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Comme nous l’avions révélé début janvier, le Fonds de régulation des recettes (FRR), qui constitue l’épargne du pays, a été fortement sollicité en 2014 à hauteur de 1 153 milliards de dinars, soit plus de 13 milliards de dollars, d’après les chiffres de la Direction générale de la prévision et des politiques (DGPP) du ministère des Finances. Une conséquence directe de la baisse des prix du pétrole sur le marché.
Un déficit budgétaire qui se creuse
Le FRR est alimenté par une partie de la fiscalité pétrolière et sert à combler le déficit budgétaire de l’Etat. Or, les prélèvements sur le FRR ont atteint 2 965,6 milliards de dinars en 2014, selon la DGPP. Un plus haut depuis la création du FRR en 2000. Le déficit global du Trésor enregistré en 2014 est de 3 134,2 milliards de dinars, ou 35,6 milliards de dollars, soit le plus haut depuis quinze ans.
Dans le même temps, le FRR a été alimenté à hauteur de 1 812,6 milliards de dinars par la fiscalité pétrolière (en baisse de 12,1% par rapport à 2013), indique la même source. Un solde d’opérations négatif de 1 153 milliards de dinars, soit 13,1 milliards de dollars, au taux de change en vigueur à la fin 2014.
Le FRR en forte baisse
L’épargne de l’Algérie fond donc « comme neige au soleil ». Le Fonds de régulation des recettes s’est établi, à la fin 2014, à un niveau de 4 408,5 milliards de dinars, contre plus de 5 563 milliards de dinars à la fin 2013, toujours selon les chiffres de la DGPP. Cela représente une baisse de plus de 20% sur un an.
En hausse constante depuis sa création en 2000, le FRR a connu sa première baisse en 2013. Seulement, cette baisse était dérisoire avec un prélèvement net de 70,2 milliards de dinars.
Plus de FRR en 2019 ?
A ce rythme, le Fonds tiendra quatre ans et sera épuisé en 2018, au plus tard. En effet, si les dépenses et le déficit budgétaires se poursuivent au même rythme et que les prix du pétrole restent stables à leur niveau moyen de 2014, il n’y aura plus d’épargne disponible dans le FRR dès 2019.
Or, le prix moyen du pétrole en 2014 se situe aux alentours de 100 dollars le baril. Il est désormais plus proche des 50 dollars, ce qui va inévitablement impacté la fiscalité pétrolière. Dans ces conditions, sauf reprise spectaculaire et durable des prix du brut, le FRR sera épuisé beaucoup plus rapidement.
TSA
Un déficit budgétaire qui se creuse
Le FRR est alimenté par une partie de la fiscalité pétrolière et sert à combler le déficit budgétaire de l’Etat. Or, les prélèvements sur le FRR ont atteint 2 965,6 milliards de dinars en 2014, selon la DGPP. Un plus haut depuis la création du FRR en 2000. Le déficit global du Trésor enregistré en 2014 est de 3 134,2 milliards de dinars, ou 35,6 milliards de dollars, soit le plus haut depuis quinze ans.
Dans le même temps, le FRR a été alimenté à hauteur de 1 812,6 milliards de dinars par la fiscalité pétrolière (en baisse de 12,1% par rapport à 2013), indique la même source. Un solde d’opérations négatif de 1 153 milliards de dinars, soit 13,1 milliards de dollars, au taux de change en vigueur à la fin 2014.
Le FRR en forte baisse
L’épargne de l’Algérie fond donc « comme neige au soleil ». Le Fonds de régulation des recettes s’est établi, à la fin 2014, à un niveau de 4 408,5 milliards de dinars, contre plus de 5 563 milliards de dinars à la fin 2013, toujours selon les chiffres de la DGPP. Cela représente une baisse de plus de 20% sur un an.
En hausse constante depuis sa création en 2000, le FRR a connu sa première baisse en 2013. Seulement, cette baisse était dérisoire avec un prélèvement net de 70,2 milliards de dinars.
Plus de FRR en 2019 ?
A ce rythme, le Fonds tiendra quatre ans et sera épuisé en 2018, au plus tard. En effet, si les dépenses et le déficit budgétaires se poursuivent au même rythme et que les prix du pétrole restent stables à leur niveau moyen de 2014, il n’y aura plus d’épargne disponible dans le FRR dès 2019.
Or, le prix moyen du pétrole en 2014 se situe aux alentours de 100 dollars le baril. Il est désormais plus proche des 50 dollars, ce qui va inévitablement impacté la fiscalité pétrolière. Dans ces conditions, sauf reprise spectaculaire et durable des prix du brut, le FRR sera épuisé beaucoup plus rapidement.
TSA
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