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Arabie Saoudite:"Vladimir Poutine est un hypocrite"

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    "Vladimir Poutine est un hypocrite" (ministre saoudien des Affaires étrangères)



    Ryad fustige la politique du Kremlin vis-à-vis de la Syrie; le Hamas soutient le régime yéménite contre l'Iran



    Le ministre saoudien des Affaires étrangères a qualifié le président russe Vladimir Poutine d'hypocrite, et accusé la Russie d'alimenter l'instabilité dans la région en soutenant le dirigeant syrien Bachar al-Assad.
    "M. Poutine prétend proposer une solution négociée à la crise syrienne tout en continuant à armer le régime syrien", a déclaré le prince Saoud Al-Fayçal, lors du dernier sommet de la Ligue arabe qui s'est tenu durant deux jours en Egypte.
    Si pour le ministre saoudien, M. Poutine a perdu sa légitimité, Ryad n'est néanmoins pas prêt à renoncer aux liens arabo-russes et a appelé Moscou à montrer plus de "positivité" tout en se disant "impatient d'avoir de meilleures relations avec le Kremlin".
    La Ligue arabe a également averti dimanche que les frappes aériennes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre les rebelles chiites au Yémen se poursuivraient jusqu'à ce qu'ils déposent les armes.
    Au quatrième jour de cette campagne, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a affirmé que les raids continueraient "jusqu'à ce que la milice (chiite) des Houthis se retire et dépose les armes". Il s'exprimait au dernier jour d'un sommet arabe à Charm el-Cheikh (Egypte).
    Le chef de la diplomatie yéménite Ryad Yassine a pour sa part affirmé à Charm el-Cheikh qu'il n'y aurait pas "de dialogue (avec les rebelles), tant que le gouvernement légitime n'aura pas regagné le contrôle de tout le territoire yéménite".
    Partis de leur fief de Saada, dans le nord du Yémen, les Houthis ont déferlé en septembre sur la capitale Sanaa, puis se sont emparés de nombreuses zones dans le centre et l'ouest du pays, menaçant sérieusement ces derniers jours Aden, la grande ville du sud, où s'était réfugié le président Abd Rabbo Mansour Hadi.
    Répondant aux appels à l'aide du gouvernement yéménite, une coalition de pays arabes menée par l'Arabie saoudite, frontalière du Yémen, a lancé jeudi des frappes sur les positions des rebelles Houthis, soutenus par l'Iran et des unités de l'armée restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, contraint au départ en 2012.
    Et de son côté, le Hamas, qui commençait tout juste à renouer ses liens avec Téhéran, mis à mal par le conflit syriens, a annoncé son soutien au régime sunnite yéménite samedi.
    Il s'agit d'une grosse prise de risque pour le Hamas qui, en rendant public son soutien au président Hadi, se rallie de facto à la coalition militaire arabe contre les alliés de l'Iran.
    "Le Hamas se range du côté de ceux qui ont une légitimité politique", pouvait-on lire dans le communiqué du groupe terroriste au pouvoir à Gaza.
    Le président Hadi a quand-à lui participé samedi au sommet de Charm el-Cheikh d'où il est reparti pour Ryad. Il ne devrait pas rentrer dans l'immédiat à Aden, selon M. Yassine.
    La capitale du Sud est en effet le théâtre de combats meurtriers depuis jeudi.
    la suite sur:
    i24news
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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