L’Algérie a toujours affiché sa disponibilité pour être un partenaire exceptionnel dans la lutte contre toute forme de criminalité, notamment le terrorisme.
Depuis la révolution du Jasmin en 2011, la Tunisie pays proche de l’Algérie est devenue une cible pour les groupes terroristes. Alors qu’elle est encore sous le choc terrible de l’attentat qui a visé le Musée national du Bardo, ayant causé la mort d’une vingtaine de touristes, voilà que la Tunisie comptabilise un nouveau bilan faisant état de cinq morts dans l’attaque survenue mardi dernier à Kasserine, à l’ouest de la Tunisie par des criminels.
Les victimes ont été prises dans une embuscade «les militaires ont été visés par des tirs de roquettes et d’armes automatiques, près de la ville de Sbeïtla. Ces militaires étaient en route pour relever une patrouille», annonce un communiqué gouvernemental. Kasserine est régulièrement le théâtre de combats entre les terroristes et les forces militaires tunisiennes. Les attentats les plus sanglants ont eu lieu au mont Chaâmbi, notamment à l’ombre de la montée de la violence en Libye. Ce pays, devenu le fief des bandes criminelles constitue une menace réelle pour toute la région, d’où la nécessité d’une coopération entre l’Algérie et la Tunisie pour unir les efforts contre le terrorisme. Hormis la coopération dans l’échange du renseignement entre les deux pays, l’élaboration d’une stratégie commune pour sécuriser les frontières, les deux pays ont convenu d’autres perspectives pour contrecarrer le projet dévastateur des criminels.
L’Algérie et la Tunisie ont donc opté pour une nouvelle formule, laquelle vise à former des forces spéciales tunisiennes en Algérie. De par son expérience incontestable, l’Algérie considérée, même par les puissances occidentales, comme le leader de la lutte antiterroriste dans la région. Ce qui lui offre les atouts pour apporter un plus aux forces de sécurité tunisiennes. Pour mettre au point cette perspective «les deux pays ont organisé une série de réunions conjointes entre les hauts responsables sécuritaires».
Durant ces rencontres les deux «parties ont convenu de renforcer davantage la coopération militaire afin de sécuriser les frontières, lutter contre le trafic d’armes et combattre le terrorisme». Cet accord stipule notamment l’envoi de responsables de l’armée et de la police tunisiennes en Algérie où ils auront une formation antiterroriste dans des écoles spécialisées.
Outre ces mesures, les deux pays insistent sur l’échange inconditionnel dans le renseignement qui demeure à ce jour le nerf de la lutte contre le terrorisme. L’Algérie a toujours affiché sa disponibilité pour être un partenaire exceptionnel dans la lutte contre toute forme de criminalité, notamment le terrorisme. Elle a été d’ailleurs à l’origine de la résolution portant sur la criminalisation de la rançon. Un principe irréductible pour l’Algérie qui a été adopté par l’ONU et approuvé par plusieurs pays. C’est l’Algérie aussi qui a contribué de façon profonde à mettre une définition au contenu du terrorisme international et mettre en evidence sa menace qui n’épargne aucun pays au monde ni ne met à l’abri d’une mauvaise surprise.
Source: l'Expression
Depuis la révolution du Jasmin en 2011, la Tunisie pays proche de l’Algérie est devenue une cible pour les groupes terroristes. Alors qu’elle est encore sous le choc terrible de l’attentat qui a visé le Musée national du Bardo, ayant causé la mort d’une vingtaine de touristes, voilà que la Tunisie comptabilise un nouveau bilan faisant état de cinq morts dans l’attaque survenue mardi dernier à Kasserine, à l’ouest de la Tunisie par des criminels.
Les victimes ont été prises dans une embuscade «les militaires ont été visés par des tirs de roquettes et d’armes automatiques, près de la ville de Sbeïtla. Ces militaires étaient en route pour relever une patrouille», annonce un communiqué gouvernemental. Kasserine est régulièrement le théâtre de combats entre les terroristes et les forces militaires tunisiennes. Les attentats les plus sanglants ont eu lieu au mont Chaâmbi, notamment à l’ombre de la montée de la violence en Libye. Ce pays, devenu le fief des bandes criminelles constitue une menace réelle pour toute la région, d’où la nécessité d’une coopération entre l’Algérie et la Tunisie pour unir les efforts contre le terrorisme. Hormis la coopération dans l’échange du renseignement entre les deux pays, l’élaboration d’une stratégie commune pour sécuriser les frontières, les deux pays ont convenu d’autres perspectives pour contrecarrer le projet dévastateur des criminels.
L’Algérie et la Tunisie ont donc opté pour une nouvelle formule, laquelle vise à former des forces spéciales tunisiennes en Algérie. De par son expérience incontestable, l’Algérie considérée, même par les puissances occidentales, comme le leader de la lutte antiterroriste dans la région. Ce qui lui offre les atouts pour apporter un plus aux forces de sécurité tunisiennes. Pour mettre au point cette perspective «les deux pays ont organisé une série de réunions conjointes entre les hauts responsables sécuritaires».
Durant ces rencontres les deux «parties ont convenu de renforcer davantage la coopération militaire afin de sécuriser les frontières, lutter contre le trafic d’armes et combattre le terrorisme». Cet accord stipule notamment l’envoi de responsables de l’armée et de la police tunisiennes en Algérie où ils auront une formation antiterroriste dans des écoles spécialisées.
Outre ces mesures, les deux pays insistent sur l’échange inconditionnel dans le renseignement qui demeure à ce jour le nerf de la lutte contre le terrorisme. L’Algérie a toujours affiché sa disponibilité pour être un partenaire exceptionnel dans la lutte contre toute forme de criminalité, notamment le terrorisme. Elle a été d’ailleurs à l’origine de la résolution portant sur la criminalisation de la rançon. Un principe irréductible pour l’Algérie qui a été adopté par l’ONU et approuvé par plusieurs pays. C’est l’Algérie aussi qui a contribué de façon profonde à mettre une définition au contenu du terrorisme international et mettre en evidence sa menace qui n’épargne aucun pays au monde ni ne met à l’abri d’une mauvaise surprise.
Source: l'Expression
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