Le juge espagnol, à l’origine des poursuites contre onze responsables marocains, accusés sans fondement juridique aucun de «génocide» au Sahara, a été remplacé par un autre magistrat. Révélations.
Rebondissement spectaculaire dans l’affaire du flamboyant juge espagnol Pablo Ruz, qui s’est illustré jeudi 9 avril par une étrange proposition faite à l’Audience nationale, pour poursuivre onze responsables marocains accusés d’avoir perpétré un « génocide » au Sahara marocain, entre 1975 et 1991. Pablo Ruz, 39 ans, a été remplacé par un autre magistrat nommé José de la Mata, désigné nouveau chef du tribunal central d’instruction N° 5 de l’Audience nationale, la plus haute juridiction en Espagne.
Cette information, publiée dans le Bulletin officiel espagnol, et relayée aujourd’hui par le quotidien El Païs, intervient au lendemain d’une réaction énergique exprimée par le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, dénonçant des allégations «ridicules» et qui se sont déjà avérées erronées et sans fondement factuel aucun.
Pour rappel, Pablo Ruz avait été nommé en 2010 à l'Audience nationale, en remplacement du tristement célèbre Baltazar Garçon. Ce dernier a beaucoup fait parler de lui quand, en mars 2007, il s'est saisi de la plainte de trois ONG pro-Polisario accusant une trentaine de responsables marocains de "génocide" au Sahara marocain. Faute de preuves matérielles, il a dû renoncer et la plainte a été déclarée irrecevable. Sept ans plus tard, c'est son remplaçant, Pabo Ruz, qui revient à la charge. Paraît-il, il n'a pas retenu la leçon de son prédécesseur.
Par Ziad Alami
Rebondissement spectaculaire dans l’affaire du flamboyant juge espagnol Pablo Ruz, qui s’est illustré jeudi 9 avril par une étrange proposition faite à l’Audience nationale, pour poursuivre onze responsables marocains accusés d’avoir perpétré un « génocide » au Sahara marocain, entre 1975 et 1991. Pablo Ruz, 39 ans, a été remplacé par un autre magistrat nommé José de la Mata, désigné nouveau chef du tribunal central d’instruction N° 5 de l’Audience nationale, la plus haute juridiction en Espagne.
Cette information, publiée dans le Bulletin officiel espagnol, et relayée aujourd’hui par le quotidien El Païs, intervient au lendemain d’une réaction énergique exprimée par le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, dénonçant des allégations «ridicules» et qui se sont déjà avérées erronées et sans fondement factuel aucun.
Pour rappel, Pablo Ruz avait été nommé en 2010 à l'Audience nationale, en remplacement du tristement célèbre Baltazar Garçon. Ce dernier a beaucoup fait parler de lui quand, en mars 2007, il s'est saisi de la plainte de trois ONG pro-Polisario accusant une trentaine de responsables marocains de "génocide" au Sahara marocain. Faute de preuves matérielles, il a dû renoncer et la plainte a été déclarée irrecevable. Sept ans plus tard, c'est son remplaçant, Pabo Ruz, qui revient à la charge. Paraît-il, il n'a pas retenu la leçon de son prédécesseur.
Par Ziad Alami
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