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"Paris-Alger", une histoire passionnelle": Un livre-révélation" qui sortira demain en France

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  • "Paris-Alger", une histoire passionnelle": Un livre-révélation" qui sortira demain en France

    C’est une livre aux multiples révélations que vient de publier deux grands reporters français, Christophe Dubois de TF1 et Marie-Christine Tabet du Journal du Dimanche.

    Sous le titre «Paris –Alger : Histoire passionnelle » aux éditions Stock et qui sortira demain en libraire en France, le livre consacre un chapitre aux affaires et plus particulièrement aux biens « acquis » ou « mal acquis » des hauts responsables algériens. On y trouve les noms de la fille de Sellal, de Bouchouareb, de Saadani, de Brahimi et de Cherfi Abbas….. Tropisme parisien. Sous le chapitre « Alger-sur-Seine », le nom de l’actuel ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, apparaît en tête d’affiche de la nomenklatura algérienne parisianisée. « Le lundi 26 2006, Abdeslam Bouchouareb a rendez-vous boulevard Saint-Germain à Paris dans une étude notariale de renom. Il vient conclure l’achat d’un bien, qui appartient à une famille aisée du nord de la France. L’appartement situé au 21, quai Montebello, dans le 5e arrondissement, l’une des adresses les plus charmantes de Paris », révèle les auteurs du livre. Le ministre à l’époque des faits était député RND s’est offert alors deux lots au premier étage d’une surface de 156 mètres carrés du Paris prisé d’une valeur de un million cents quatre-vingt mille euros ( 1 180 000 euros), dévoile « Alger-Paris ».

    Comment a pu-t-il alors régler le paiement ? Et comment a pu-t-il transférer cette somme ? Selon l’acte de propriété, le montage financier, Bouchouareb a payé comptant 580 mille euros. Le solde, soit 600 milles euros, a fait l’objet d’un prêt relais auprès de l’agence lilloise du Crédit du Nord, raconte les auteurs du livre. Aujourd’hui le bien immobilier du ministre est évalué à plus de trois millions d’euros. Notre ministre sait bien investir visiblement, mais en terre parisienne. Quant à l’origine de cet argent, Bouchouareb tente une explication aussi vague que peu convaincante. «Je suis résident en France depuis 1978. Je suis arrivé en tant qu’étudiant, puis j’y créé une entreprise. J’ai une activité en Algérie. J’ai mentionné tout cela très scrupuleusement dans ma déclaration de patrimoine aussi en tant que député que ministre…. », s’en défend l’actuel ministre de l’Industrie qui faut-il le rappeler est mis en cause dans l’affaire Khalifa Bank. Celui que la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louiza Hanoune désigne comme «l’un des porte parole de l’oligarchie » préfère de loin Paris à Alger.

    Il n’est pas le seul, ils sont même nombreux ces dignitaires du régime algérienne à couler des jours tranquilles en admirant la Seine. Cheréfi Rahmani en fait partie. Avec une subtile opération et des précautions dont seuls les dignitaires d’Afrique maitrisent, l’ancien gouverneur d’Alger a pu acquérir son célèbre appartement 22, rue Singer dans le très chic 16e arrondissement, via une SCI (sociétés civiles immobilières) constituée le 7juillet 1997 par Ryda B. (22 ans) et Benyoucef B (61 ans). Deux en réalité prête-nom dont se sert Rahmani plusieurs fis ministres, pour acquérir son appartement. « Le premier est aide comptable employé par un ami de Chérif Rahmani qui dispose de nombreuses sociétés en France, le second et son chauffeur. En 2003 la SCI change de propriétaire pour passer entre les mains de Zoubida Bentahar, épouse de Chérif Ramai, en tant que gérante et change de nom pour devenir FO-MM, des initiales qui désignent les quatre enfants de l’ex ministre », dévoile le livre qui s’appuie sur des documents mais aussi sur un témoignage. Celui d’un ami à Rahmani. Il s’agit de Zaïdi L, originaire de Sétif. « J’ai rencontré Rahmani il y a quarante ans, j’ai été étudiant, lui travaillait pour la wilaya d’Alger. Il cherchait un pied-à-terre à Paris, et il m’a demande » de lui en trouve un. J’avais acheté cet appartement à crédit, je lui ai transféré les parts de la SCI. Ça ne lui a rien coûté. Il a repris le prêt, qui était remboursé par les loyers (…)» raconte cet ami de l’ancien ministre, qui était gestionnaire du restaurant de la Mosquée de Paris.

  • #2
    L’appartement de la fille de Sellal à 860 mille euros

    L’inénarrable secrétaire général du l’ex parti unique qui dispose d’un passeport diplomatique et qui aurait « demandé un sésame pour pouvoir circuler tranquillement en France » est propriétaire d’un appartement dans le haut lieu de la bourgeoisie parisienne, Neuilly-sur-Seine. « Saadani est bien propriétaire d’un appartement à Neuilly qu’il utilise lors de ses déplacement en France, mais il est occupé par l’une de ses filles » raconte l’avocat du parton du FLN. Par Jacques Vergès mais, Me Jeaun-Yves Dupeux qui s’occupe bien des affaires du chef du FLN reconverti. Selon l’acte de vente « Amar Saadani a entamé en son nom propre les premières démarches avec le vendeur avant de constituer une SCI plus discrète », révèle le livre. Un autre nom apparaît pour la première fois dans « la fine équipe » des dirigeants alésiens ayant succombés au charme de la ville des lumières. Il s’agit du nom du premier ministre, Abdelmalek Sellal. Si aucun bien n’est déclaré en son nom, en revanche « un membre proche de sa famille a investi dans la capitale. Le 27 avril 2007 sa fille Rym, 28 ans à l’époque, achète un appartement sur l’une des avenues les plus chères au monde, les Champs Élysées. Elle se déclare analyste demeurant à Londres. Ce jour là elle devient propriétaires de deux studios situés au niveau de la galerie des ‘Arcades des Champs-Elysées’. Une adresse de prestige. La vendeuse est une Afghane de 32 ans, ‘consultante fiscale’ (….) la vente est conclue a 860 000 euros », révèle Christophe Dubois dans son livre. « Le document notarié ne fait apparaître aucun prêt bancaire, mais il précise que 50 000 euros ont été versés ‘dès avant ce jour et hors la comptabilité de l’étude notaire’ » précise l’enquête menée par l’un des auteurs du livre. Selon les services du courrier de la galerie des Champs-Elysées, Mlle Sellal n’a jamais mis les pieds dans cet appartement qui serait loué. Mais la question que se pose l’auteur du livre est de savoir d’où viennent les fonds pour pouvoir acquérir cet appartement ? Une hypothèse ! Mariée à un homme d’affaire libanais, Ramzy El Asmar, qui travaillait pour une compagnie pétrolière à Londres, la fille du premier ministre aurait réglée la facture par le biais de son riche mari. Dans ce livre, il est mentionné également les séjours réguliers de l’ancien ministre des Moudjahidines, Mohamed Chérif Abbas dans la région lyonnaise. Cet ancien ministre qui traine la «légitimité révolutionnaire» en bandoulière et qui se fait passer pour le chantre de l’Algérie indépendante «se serait installé à Lyon» à ne croire les révélations du livre. Ce qui est certain est que la fille de l’ancien ministre est résidante dans cette ville depuis des années et travaille au sein du consulat d’Algérie. Selon les statistiques des notaires de Paris, entre 2010 et 2014, « près d’un bien sur dix (appartement et maison) acquis en Ils de France par des étrangers l’est par des Algériens. Le livre fait une autre révélation fracassante. En somme, si ce chapitre du livre ne donne pas tous les hauts responsables civiles et militaires algériens actifs ou retraités qui ont une résidence secondaire à Paris, il résume bien cette formule chère au sociologue Nacer Djabi qui avait déclaré un jour que « lorsque les reponsables algériens prennent l’avion pour Paris, ils rentrent chez eux».

    Farid Bedjaoui, l’argent de l’or noir coule à Paris

    Autre figure aussi vite grillée par les projecteurs dans le sillage du scandale Sonatrach qui a recyclé l’argent des commissions en France est Farid Bedjaoui recherché par Interpol. Il est également dans le collimateur de la justice française. « la saisie de son yacht d’une valeur de 6,6 millions d’euros et d’autres biens –deux immeubles avenue Iena 16é arrondissement et une villa à Ramatuelle- constitue le volet financier d’une affaire tentaculaire qui ébranle le coffre-fort de l’Algérie». Son complice présumé Omar Habour, 76 ans, est lui aussi visé par la justice française. Des immobiliers lui appartenant d’une valeur de 6millions d’euros ont été saisis. Selon des sources proches de l’enquête le patrimoine des deux compères s’élève à 36 millions d’euros, selon le livre de Dubois et Tabet. Fardi Bedjaoui fait également objet d’un mandat d’arrêt délivré par la justice française. Toufik, l’interlocuteur courtisé par les Français « En décembre 2011, Claude Guéant alors ministre de l’intérieur, annonce son arrivée à Alger. Dans les milieux diplomatiques, l’annonce suscite un certain embarras. Le protocole algérien déclare ne pas être au courant de ce déplacement. Sous couvert d’une visite de coopération, le ministre français veut- en fait- voir le général Mohamed Lamine Mediène, le parton des services secret. Cependant la manœuvre française passe mal au niveau algérien qui trouve le procédé désobligeant. Claude Guéant demande à voir le président Bouteflika qui refuse. ‘Vous avez choisi votre camp ‘ faisant comprendre en substance an ministre français». Bien évidement Guéant n’a pas pu rencontrer ni le président ni le chef des services. Cet épisode raconté dans le livre témoigne en tout cas de l’obsession qu’ont les dirigeants français à vouloir traiter avec du puissant patron du DRS qui s’est tallé une réputation d’un homme aussi mystérieux que intrigant. « La fonction, le titre le pouvoir et les relations de Mohamed Mediène en font un interlocuteur prisé. Claude Guéant avait déjà rencontré le tout puissant patron du DRS à L’Elysée, lorsqu’il était secrétaire général. Lors de l’un de ses déplacements, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, insistera lui aussi pour le voir », révèle le livre Paris-Alger. Un livre qui dresse le reportait du général Toufik selon les témoignages des responsables français qui ont eu « le privilège » de le rencontrer. «Mediène est un taiseux, marqué par la lutte sanglante qu’il a mené contre les islamistes dans les années 1990. « un homme vif, subtil. Il fait partie de la génération des généraux qui a le sentiment d’avoir sauvé la Nation….. il pourrait être votre oncle, rapporte un initié. Un petit monsieur avec des lunettes. Un papy, très posé, très fin analyste, mais aussi très respecté : ‘quand il parle, les généraux derrière ne bougent pas, lorsqu’il rit, ils rient….’ Les rencontres avec ses homologues étrangers se déroulent dans une vieille résidence coloniale française, sur les hauteurs d’Alger….. », peut-on lire dans ce livre. Mais le Français qui côtoie le plus le général Toufik était Bernard Squarcini. « En juin 2007, Bernard Squarcini passé de la Direction centrale des renseignements généraux à patron de la DST continue à entretenir le lien entre la France et les services algériens. Il côtoie Toufik ». Jean-Yves le Drian a été également l’un de ses visiteurs lors de son déplacement à Alger en 2014. « Les collaborateurs du ministre de la Défense assurent que l’homme continue d’exercer une autorité morale, mais qu’il a tenu discours très langue de bois, le ministre est ressorti déçu de cette réunion », révèle encore le livre. Dans leur enquête, les auteurs du livre raconte également que lors de l’hospitalisation de président Bouteflika au Val-de-Grâce il avait reçu la visite discrète du président Hollande, de son ministre de la Défense, J-Y le Drian et aussi de celle du patron de la DGSE, Bernard Bajolet. Ce dernier lui avait offert une boite de chocolat. Un énorme bouquet de fleurs a été envoyé en remerciements à la caserne Mortier, siège des services secrets français. Qui a dit qu’entre le pouvoir algérien et le pouvoir français c’est la guerre ? Derrière le discours ultranationaliste et anti-français des responsables algériens se cache une forte amitié bien soignée.

    Christophe Dubois Marie-Cgristine Tabet Paris –Alger : Histoire passionnelle Editions Stock 370 pages
    El Watan

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    • #3
      Le sujet algérien est porteur pour les mercantiles. Pas étonnant donc que chacun y va de son bouquin à un mois du 70eme anniversaire du massacre de Setif, Guelma et Kerratha dont la presse en fera de larges échos.

      Attendons-nous à d'autres livre pour le 50eme anniversaire du 19 juin 1965.

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      • #4
        Dans ce livre sont mentionnés également les séjours réguliers de l’ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, dans la région lyonnaise. Cet ancien ministre qui traîne la «légitimité révolutionnaire» en bandoulière et se fait passer pour le chantre de l’Algérie indépendante, «se serait installé à Lyon», à en croire les révélations du livre. Ce qui est certain, c’est que la fille de l’ancien ministre réside dans cette ville depuis des années et travaille au consulat d’Algérie.

        Selon les statistiques des notaires de Paris, entre 2010 et 2014, «près d’un bien sur dix (appartement ou maison) acquis en Ile-de-France par un étranger l’est par un Algérien».

        Le livre fait une autre révélation fracassante. Si ce chapitre du livre – «Alger-sur-Seine» – ne cite pas tous les hauts responsables civils et militaires algériens, actifs ou retraités, qui ont une résidence secondaire à Paris, il résume bien cette formule chère au sociologue Nacer Djabi : «Lorsque les responsables algériens prennent l’avion pour Paris, ils rentrent chez eux…»

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