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Les extravagances de Dubaï

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  • Les extravagances de Dubaï

    «La terre a un nouveau centre.» Cette phrase, inscrite en lettres géantes sur le chantier du plus gros centre commercial de la planète, qui s'érigera au pied du plus haut gratte-ciel jamais construit, résume bien l'atmosphère qui règne à Dubaï. Dans le petit émirat, oasis paisible et surréaliste au coeur d'un Moyen-Orient agité, on ne s'étouffe pas avec la modestie. Au contraire. Les nombreux projets déjà construits ou en voie de l'être promettent tous d'être plus gigantesques, plus extravagants ou plus audacieux que tout ce qui s'est déjà fait ailleurs dans le monde.

    Sont présentement en construction: deux îles gigantesques en forme de palmiers, un ensemble d'îles qui reproduira le globe terrestre vu du ciel, une réplique des sept merveilles du monde et une immense «ville du sport».
    Et ce n'est qu'un mince échantillon.

    Les touristes sont de plus en plus nombreux à visiter Dubaï, deuxième plus gros émirat des sept qui forment les Émirats arabes unis. D'ici 2010, le cheik Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, qui règne sur Dubaï, espère attirer 15 millions de visiteurs par année.

    Voici quelques-unes des extravagances et activités inusitées qui sont devenues de véritables attractions touristiques dans cette cité surgie de nulle part.

    Glisser... vers le haut

    Les glissades d'eau n'ont rien de révolutionnaire, soit. Mais celles du parc aquatique Wild Wadi, situées à une centaine de mètres de l'emblématique hôtel Burj al Arab (cette tour en forme de voile érigée sur une île artificielle), sont pour le moins singulières.

    Ces glissades propulsent les baigneurs... de bas en haut! Grâce à de puissants jets et à un réseau de tubes interconnectés, on peut ainsi monter vers le ciel pendant une quinzaine de minutes sans jamais quitter sa «chambre à air».

    Fait intéressant: plus on gagne en hauteur, meilleure est la vue sur Dubaï, sur la mer et sur le Burj al Arab, véritable merveille architecturale. Avec un peu de chance, on apercevra des hélicoptères en train d'atterrir sur l'héliport de l'hôtel.

    Et que fait-on une fois en haut? Nul besoin de descendre à pied: une traditionnelle glissade ramène les baigneurs dans un grand ruisseau artificiel.

    Ski intérieur

    Les Québécois en vacances à Dubaï songeront certainement plus à enfiler leur maillot de bain qu'une paire de skis. Qu'importe: une visite à Ski Dubai s'impose, ne serait-ce que pour voir de ses propres yeux cette installation inusitée.

    La station de ski intérieure, construite récemment dans le Mall of the Emirates (encore pour quelques temps le plus gros centre commercial de la ville), offre un choix de cinq pistes. Les amateurs de snowboard trouveront aussi une demi-lune pour satisfaire leurs pulsions.

    À l'intérieur, la température est maintenue à -2 °C, un froid sibérien quand on considère que le thermomètre atteint 50 °C à l'extérieur pendant l'été. Le prix d'entrée inclut tout l'équipement, sauf la tuque et les gants.

    Si l'on fait abstraction du faux ciel constellé de luminaires, ou de la gigantesque publicité du transporteur Emirates peinte sur le décor de forêt, on se croirait presque dans un centre de ski. Bon, d'accord, pas tout à fait. Mais l'expérience est quand même dépaysante et vaut le déplacement.

    Pour les moins sportifs, ou ceux qui ne peuvent s'enlever Tremblant ou Mont-Sainte-Anne de la tête, on retrouve quelques bars et restos intéressants «au pied des pentes». Le lounge Après, avec son design branché et sa longue liste de cocktails, offre une vue imprenable sur les pistes.

    Dans les palmiers

    New York l'a fait, Singapour aussi. Mais il n'y a qu'à Dubaï où la «réclamation» de terre sur la mer a pris une teinte aussi... locale. À l'initiative du cheik de Dubaï, on est présentement en train de construire deux îles artificielles gigantesques qui, vues du ciel, reproduisent la forme de palmiers. Pour environ 80 $CAN, on peut aller faire une minicroisière de deux heures en voilier autour de Palm Jumeirah, la plus petite de ces îles. La balade permet d'observer de près le travail immense d'ingénierie qui a été réalisé, de même que les luxueux hôtels et villas présentement en construction. La croisière permet aussi de constater de visu la rapidité avec laquelle Dubaï a littéralement surgi du désert. En effet, le quartier Dubai Marina, le point de départ du bateau, compte plus d'une centaine de gratte-ciels et ressemble de loin à un véritable Manhattan. Une vue impressionnante à partir du voilier, surtout si l'on considère que tout ce quartier n'existait pas il y a seulement quatre ans! Agréable excursion, à éviter cependant si l'on souffre du mal de mer...

    Temples climatisés

    À Dubaï, il fait chaud, très chaud, pendant toute l'année. Et les gens, touristes ou «locaux», ont souvent les poches pleines de fric. Deux conditions gagnantes qui expliquent la multiplication des centres commerciaux, véritables temples des temps modernes où air climatisé et marques de luxe sont à l'honneur.

    Le plus récent mail de Dubaï, Ibn Battuta Mall, en met plein la vue. Les concepteurs de l'édifice ont décidé en toute humilité d'offrir un «tour du monde» aux visiteurs, reproduisant les principales destinations visitées par l'explorateur Ibn Battuta au XIVe siècle. Ils ont ainsi divisé le mail en six «régions» - Inde, Perse, Chine, Andalousie, Maghreb, Égypte -, chacune reproduisant avec soin des détails architecturaux parfois impressionnants.

    La section indienne est particulièrement réussie, avec ses façades et moulures rappelant le Taj Mahal. On prend aussi plaisir à boire un café au Starbucks situé sous la vaste coupole de l'aile perse. Une pause qui permet d'observer tranquillement la foule bigarrée de touristes et d'Émiratis vêtus de leurs habits traditionnels.

    Les boutiques et grands magasins de l'Ibn Battuta Mall méritent aussi un coup d'oeil...

    Randonnée futuriste

    Même si elle est relativement peu peuplée, avec 1,5 million d'habitants, Dubaï est très étendue.

    Sheik Zayed Road, une autoroute à six voies, constitue la principale artère de la ville, reliant entre eux les différents centres d'intérêt. Pour le touriste qui arrive de Bur Dubai ou de Deira, les vieux quartiers, Sheik Zayed représente aussi une porte d'entrée vers le Dubaï «du futur».

    Pour seulement quelques dollars, on peut s'offrir une longue balade en taxi sur l'autoroute, à la tombée de la nuit. Commence alors une enfilade de gratte-ciels tous plus futuristes les uns que les autres, dont bon nombre sont encore en construction. Ils sont souvent de formes irrégulières - comme les Emirates Towers, triangulaires - et fortement illuminés.

    En cours de route, on passera tout près du chantier du Burj Dubai, qui deviendra la plus haute tour de la planète avec ses 180 étages (un chiffre qui pourrait encore augmenter). Un peu plus loin, après avoir dépassé «Internet City» et «Media City», on arrivera à Dubai Marina, véritable centre-ville en soi avec sa centaine de gratte-ciels, dont plusieurs sont encore en chantier. On y trouve plusieurs restaurants et bars branchés, dont le très couru Buddha.

    Combien ça coûte?

    La ville de Dubaï est coûteuse, avec ses innombrables boutiques de luxe et les prix étourdissants de ses loyers. On peut y dépenser énormément d'argent si on en a les moyens. Toutefois, le touriste frugal pourra s'en tirer à très bon compte sur place... une fois la facture du billet d'avion acquittée! La ville déborde de restaurants abordables, et les taxis coûtent trois fois rien. Certains biens, comme les complets pour hommes, les chaussures et les bijoux, sont aussi plus abordables qu'ici. Les tarifs sont plus bas pendant l'été, une saison moins intéressante pour les visiteurs à cause des températures très élevées.

    Voici quelques exemples de tarifs :
    - Billet Montréal-Dubaï, via Francfort: entre 1200 $ et 1900 $.
    - Nuit dans un hôtel trois étoiles et demie, en basse saison: 130 $.
    - Repas du soir dans un restaurant branché, milieu de gamme: 40 $.
    - Safari d'une demi-journée dans le désert, incluant randonnée extrême en jeep, promenade en chameau et repas traditionnel bédouin: 75 $.
    - Mini-croisière de deux heures autour des «palms» : 70 $.
    - Passe de ski d'une journée à Ski Dubai (station intérieure): 70 $.
    - Une journée à la plage, à quelques centaines de mètres de l'emblématique Burj Al Arab est sans frais.

    - Cyberepresse

  • #2
    bonjour
    je tien a vous remercier monsieur pour cette présentation moi qui est fane de ce pays !! tu nous a donné une très belle image de Doubaï mon rêve c de partir la bas !! Mais pour y vivre ça reste quant même un pays très difficile d’accès, je parle pour les algériens vivent en Algérie bien sure. Et je trouve qu’il y a une sorte de ségrégation dans le domaine du travail mais bon ils sont pas obligé de nous accueillere les bras grand ouverts !!
    je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue ...!!

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    • #3
      Mon ami,

      Laisse moi te donner un indication du marche du travail dans les Emirates en general.

      Si tu as les diplomes qu'il faut (de preferences d'universites anglosaxonne) et de l'experience, je dis bien de l'experience, pas de l'anciennete, eh bien il n'y a pas de raisons de ne pas decrocher un job en particulier si en plus tu maitrises l'Arabe et le Francais en plus l'anglais resyte indisponsable) car il y- de plus en plus d'entrprises Francaises qui s'etablissent ici.

      Maintenant si tu as un niveau moyen, pas beaucoups d'experience et ne sachant pas l'anglais, eh bien il vaut mieux ne pas te risquer car la main d'oeuvre du sub-continent est tres bon marche et supportant toutes conditions insupportables.

      Bon courage anyway

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      • #4
        merci bado
        t'as fais court mais efficace
        comme ça chui fixée

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        • #5
          Bah Voila kan on veut, on Peut !!
          Vivaa Dubaii
          **Merci bcp bcp pour 7 article**
          « Tout ce qui peut être compté ne compte pas nécessairement. Et tout ce qui compte ne peut pas nécessairement être compté. »

          Albert Einstein

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