Annonce

Réduire
Aucune annonce.

ACCUSÉ D'ÊTRE DANS L'ILLÉGALITÉ VIS-À-VIS DE LA LOI SUR LES PARTIS Le FLN S'explique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • ACCUSÉ D'ÊTRE DANS L'ILLÉGALITÉ VIS-À-VIS DE LA LOI SUR LES PARTIS Le FLN S'explique

    Les opposants de Amar Saâdani crient sur tous les toits que le parti est dans une situation illégale.
    C'est la pagaille totale. La crise au sein du parti majoritaire prend une autre dimension. La maison FLN est secouée dans ses fondements. Le report du 10e congrès après la révision de la Constitution, remet en cause la situation régulière du parti.
    Les opposants de Amar Saâdani crient sur tous les toits que le parti est dans une situation illégale. Ces derniers accusent ouvertement le secrétaire général d'entraîner le parti dans l'illégalité. Une situation complètement écartée par la direction actuelle. «Nous ne sommes pas dans une situation illégale», a répondu clairement son porte-parole. Contacté par nos soins, Saïd Bouhadja estime que ceux qui parlent d'illégalité ne sont pas bien placés pour le dire. «Le parti a connu des situations pires à l'époque de Abdelhamid Mehri où le congrès a accusé un retard de trois ans pour se tenir», a-t-il rappelé en guise de justification.
    Ainsi, pour M.Bouhadja, ce n'est pas la première fois que le FLN se retrouve dans une telle situation. Ce qui est devenu ordinaire au sein du parti majoritaire qui vit constamment dans l'instabilité. Aiguisant ses propos, le porte-parole a assuré que le mandat du comité central est toujours en cours et que le parti est train d'activer sur le terrain.
    Rachid Assas, membre du bureau politique, soutient que le mandat du comité central est toujours valable, jusqu'à la tenue du prochain congrès qui élira un autre comité central. «Le comité central est la plus haute instance du parti, dont le mandat expire avec la tenue du congrès», a-t-il affirmé, en repoussant complètement les arguments et les accusations des opposants. Abdelkrim Abada, chef de file du mouvement de redressement, persiste et signe que le parti est dans une situation illégale. Pourquoi? Il explique tout simplement que la décision du report du parti n'a pas été prise par le comité central mais par le secrétaire général du parti.
    «C'est le comité central qui doit décider du report ou de la tenue et de la préparation du congrès et du programme politique car c'est l'instance suprême du parti et non pas Saâdani», a-t-il martelé, en déplorant la situation de gel que connaît le comité central. M.Abada réfute les arguments de la direction qui prône comme exemple les retards accusés lors de la présidence du parti par Abdelhamid Mehri et de Boualem Benhamouda. «Le pays était dans une situation d'urgence marquée par le terrorisme et c'est le comité central qui a décidé de reporter le congrès», a expliqué M.Abada en précisant que malgré cette phase, le comité central continuait à activer et à se réunir périodiquement.
    Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Depuis la réunion du 24 juin dernier, le comité central ne s'est pas réuni jusqu'au jour d'aujourd'hui. Alors que le règlement intérieur du parti stipule que le comité central se réunit chaque six mois pour faire un point de situation, cette instance est totalement inactive.
    Même la fameuse commission nationale, chargée de la préparation du congrès n'a pas vu le jour. Installée officiellement lors du dernier comité central, cette commission n'a jamais convoqué ses membres qui sont ceux du comité central. Que cache ce blocage? Abada n'a pas été par quatre chemins pour pointer du doigt le secrétaire général. «Saâdani ne peut pas réunir le comité central, dont la majorité s'oppose à lui, c'est pourquoi il veut écarter le comité central de la préparation du congrès», a soutenu cet ancien mouhafed. Selon ce dernier, Amar Saâdani veut préparer le congrès à sa manière, pour placer ses proches et écarter tous ses opposants du futur comité central et ce, afin d'assurer sa reconduction à la tête du parti.
    L'opération de restructuration entamée depuis quelques mois, en créant de nouvelles mouhafadhas, cache mal les ambitions du SG qui veut gagner la base de son côté pour assurer sa mainmise sur la première force politique du pays. A la question de savoir, pourquoi le comité central ne s'est pas réuni, M.Bouhadja n'a pas répondu. Il s'est contenté de dire que les préparatifs du congrès sont en cours. «Nous sommes en train de préparer le congrès, qui se tiendra après la révision de la Constitution», a-t-il affirmé, en précisant que le parti poursuit la restructuration de ses instances, au niveau de la base pour lui permettre de mieux se représenter au congrès. Autrement dit, la direction n'a pas besoin de réunir ni le comité central ni la commission pour préparer le 10ème congrès-
    L'Expréssion

  • #2
    Salam,

    Le FLN est dans l'illégalité par rapport à la loi organique relative aux partis politiques, interdisant l'utilisation par un parti d'un symbole national.. La désignation FLN est un patrimoine historique du pays.. il est en plus cité dans l'hymne national.. alors soit il change de désignation soit il faudrait modifier l'hymne.

    Commentaire

    Chargement...
    X