Suède



                        et la aussi qu'est ce qu'ila avoir al dedant
                        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                        • #13
                          jmlix,
                          Libre à toi de voir de ton angle. En matière de politique étrangère je reste convaincu que sur le plan régional l'Algérie fait pour le mieux des populations, toi inclus.
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                          • #14
                            La solution face a ce cataclysme
                            Acheter et faire des réserves de bougies ,boites de conserves ,féculents ect
                            J'exagère un peu mais a peine car le Maghreb n'est évidemment pas immunisé contre cet apocalypse
                            La tectonique des plaques de cet affrontement monstre existe depuis très longtemps et la on se rapproche dangereusement du " big one "

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                            • #15
                              a déjà arrêté une guerre Irak - Iran qui durait depuis 8 ans
                              mais avant;
                              elle a arrêté les 2 WW;l
                              a guerre de Corée; du Vietnam!
                              ma t 7acmo;
                              wjajkom s7i7

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