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Le gouvernement a beau annoncer qu’il a repris le contrôle de la quasi-totalité des mosquées qui échappaient à son autorité. Le ministre des affaires religieuses a beau décidé de déloger en s’appuyant sur la force publique, Houcine Laâbidi, Imam autoproclamé de la Mosquée Ezzeitouna, et symbole de l’impuissance de l’Etat dans la gestion de cette crise. Il a, aussi, beau annoncé qu’il laissait un délai jusqu’au 4 de ce mois aux mosquées hors la loi, pour régulariser leurs situations, faute de quoi, il allait sévir et, éventuellement, les fermer… Cette guerre de contrôle des mosquées est loin d’être gagnée par l’Etat, et l’emprise qu’ont les groupes d’islamistes radicaux sur ces lieux de culte n’est pas près de se lever.
Car ce que Monsieur Othmane Battikh devrait comprendre, c’est que nos mosquées, comme, d’ailleurs, toutes les institutions du pays, depuis l’avènement de la « Révolution du Jasmin », qu’elle soit bénie, ne sont plus gérables et plus contrôlables. Pour la simple raison que ces mosquées, ou, du moins ceux qui les fréquentent, ne reconnaissent plus aucune autorité, et fonctionnent, comme tout dans le pays, à l’envers. Et l’Etat aura beau nommer les Imams qu’il voudra, ces pauvres Cheikhs n’auront aucune autorité, ni aucun pouvoir sur les gens qui fréquentent ces lieux de culte, et qui entendent bien tout contrôler par eux-mêmes, et n’en faire qu’à leurs têtes.
Et si ces Imams nommés se montrent un peu trop « conciliants » avec le pouvoir ou avec toute autre partie, ils risquent forts de faire les frais de leur « insubordination » aux vrais donneurs d’ordres que sont les « habitués » de ces locaux. Et ce ne sont pas n’importe quels pratiquants. Il s’agit, plutôt, de quelques islamistes radicaux, intégristes, investis de pouvoirs illimités par des parties que tout le monde devine, et qui ne laisseront jamais l’Etat reprendre le contrôle de ces lieux de culte, qu’ils ont décidé de changer en bases arrières pour leurs activités douteuses d’embrigadement des jeunes, et même de caches d’armes et de tout type d’individus recherchés par le pouvoir.
Et pour preuve de ce bras de fer qui s’annonce par trop difficile pour l’Etat, ce qui s’est passé dans une mosquée des faubourgs de la capitale, et devant les caméras d’une chaine de TV française, quand un imam qui voulait se montrer sous un jour modéré et moderniste, s’est fait violemment remonter les bretelles devant tout le monde par un vieux fanatique qui l’a ouvertement menacé en lui disant qu’il devait s’estimer heureux qu’il y ait des témoins, sinon de quoi… Et la faute à l’Imam était, selon son agresseur, de ne pas avoir demandé sa permission pour accorder un entretien aux journalistes étrangers. Du coup, il s’avère que l’Imam n’a le droit de décider de rien, et que c’est ce vieux monsieur hystérique, à qui on doit avant toute chose, demander la permission.
Du coup, on se doute bien que les efforts, louables, du reste, de monsieur le ministre des affaires religieuses, pour reprendre le contrôle des mosquées, ne pourront jamais aboutir, et qu’il faudra, obligatoirement, passer à autre chose, et envisager une autre stratégie, pour déloger ces fanatiques de nos mosquées, désormais désertées pars les vrais pratiquants, et laissées aux mains des hors la loi qui en font des citadelles de leur activités douteuses, au nom de l’Islam qui est totalement innocent de ce qu’ils veulent, absolument lui faire endosser comme doctrine moyenâgeuse.
Tunisie numérique
Car ce que Monsieur Othmane Battikh devrait comprendre, c’est que nos mosquées, comme, d’ailleurs, toutes les institutions du pays, depuis l’avènement de la « Révolution du Jasmin », qu’elle soit bénie, ne sont plus gérables et plus contrôlables. Pour la simple raison que ces mosquées, ou, du moins ceux qui les fréquentent, ne reconnaissent plus aucune autorité, et fonctionnent, comme tout dans le pays, à l’envers. Et l’Etat aura beau nommer les Imams qu’il voudra, ces pauvres Cheikhs n’auront aucune autorité, ni aucun pouvoir sur les gens qui fréquentent ces lieux de culte, et qui entendent bien tout contrôler par eux-mêmes, et n’en faire qu’à leurs têtes.
Et si ces Imams nommés se montrent un peu trop « conciliants » avec le pouvoir ou avec toute autre partie, ils risquent forts de faire les frais de leur « insubordination » aux vrais donneurs d’ordres que sont les « habitués » de ces locaux. Et ce ne sont pas n’importe quels pratiquants. Il s’agit, plutôt, de quelques islamistes radicaux, intégristes, investis de pouvoirs illimités par des parties que tout le monde devine, et qui ne laisseront jamais l’Etat reprendre le contrôle de ces lieux de culte, qu’ils ont décidé de changer en bases arrières pour leurs activités douteuses d’embrigadement des jeunes, et même de caches d’armes et de tout type d’individus recherchés par le pouvoir.
Et pour preuve de ce bras de fer qui s’annonce par trop difficile pour l’Etat, ce qui s’est passé dans une mosquée des faubourgs de la capitale, et devant les caméras d’une chaine de TV française, quand un imam qui voulait se montrer sous un jour modéré et moderniste, s’est fait violemment remonter les bretelles devant tout le monde par un vieux fanatique qui l’a ouvertement menacé en lui disant qu’il devait s’estimer heureux qu’il y ait des témoins, sinon de quoi… Et la faute à l’Imam était, selon son agresseur, de ne pas avoir demandé sa permission pour accorder un entretien aux journalistes étrangers. Du coup, il s’avère que l’Imam n’a le droit de décider de rien, et que c’est ce vieux monsieur hystérique, à qui on doit avant toute chose, demander la permission.
Du coup, on se doute bien que les efforts, louables, du reste, de monsieur le ministre des affaires religieuses, pour reprendre le contrôle des mosquées, ne pourront jamais aboutir, et qu’il faudra, obligatoirement, passer à autre chose, et envisager une autre stratégie, pour déloger ces fanatiques de nos mosquées, désormais désertées pars les vrais pratiquants, et laissées aux mains des hors la loi qui en font des citadelles de leur activités douteuses, au nom de l’Islam qui est totalement innocent de ce qu’ils veulent, absolument lui faire endosser comme doctrine moyenâgeuse.
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