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"Ils veulent faire revenir les terroristes qui ont tué, détruit et incendié sur la scène politique", voici ce qu'aurait déclaré Amara Benyounès lors de la dernière session de son parti, selon Le Soir d'Algérie d'aujourd'hui.
Ils, ce sont les opposants, un qualificatif qu'il dit préférer à "opposition" qui affirme ne point exister. On a toujours dit que le ridicule ne tue pas sans avoir eu, sans doute, de plus près, l'occasion de le vérifier par a+b, mais cette fois, avec ce trop bavard et transfuge de Benyounès qui s'est fait un nom grâce au RCD, c'est-à-dire cette opposition qu'il hait trop méchamment, il nous bien loisible de voir combien cette sentence est, non seulement réelle, mais, surtout, elle a un nom: Benyounès!
En dénonçant une chaîne de télévision privée d'avoir donné la parole à Madani Mezreg, nous rappellerons, si besoin est, que son supérieur dans le gouvernement, Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat et directeur de cabinet, a reçu comme personnalité nationale ce chef sanguinaire qui n'a pas eu honte de nous dire comment il avait achevé un soldat algérien blessé dans une embuscade terroriste.
En disant que les opposants à Bouteflika veulent faire revenir les terroristes, nous lui rappellerons simplement que la réconciliation nationale de son Bouteflika, en qui, il déclare avoir confiance à 100%, a vidé, aujourd'hui, le terrorisme de son sens, puisque cette barbarie est promue comme une qualité et une position politiques.
Amara Benyounès est l'exemple parfait de la honte qui se donne des vertus! Les massacres, les viols, les éventrements, les enfournements, les égorgements, les décapitations commis par le terrorisme islamiste, toute cette période infernale, cauchemardesque, inhumaine, sauvage, est considérée par la réconciliation de Bouteflika comme une...tragédie nationale, c'est-à-dire, en plus clair, victimes et criminels étaient placés sur un pied d'égalité. Point de remords pour les criminels, ni de respect pour les victimes donc.
Au moment où de jeunes algériens meurent en mer dans l'ultime espoir de fuir la misère, les "repentis" ouvrent des commerces et roulent en bolides!
La réconciliation leur a permis, légalement, d'investir leur butin criminel et ils font des affaires au nez et à la barbe de leurs victimes sans que celles-ci ne puissent dire quoi que ce soit car, ce serait heurter leur "sensibilité", est-il écrit dans le discours officiel qui a précédé et suivi l'adoption de la loi portant réconciliation nationale". Le mot est aussi revenu dans un des discours du président Bouteflika
Changer de bord politique, sauter d'un extrême à un autre n'est pas un crime, mais renier, se renier, défendre ce que l'on combattait et tout ce qui a fondé sa propre personnalité est un un pas à ne pas franchir au risque de tomber dans la bestialité politique ! Pour ne pas dire dans la félonie intellectuelle.
Amara Benyounès a-t-il fini par mordre la main qui l'a nourri ?
Achour Boufetta (Le Matin)
Ils, ce sont les opposants, un qualificatif qu'il dit préférer à "opposition" qui affirme ne point exister. On a toujours dit que le ridicule ne tue pas sans avoir eu, sans doute, de plus près, l'occasion de le vérifier par a+b, mais cette fois, avec ce trop bavard et transfuge de Benyounès qui s'est fait un nom grâce au RCD, c'est-à-dire cette opposition qu'il hait trop méchamment, il nous bien loisible de voir combien cette sentence est, non seulement réelle, mais, surtout, elle a un nom: Benyounès!
En dénonçant une chaîne de télévision privée d'avoir donné la parole à Madani Mezreg, nous rappellerons, si besoin est, que son supérieur dans le gouvernement, Ahmed Ouyahia, ministre d'Etat et directeur de cabinet, a reçu comme personnalité nationale ce chef sanguinaire qui n'a pas eu honte de nous dire comment il avait achevé un soldat algérien blessé dans une embuscade terroriste.
En disant que les opposants à Bouteflika veulent faire revenir les terroristes, nous lui rappellerons simplement que la réconciliation nationale de son Bouteflika, en qui, il déclare avoir confiance à 100%, a vidé, aujourd'hui, le terrorisme de son sens, puisque cette barbarie est promue comme une qualité et une position politiques.
Amara Benyounès est l'exemple parfait de la honte qui se donne des vertus! Les massacres, les viols, les éventrements, les enfournements, les égorgements, les décapitations commis par le terrorisme islamiste, toute cette période infernale, cauchemardesque, inhumaine, sauvage, est considérée par la réconciliation de Bouteflika comme une...tragédie nationale, c'est-à-dire, en plus clair, victimes et criminels étaient placés sur un pied d'égalité. Point de remords pour les criminels, ni de respect pour les victimes donc.
Au moment où de jeunes algériens meurent en mer dans l'ultime espoir de fuir la misère, les "repentis" ouvrent des commerces et roulent en bolides!
La réconciliation leur a permis, légalement, d'investir leur butin criminel et ils font des affaires au nez et à la barbe de leurs victimes sans que celles-ci ne puissent dire quoi que ce soit car, ce serait heurter leur "sensibilité", est-il écrit dans le discours officiel qui a précédé et suivi l'adoption de la loi portant réconciliation nationale". Le mot est aussi revenu dans un des discours du président Bouteflika
Changer de bord politique, sauter d'un extrême à un autre n'est pas un crime, mais renier, se renier, défendre ce que l'on combattait et tout ce qui a fondé sa propre personnalité est un un pas à ne pas franchir au risque de tomber dans la bestialité politique ! Pour ne pas dire dans la félonie intellectuelle.
Amara Benyounès a-t-il fini par mordre la main qui l'a nourri ?
Achour Boufetta (Le Matin)