D'après le gouvernement russe, Moscou et Téhéran ont entamé un programme « pétrole contre marchandise ». C'est le vice-ministre des Affaires étrangères russes Sergueï Riabkov qui a vendu la mèche. Cette annonce intervient juste apres celle de la levée de l'embargo russe sur la livraison de missiles sol-air S-300 à l'Iran.
Le porte-parole du Kremlin n'a pas voulu donner de précision, mais il a confirmé qu' un accord « pétrole contre marchandises » était bien entré en vigueur entre la Russie et l'Iran. Le ministre de l'Energie, Alexandre Novak a refusé de s'exprimer sur le sujet. Mais selon le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, Moscou aurait déjà livré des céréales, des biens d'équipements et du matériel de construction.
D'après l'agence de presse Reuters, il s'agirait d' un échange d'une vingtaine de milliards de dollars de biens, contre la livraison de 500 000 barils par jour de pétrole iranien.
Cet accord fait l'objet de discussions depuis un an environ. A l'époque, Washington avait fait part de son inquiétude, car cela aurait permis à Téhéran d'augmenter ses exportations de 50%. En août dernier, le journal Kommersant évoquait un possible troc portant sur un volume plus réduit de 70 000 barils par jour.
Pour la Russie, un tel échange n'est pas interdit par le régime de sanctions imposées à l'Iran en raison de son programme nucléaire. La Russie a déjà un pied en Iran, notamment dans l'industrie nucléaire, puisqu'elle contribue à la mise en service de la centrale de Boushehr, et a signé un accord en novembre dernier sur la construction de deux nouveaux réacteurs.
RFI Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne
Le porte-parole du Kremlin n'a pas voulu donner de précision, mais il a confirmé qu' un accord « pétrole contre marchandises » était bien entré en vigueur entre la Russie et l'Iran. Le ministre de l'Energie, Alexandre Novak a refusé de s'exprimer sur le sujet. Mais selon le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, Moscou aurait déjà livré des céréales, des biens d'équipements et du matériel de construction.
D'après l'agence de presse Reuters, il s'agirait d' un échange d'une vingtaine de milliards de dollars de biens, contre la livraison de 500 000 barils par jour de pétrole iranien.
Cet accord fait l'objet de discussions depuis un an environ. A l'époque, Washington avait fait part de son inquiétude, car cela aurait permis à Téhéran d'augmenter ses exportations de 50%. En août dernier, le journal Kommersant évoquait un possible troc portant sur un volume plus réduit de 70 000 barils par jour.
Pour la Russie, un tel échange n'est pas interdit par le régime de sanctions imposées à l'Iran en raison de son programme nucléaire. La Russie a déjà un pied en Iran, notamment dans l'industrie nucléaire, puisqu'elle contribue à la mise en service de la centrale de Boushehr, et a signé un accord en novembre dernier sur la construction de deux nouveaux réacteurs.
RFI Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne
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