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Environnement : Le littoral algérien en danger: Le pillage du sable des plages se poursuit

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  • Environnement : Le littoral algérien en danger: Le pillage du sable des plages se poursuit

    Le pillage du sable des plages continue de ronger le littoral malgré le cadre juridique qui lui fait obstacle. La loi sur le littoral et toutes les autres lois qui concernent l’environnement (déchets, nuisances sonores…) ne sont pas appliquées avec la rigueur exigée par la situation dégradée du cadre de vie et les atteintes au milieu naturel.

    La loi du 5 février 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral a interdit expressément (article 20) les extractions de matériaux lorsqu’elles concernent les plages. Son entrée en vigueur n’a été liée à aucun texte réglementaire. Dans notre pays, il est absolument interdit d’enlever le sable des plages. Mais ni la crainte des sanctions, ni la menace sur les écosystèmes, pas plus que celle sur les habitations des riverains ne découragent les voleurs de sable des plages. Par milliers de mètres cubes ou par tonnes, les saisies de sable donnent une idée de l’ampleur de ce fléau. C’est une activité juteuse qui ne connaît aucun répit, de jour comme de nuit, et qui piétine toutes les lois, notamment le Code de la route quand les pilleurs transportent le produit de leur vol. En 2014, selon la presse, citant un bilan officiel, pour la seule wilaya de Jijel, quelque 6757,85 m3 de sable de mer extraits illégalement des plages ont été saisis. La même source rapporte que 71 affaires relatives au pillage de sable de mer ont été traitées dans cette wilaya, et 27 personnes ont été présentées devant la justice, avec mise en fourrière de 75 camions de divers tonnages ayant servi au transport de ce matériau. Le pillage du sable de plage a connu, en 2014, dans la wilaya de Jijel une hausse de plus de 45%. Dans la wilaya de Skikda, pas moins de 40 tonnes de sable de mer extrait illicitement ont été saisies, a révélé un correspondant local de presse. Dans ce cas, les pilleurs stockaient le sable volé dans la wilaya, voisine, de Jijel, dans un terrain vague au milieu d’une forêt inhabitée. A l’ouest, dans la wilaya de Mostaganem, ce phénomène s’est amplifié sur certaines plages, écrit un journaliste. Voici comment il décrit la situation : «Un grand nombre de pilleurs de sable opèrent de nuit, profitant ainsi des ténèbres, ils se rendent sur les plages et à l’aide de toutes sortes de matériels, ils enlèvent, ou mieux, arrachent de grandes quantités de sable qu’ils vont vendre. Tout ce qui les intéresse, c’est la quantité de sable prise : qu’importe s’ils défigurent les plages, qu’importe s’ils portent atteinte à l’environnement et vont provoquer, à la longue, une véritable catastrophe !» Un autre correspondant, dans la même wilaya, lance lui aussi l’alerte : « Les pillards agissent au vu et au su de tout le monde sans que personne bouge le petit doigt. Face à ce phénomène, de nombreux riverains lancent un appel aux autorités concernées pour mettre un terme aux agissements des voleurs de sable ». Les pilleurs choisissent leur «gisement» sur la base de certains critères, principalement la facilité d’extraction et de transport de ce matériau destiné aux promoteurs et auto-constructeurs. Le téléphone portable est devenu un moyen de travail précieux utilisé par les pilleurs pour s’assurer de ne pas être dérangés quand ils commettent leur crime environnemental. Ils peuvent être avertis du moindre mouvement ou de la présence des services chargés de faire respecter la loi. Les journalistes n’ont de cesse d’avertir sur ce fléau comme d’ailleurs sur les autres atteintes à l’environnement, comme les nuisances sonores en milieu urbain (parfois provoquées par des activités organisées par les autorités locales), mais personne ne les écoute. Résultat : ces atteintes à l’environnement ne cessent pas. Le pillage du sable des plages ne date pas d’hier. Dans une communication présentée en mars 1998, en Conseil du gouvernement, le ministre du Tourisme avait prouvé chiffres à l’appui la régression des plages qui ont perdu le quart de la superficie, en 30 ans, entre 1967 et 1997. Quelle est la situation en 2015 ?.

    par M’hamed Rebah
    le reporters dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    C’est ce qui arrive lorsqu’il ne reste que le sable des plages à piller. Le Sahara est en ce moment pollué par le gaz de schiste, quand il n’y a plus de pétrole à piller !
    "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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