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Intervention de l’ANP à l’étranger, l’Algérie a déjoué tous les pièges

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  • Intervention de l’ANP à l’étranger, l’Algérie a déjoué tous les pièges

    La doctrine de l’Algérie de ne jamais intervenir dans les affaires internes des pays voisins, constitue la principale pomme de discorde entre Alger et les puissances occidentales.
    La puissance de frappe de l’Algérie, sa stabilité politique, sa position géostratégique et son influence en Afrique, font d’elle, aux yeux des puissances occidentales, une recrue de choix pour camper le rôle de «puissance-relais» au service des ambitions politiques des Etats-Unis dans toute la région de l’Afrique du Nord. Le projet ne date pas d’aujourd’hui et a même été présenté aux responsables algériens par les différents patrons de l’Africom et aussi par d’autres capitales acquises aux desseins US dans la région, à l’image de la France et de la Grande-Bretagne. Il est établi, dans l’agenda des puissances occidentales, que la gestion «technique» des conflits régionaux doive revenir à des pays-pivots, appelés à engager des troupes au sol, soutenues par l’aviation de l’Otan. Cette option est une réalité en Asie centrale où les drones américains se font relayer sur le terrain par l’armée pakistanaise, qui traque les taliban.

    En Afrique subsaharienne, le Tchad consent volontiers à jouer le rôle de «petit» gendarme pour traquer les terroristes de Boko Haram au Niger et au Nigeria, voire au Mali où les troupes de ce pays ont été sur les premières lignes lors de la guerre contre les terroristes au Mali. Seulement, ce pays, pour volontaire qu’il soit ne jouit pas des mêmes avantages que l’Algérie, dont l’importance aux yeux des puissances occidentales est assez remarquable pour stabiliser durablement la région.

    L’épisode malien
    Si Alger est d’accord avec les Occidentaux sur la nécessité d’une puissance régionale qui imposerait la stabilité dans la région, elle diverge sérieusement sur la manière d’obtenir cette même stabilité. La doctrine de l’Algérie de ne jamais intervenir dans les affaires internes des pays voisins, de favoriser systématiquement le dialogue inclusif en cas de conflit et d’éviter toute internationalisation des crises, constitue la principale pomme de discorde dans les approches géostratégiques entre Alger et les puissances occidentales.
    Cette différence tient certainement à la volonté de redessiner la carte géopolitique du Monde arabe, selon une approche autoritaire qui ne tient pas compte des intérêts des peuples de la région. La «puissance-relais» aura la mission au mieux, d’appliquer les directives, au pire, réparer militairement les dommages causés par les dérapages en rapport avec la stratégie conçue à Washington et ailleurs en Occident.
    Ce schéma n’est pas une vue de l’esprit. Il a bel et bien été mis en oeuvre en Asie centrale, au Moyen-Orient et au Maghreb. La décision de faire jouer à l’Algérie le rôle du «petit» gendarme ne relève pas, non plus, de la fabulation.

    Dans la crise malienne consécutive à l’invasion de son territoire par les terroristes, affiliés à Al Qaîda, l’Armée algérienne était quasi publiquement invitée à engager des troupes pour chasser les éléments d’Aqmi et du Mujao des villes maliennes occupées. Le déploiement guerrier imaginé, puis mis en place par la France, devait l’être par l’Algérie, si l’on tient compte des déclarations des responsables du Quai d’Orsay et du département d’Etat US, à l’époque des faits. La chose était avancée, comme si l’Algérie ne pouvait faire autrement que de prendre part à l’action militaire au Mali. Le piège était presque parfait. Le simple énoncé d’une possible solution négociée inter-malienne avant d’engager les hostilités était banni des discours des dirigeants français, notamment.
    L’option militaire devenait tellement évidente qu’il était presque «indécent» de l’éliminer. Face à cette grande pression, l’Algérie a tenu le coup et apporté sa contribution à l’effort de guerre à partir de son territoire, sans déroger à sa doctrine.

    Cette pression exercée sur l’Algérie n’était pas la première. Déjà, lors des pilonnages des milices libyennes fidèles à El Gueddafi par une coalition en plein «printemps» arabe, les allusions à la nécessaire implication de l’Algérie se faisaient très insistantes. Les décideurs occidentaux, surtout français, exerçaient une forte pression par médias interposés.
    L’on n’est même arrivé à ce que des titres algériens aient été associés à une campagne très insistante où l’on sentait une sorte de chantage à la «révolution». On avait la nette impression et Bernard-Henri Lévy le faisait bien ressortir, que l’on menaçait l’Algérie de troubles internes, dans le cas où elle refuserait de mettre la main à la pâte.
    Plus récemment, les coalitions qui se sont formées entre pays arabes et occidentaux, pour lutter contre Daesh en Irak et en Syrie, ensuite pour traquer les Houtis au Yémen, ont toutes fait des propositions à l’Algérie.

    Guerre d’usure
    Des appels du pied, accompagnés de pressions discrètes destinés à faire faire à l’Armée algérienne, ce «premier pas» en dehors de frontières du pays. Sur toutes les questions qui l’ont concernée de près ou de loin, la diplomatie algérienne a plaidé pour la non-ingérence et préconisé des plans de paix inclusifs. Elle a réussi à faire admettre son point de vue sur le dossier malien, elle est en passe de «boucler» la question libyenne, imposant, de fait, sa vision de la gestion des conflits et partant, contribuer à démilitariser l’Afrique du Nord. Il reste, néanmoins, que les victoires diplomatiques de l’Algérie ne sont pas forcément la fin des pressions étrangères pour l’amener à s’impliquer militairement à l’étranger. Les USA, la France et la Grande-Bretagne tentent toujours d’entraîner l’ANP à jouer un rôle actif dans la région du Maghreb et du Sahel. Il serait naïf de penser que les puissances occidentales ont baissé les bras.

    Il serait tout aussi illusoire de croire que l’Algérie puisse céder un jour. D’ailleurs, s’il existe un seul sujet qui fait l’unanimité au sein de la société et de la classe politique nationale, c’est bien la non-ingérence de l’Armée nationale populaire dans des conflits à l’étranger.

    Source: L'Expression

  • #2
    Point de vue des généraux qui ne veulent pas engager sur le terrain internationale une ANP garante de leurs privilèges dans une Algérie propriété privée .
    De tout temps une armée pèse par ses propres capacités mais aussi par ses alliances . Les dernières guerres que l'humanité a vécu sont "mondiales" Elles opposent des coalitions de dizaines d'état . Où se situe l'ANP ? Solidement isolée , ses patrons la surarme pour leurs propres intérêts . Gagner sur les fournitures et détenir un instrument souverain de répression .

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    • #3
      L'arabie maudite, "mère" du wahabisme terroriste, a monté ce massacre pour sois-disant arrêter les chiites.C'est un argument méprisable.Ces "chiites" elle les a bien aimé au temps du chah parce qu'il était au service des amerlocs comme elle.
      il en est ainsi de toutes les guerres où des coalitions ont vu sur le champ de bataille des armées d'alliés abandonner le champ de bataille ou se ranger du camp des ennemis .

      l'ANP comme dit , brille par son isolement; Entièrement au service des généraux pour dominer l'Algérie .

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      • #4
        je ne connais pas les raison qui font que ...et je m'en fou de les connaitre...qu'ils reste chez eux...ç la meilleurs choses a faire ....
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          khore
          l'ANP comme dit , brille par son isolement; Entièrement au service des généraux pour dominer l'Algérie
          Yal makhnezi tu ne peux pas laisser un instant notre glorieuse ANP.
          "L' Algérie c'est le seul pays, où quand les gens me tendaient la main c'était pour m'offir quelque chose alors que dans les autres pays c'était pour m' en demander " Yann Arthus Bertrand

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          • #6
            Point de vue des généraux qui ne veulent pas engager sur le terrain internationale une ANP garante de leurs privilèges dans une Algérie propriété privée .
            De tout temps une armée pèse par ses propres capacités mais aussi par ses alliances . Les dernières guerres que l'humanité a vécu sont "mondiales" Elles opposent des coalitions de dizaines d'état . Où se situe l'ANP ? Solidement isolée , ses patrons la surarme pour leurs propres intérêts . Gagner sur les fournitures et détenir un instrument souverain de répression .
            Cela démontre une divergence profonde avec l'Algérie qui s'explique parfaitement par la nationalité marocaine de son auteur. Le ministère algérien s'appelle ministère de la défense nationale, et non ministère de la guerre comme à l'époque des colonies... Nuance qui échappe à des caniches des saoudiens...

            C'est exactement ce qu'on disait de la France de Chirac, quand elle avait refusé de détruire l'Irak...
            Dernière modification par ott, 31 mars 2015, 18h50.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              hypocresie

              quand vous ouvrez votre espace aérien au avion français qui bombarde votre voisin on appel ca comment ??
              "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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              • #8
                quand vous ouvrez votre espace aérien au avion français qui bombarde votre voisin on appel ca comment ??
                Ca s'appelle ouvrir l'espace aérien pour exterminer le MUJAO actionné par le makhzen...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Et dans le fait, c'est que ces avions sont passés au dessus du Maroc en violant l'espace aérien du territoire Sahraoui et n'ont pas eu besoin de traverser l'Algérie !

                  Source Wikipédia :

                  Frappes aériennes des 12 et 13 janvier 2013[modifier | modifier le code]
                  Dans la nuit du 11 au 12 janvier, quatre Mirage 2000D du groupement air du dispositif Épervier effectuent des frappes dans le nord du pays à l'aide de bombes guidées laser GBU-1270. Pour effectuer ces missions, les patrouilles de chasseurs sont appuyées par deux ravitailleurs C-135.
                  Le 13 janvier 2013, le ministère de la Défense annonce qu'une opération de bombardement sur les forces d'AQMI à proximité de Gao a été réalisée le même jour par 3 Rafale B et 1 Rafale C partis de la base de Saint-Dizier71. La mission ayant été préparée avant que l'Algérie n'autorise le survol de son territoire, les avions ont survolé l'Espagne et le Maroc72.
                  Pour le Maroc, les troupes françaises n'ont pas eu besoin d'autorisation !!!
                  Savez vous pourquoi ??
                  Dernière modification par Gétule, 31 mars 2015, 19h41.

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                  • #10
                    @ tostao

                    quand vous ouvrez votre espace aérien au avion français qui bombarde votre voisin on appel ca comment ??
                    Tu appelle ça comment toi ?
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                    Commentaire


                    • #11
                      Il devrait aller poser cette question à son roi gay !!!

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                      • #12
                        j appel ouvrir l espace aérien a des avions etrangés pour bombarder un pays voisin : participation a l'effort de guerre, ca ne reste qu'un avis d'autant plus que je suis favorable a une intervention au nord mali ou en Libye car notre sécurité intérieur est directement menacé

                        pour le reste mon a Mass Getule: agellid aneggaru n-tamurti-w yemmut mi taɣli tagelda n-koukou Ar tufat
                        "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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                        • #13
                          Ne jamais intervenir dans les affaires des pays voisins.Ah bon et le plisario c'est quoi?Khor a raison.

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                          • #14
                            @Tostao

                            j appel ouvrir l espace aérien a des avions etrangés pour bombarder un pays voisin
                            Ok , voilà donc le chemin que prenaient les avions français , c'est une capture d'écran d'une conférence de presse de laurent fabius dans l'etat major opérationnel de l'armée française au mali .

                            [IMG][/IMG]
                            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                            Commentaire


                            • #15
                              quand vous ouvrez votre espace aérien au avion français qui bombarde votre voisin on appel ca comment ??
                              Il faut comprendre que tout ce que fait l’Algérie avec ces excuses bidons, c’est juste envoyer balader diplomatiquement tous ces bougnouls eux et leurs maitres.

                              Quand il fallait envoyer son armée à l’étranger pour une cause que l’Algérie avait jugé bonne, l’Algérie avait envoyé ses meilleurs bataillons a des milliers de kilomètres d’Alger.

                              Aujourd’hui nos généraux semblent être suffisamment intelligents pour comprendre qu’en ces temps difficiles, et vu les enfants de cœurs qui nous entourent, il vaut mieux garder son armée exclusivement pour sa propre défense.

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