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En visite hier à Oran, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), comme à ses habitudes sur le volet international, n’a pas manqué de s’attaque à l’impérialisme américain, à l’oligarchie du système qui mettent en danger les institutions et aux pays arabes qui mènent la guerre contre le Yémen, les qualifiant de terroristes, avant d’aborder les questions nationales de l’heure. Abordant la situation du pays, Louisa Hanoune, qui a fait salle comble à la salle de cinéma El Feth, pose ses conditions.
« Pour que l’Algérie puisse affronter les pressions exercées par les Américains, il faut renforcer le front social en luttant contre la précarité et la pauvreté et rétablir les relations entre les citoyens et l’Etat. » Elle a exprimé ensuite le refus catégorique de son parti pour la participation au 2e round des consultations sur le projet de révision de la Constitution. « Le PT ne participera pas aux consultations des partis politiques, car ce ne sont que des supputations et des rumeurs. » Elle considère, d’autre part, que les engagements du président de la République concernant la réforme profonde de la Constitution, un nouveau découpage administratif et aussi des réformes économiques n’ont pas abouti.
« Il existe juste un projet de révision », dira-t-elle. « Le PT plaide pour une réforme et non pour une simple révision. Jusqu’à présent, ce projet est encore entre les mains de hauts responsables de l’Etat, il n’a pas été proposé aux citoyens et à l’opinion publique ou l’APN. » S’attaquant ouvertement aux députés et aux ministres, le numéro un du PT lance à l’assistance que « les députés ont vidé tous les projets de leur contenu, et aujourd’hui, les lois votées n’ont fait qu’accentuer la pollution politique et conduit à un pourrissement politique. Des ministres s’attribuent des marchés de gré à gré et nous refusons que ce soient les lampistes qui payent à la place des responsables ».
Enfonçant davantage le clou, Louisa Hanoune jette un pavé dans la mare, considérant que « l’actuelle APN manque de légitimité politique, en référence aux élections de 2012, qui ont connu une fraude sans précédent depuis l’indépendance.
L’objectif de ces élections était de sauver un parti politique qui était à l’agonie. Pour cela, l’Administration a failli faire un coup d’Etat ».
Pour sauver le pays de la dérive et le mettre à l’abri des convoitises des compagnies étrangères en quête de nouveaux marchés, le PT plaide pour une réforme constitutionnelle générale poursuivie par la réforme des institutions et des lois de la République.
Sur le plan international, la première responsable du PT a tenu à exprimer le soutien de son parti au peuple et au président du Venezuela.
Enchaînant ensuite sur la guerre au Yémen, Louisa Hanoune accable l’Arabie saoudite, considérant que ce pays arabe est « le bras armé des Américains ». Pour la secrétaire générale du PT, « ceux qui s’attaquent au Yémen sont des criminels qui ont commis un crime contre l’humanité. La Ligue des pays arabes est complice pour avoir légitimé cette sale guerre. Les terroristes sont les pays arabes qui tirent sur le Yémen et qui ont contribué à la destruction de la Syrie, de l’Irak et de la Libye. A leur tête, l’Arabie saoudite et le Qatar ». Poursuivant son discours, Louisa Hanoune n’a pas hésité à faire l’éloge de l’Algérie concernant sa position par rapport à la guerre au Yémen et l’ingérence étrangère dans les affaires des pays.
Reporter dz
« Pour que l’Algérie puisse affronter les pressions exercées par les Américains, il faut renforcer le front social en luttant contre la précarité et la pauvreté et rétablir les relations entre les citoyens et l’Etat. » Elle a exprimé ensuite le refus catégorique de son parti pour la participation au 2e round des consultations sur le projet de révision de la Constitution. « Le PT ne participera pas aux consultations des partis politiques, car ce ne sont que des supputations et des rumeurs. » Elle considère, d’autre part, que les engagements du président de la République concernant la réforme profonde de la Constitution, un nouveau découpage administratif et aussi des réformes économiques n’ont pas abouti.
« Il existe juste un projet de révision », dira-t-elle. « Le PT plaide pour une réforme et non pour une simple révision. Jusqu’à présent, ce projet est encore entre les mains de hauts responsables de l’Etat, il n’a pas été proposé aux citoyens et à l’opinion publique ou l’APN. » S’attaquant ouvertement aux députés et aux ministres, le numéro un du PT lance à l’assistance que « les députés ont vidé tous les projets de leur contenu, et aujourd’hui, les lois votées n’ont fait qu’accentuer la pollution politique et conduit à un pourrissement politique. Des ministres s’attribuent des marchés de gré à gré et nous refusons que ce soient les lampistes qui payent à la place des responsables ».
Enfonçant davantage le clou, Louisa Hanoune jette un pavé dans la mare, considérant que « l’actuelle APN manque de légitimité politique, en référence aux élections de 2012, qui ont connu une fraude sans précédent depuis l’indépendance.
L’objectif de ces élections était de sauver un parti politique qui était à l’agonie. Pour cela, l’Administration a failli faire un coup d’Etat ».
Pour sauver le pays de la dérive et le mettre à l’abri des convoitises des compagnies étrangères en quête de nouveaux marchés, le PT plaide pour une réforme constitutionnelle générale poursuivie par la réforme des institutions et des lois de la République.
Sur le plan international, la première responsable du PT a tenu à exprimer le soutien de son parti au peuple et au président du Venezuela.
Enchaînant ensuite sur la guerre au Yémen, Louisa Hanoune accable l’Arabie saoudite, considérant que ce pays arabe est « le bras armé des Américains ». Pour la secrétaire générale du PT, « ceux qui s’attaquent au Yémen sont des criminels qui ont commis un crime contre l’humanité. La Ligue des pays arabes est complice pour avoir légitimé cette sale guerre. Les terroristes sont les pays arabes qui tirent sur le Yémen et qui ont contribué à la destruction de la Syrie, de l’Irak et de la Libye. A leur tête, l’Arabie saoudite et le Qatar ». Poursuivant son discours, Louisa Hanoune n’a pas hésité à faire l’éloge de l’Algérie concernant sa position par rapport à la guerre au Yémen et l’ingérence étrangère dans les affaires des pays.
Reporter dz