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Algérie-FCE : Ali Haddad révèle les grands axes de son « Plan Émergence »

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  • Algérie-FCE : Ali Haddad révèle les grands axes de son « Plan Émergence »

    Le FCE a bouclé son premier cycle de rencontres avec les ministres et les ambassadeurs. Il devrait bientôt remettre au Premier ministre un document récapitulant ses propositions pour la diversification de l’économie. Les grands axes de ce document ont été révélés ce mercredi par Ali Haddad.

    Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, le Président du Forum des Chefs d’Entreprise (FCE), Ali Haddad, a présenté les grands axes des recommandations que devrait formuler l’Organisation patronale à la faveur d’un document à remettre au Premier ministre dans les semaines qui viennent. Un document qui synthétise les propositions du FCE pour la diversification de l’économie algérienne. Pour ce faire, l’organisation patronale recommande d’améliorer la compétitivité des entreprises algériennes et leur intégration dans la chaîne de valeur internationale à travers des mesures qui s’inscrivent sous le sceau de l’urgence et qui se fixent des objectifs de résultats à l’horizon 2020.

    Un mode opératoire pour toute recommandation
    Selon Ali Haddad, il s’agit d’un plan qui vise à porter la croissance économique à 8% et la part de l’industrie dans le PIB à 15%, la création de nouvelles entreprises à une cadence de 60 000 entités par an et la création de deux millions d’emplois dans l’industrie, le BTP l’agriculture et les services ainsi que la substitution aux importations à hauteur de 15 milliards dollars américains d’ici 5 ans. Un plan baptisé « Plan Émergence » qui se veut aussi inclusif et cible les entrepreneurs du secteur informel pour les amener dans le giron de l’économie formelle. En ce sens que l’organisation suggère une amnistie fiscale en faveur de ces entrepreneurs afin de les encourager à s’identifier auprès de l’administration fiscale. Un dispositif, a-t-il indiqué, qui prévoit le paiement d’une taxe forfaitaire de 10% sur le chiffre d’affaires déclaré au moment de l’identification. Dans le même sillage, l’organisation recommande la création d’un système de fiscalité locale adaptée aux spécificités de chaque région dans le cadre de la décentralisation de la décision économique. Le FCE insiste également sur la suppression de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), l’application aux entreprises d’import d’un taux d’imposition de 30% sur les bénéfices (IBS) et réduire ce taux à 5% voire l’éliminer sur les bénéfices réinvestis par les entreprises productrices. Ali Haddad a souligné que le document devant être transmis au Premier ministre portera des mesures concrètes allant dans le détail des choses et suggère un mode opératoire pour toute recommandation.

    « La libéralisation de l’initiative privée est une nécessité »
    Sur un autre plan, le nouveau président du FCE a révélé que le document a un côté revendicatif et recommande l’ouverture de tous les secteurs économiques aux privés nationaux, sans aucune exception (transport aérien et maritime, secteur bancaire, etc.). En ce sens, Ali Haddad, qui vient de boucler un cycle de rencontres avec les responsables d’une vingtaine d’institutions de l’Etat et une douzaine chefs de missions diplomatiques accréditées à Alger, mise sur le contexte marqué par la chute des prix du baril du pétrole pour convaincre les autorités du pays d’adopter les recommandations de son organisation. A la question de savoir si son discours libéral a eu un écho favorable en haut lieu que ces revendications qui sont de vieilles revendications du patronat pourront être satisfaites dans le court terme, Ali Haddad était évasif, estimant que la libéralisation de l’initiative privée est plutôt une nécessité.

    Des délégués dans 38 wilayas
    Il convient enfin de signaler que cette conférence de presse a été tenue à la fin des travaux de la réunion conjointe du Conseil Exécutif du FCE et du Conseil d’Orientation Stratégique (COS) élargie aux membres de l’organisation. Une réunion où 250 patrons sur les 480 que compte l’Organisation ont marqué leur présence et qui a été consacrée à la discussion des propositions et aussi à la désignation des délégués de wilayas, de nouveaux postes créés pour les besoins du déploiement du FCE au niveau local. Ainsi, des délégués ont été désignés dans 38 wilayas, un deux ou trois suivant l’importance de chaque wilaya. Mohamed Laid Benamor, président de la CACI et vice-président du FCE est désigné comme délégué à Guelma, son frère à Annaba et son cousin à Souk Ahras, Metidji fils de Hocine Mansour patron du groupe éponyme et vice-président du FCE chargé du pôle Ouest est désigné comme délégué à Mostaganem. Trois membres du Club des entrepreneurs et des industriels de la Mitidja (CEIMI) sont désignés comme délégués à Blida. Il s’agit de Farid Taieb Ezzeraimi, fils d’Abdelkader patron du groupe Sim, Redha Hachelaf, PDG de la Société des pâtes industrielles (SOPI) qui commercialise ses produits sous la marque Mama et le patron de la Semoulerie Amour, Othmane Amour.



    Maghreb Emergeant

  • #2
    Le privé algérien qui se mobilise et propose des moyens de relancer l'économie algérienne , à priori est une initiative à encourager...quand il s'agit de pays libre et démocratiques avec une justice , des partis politiques et des élus qui constituent un contre pouvoir salutaire pour la République .

    Dans l'Algérie encore sous le choc du traumatisme post commotionnel de la décennie noire, gouvernée par un impotent devenu invisible depuis des mois, quand on voit un nouveau milliardaire connu pour ses amitiés avec la famille qui détient en otage le vieux président gâteux, recevoir en homme d'état des ambassadeurs pour ensuite remettre des recommandations à des ministres larbins , une odeur d'arnaque flotte dans l'air.

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    • #3
      Que les patrons défendent leur gâteau, rien de bien surprenant, sauf qu'un gouvernement est sensé représenter l’intérêt général. Est il de l’intérêt de l'économie nationale de se priver d'investissements de sociétés internationales tournées vers l'exportation. Est il de l’intérêt de l'économie de mettre en couveuse les sociétés algériennes, loin d'une atmosphère réelle qui les confronte à un niveau raisonnable de concurrence sur son marché national, sensé être son marché de prédilection, et demander aux mêmes entreprises d'aller concurrencer les entreprises à dimension mondiales sur les marchés internationaux. L'insertion des entreprises algériennes dans la chaîne de valeur internationale, à travers l’émergence d'un tissu de sous traitants et la colocalisation devrait se calculer en terme de valeur ajoutée, avec les modèles proposés par le FCE. Or exporter 15b$ d'ici 5 ans, en considérant que cette insertion dans la chaîne de valeur internationale se fasse à hauteur de 20 à 50% de la valeur ajoutée veut dire un apport en devises à la hauteur de la valeur ajoutée. Si on importe 12b$ de produits et services pour exporter 15b$, et que le coût des subventions absorbe 5 à 10% supplémentaires, les résultats sont bien différents des chiffres ambitieux affichés. Ces modèles de croissance ne devraient pas être exclusifs. L'Algérie a la possibilité d'attirer des industries à haute valeur ajoutée, présentant de cycles encore plus vertueux pour l'économe algérienne que de la cantonner dans un schémas de sous traitance qui la prive des sociétés pouvant transférer plus rapidement des produits technologiques et brevetés, possédant un marché plus sécurisés, tout en permettant un transfert de savoir faire plus rapide et à jour.

      Ces modèles ont marché en Chine car il présente un marché vertigineux. Le marché algérien est attractif, mais à dimension réduite pour plusieurs industries. Il pourrait être bien mieux intégré aux marchés régionaux que sont l'Afrique, la méditerranée et même l'Europe, si on permet à L'Algérie d’être une base industrielle de sociétés à la conquête de ces marchés...
      Dernière modification par ott, 15 avril 2015, 23h11.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4

        Ces modèles de croissance ne devraient pas etre exclusifs. L'Algérie a la possibilité d'attirer des industries à haute valeur ajoutée, présentant de cycles encore plus vertueux pour l'économe algérienne que de la cantonner dans un schémas de sous traitance qui la prive des sociétés pouvant transférer plus rapidement des produits technologiques et breuvetés, possédant un marché plus sécurisés, tout en permettant un transfert de savoir faire plus rapide et à jour.
        __________________
        te voilà jouant au Professour MEBTOUL. C'est comme si les différents gouvernements qui se sont succédés avec des économistes bien formés aux finances n'avaient pas plus de compétences que le HADDAD ou nos conseils .

        Je ne suis pas économiste mais je sais que la priorité pour l'Algérie est l'instauration la démocratie et la mise en place d'une Justice crédible .

        le HADDAD agit au nom d'un groupe d'intérêts qui vise à se maintenir au pouvoir . Comme le DRS est derrière toute pseudo nouveauté algérienne , l'opération en deviendrait transparente. A l'heure de transition, BOUTEFLIKA agonisant , les décideurs se seraient entendus sur le partage futur du gâteau. Le gouvernement mis à l'écart , le patron en Chef est chargé de donner des garanties aux occidentaux. Au nombre d'ambassadeurs reçus l'affaire semble bien rouler pour les multinationales. Le peuple en fera les frais , rien de nouveau .

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        • #5
          @Khore

          Je te laisse te complaire dans la boulitique, une obsession algérienne. Le sujet est économique...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, effectuera une visite les 15 et 16 avril à Berlin (Allemagne) pour les travaux de la 5ème Commission économique mixte algéro-allemande, a indiqué, hier, le ministère dans un communiqué.

            Cette commission mixte sera coprésidée par M. Bouchouareb et le secrétaire d'Etat au ministère allemand de l'Economie et de l'énergie, M. Matthias Machnig. Lors de cette visite de deux jours, M. Bouchouareb sera accompagné d'une délégation composée de responsables de différents secteurs, qui doivent prendre part à la réunion des experts pour aborder les différents aspects de la coopération (bilan et perspectives) entre les deux pays.

            En outre, près d'une trentaine d'entreprises opérant dans différents secteurs participeront au Forum économique algéroallemand qui sera organisé jeudi prochain sous forme de rencontres entre les entreprises des deux pays à même de leur permettre d'établir des contacts et d'éventuels partenariats économiques, ajoute le communiqué.

            Selon le ministère, cette visite sera une occasion pour approfondir les échanges entre les deux pays, sachant que l'Allemagne est un "partenaire stratégique" pour l'Algérie. Elle permettra également, ajoute la même source, "de nouer des relations de partenariat durables, diversifiées et basées sur le transfert de la technologie, notamment pour les secteurs offrant des possibilités d'intégration".

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