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Paris : L’organisation musulmane pro-Algérie, la Grande Mosquée de Paris - GMP, affiche grand, son alliance sur la scène musulmane française, avec les ‘frères musulmans’ de l’Union des organisations islamiques de France – UOIF. Pour qui et contre qui serait orientée cette alliance ?
En effet, l’UOIF, réputée proche du bras international des ‘Frères Musulmans’ (التنظيم الدولي), a surpris en France, en choisissant comme invité d’honneur, de la 32e Rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF), organisée récemment, par elle, en banlieue parisienne, le recteur de la grande mosquée de Paris - GMP, Dalil Boubakeur, dirigeant de l’organisation éponyme, réputée trop proche du régime algérien.
Selon le site français spécialisé dans l’actualité musulmane de France, SaphirNews, le rapprochement surprenant entre les pro-Algérie de la GMP et les ‘Frères Musulmans’ de l’UOIF, en dépit des conflits éclatés entre eux par le passé, aurait des utilités croisées pour les deux organisations, et leurs commanditaires étrangers, qui désirent se faire du portage réciproquement dans les sphères qu’elles maitrisent.
Ainsi, s’inventant des causes communes pour 2015, autour des thématiques religieuses ou de lutte contre le radicalisme, les deux organisations, que tout sépare, cherchent à s’allier l’une à l’autre pour faire front commun face à leurs adversaires sur la scène musulmane française (les Pro-Maroc) et se replacer auprès des autorités françaises.
Selon SaphirNews, l’UOIF entend profiter du lobby algérien en France de la GMP, pour se réintroduire auprès des autorités françaises, lesquelles lui reprochent son affiliation aux frères musulmans. Sa situation en France s’était encore aggravée après avoir été classée par les Emirats Arabes Unies sur une liste des organisations terroristes.
Pour la GMP, poursuit la même source, l’UOIF qui aurait en France le bénéfice du nombre et un réseau d’affiliés important, serait un tremplin pour se créer une base populaire, sachant que face au Rassemblement des musulmans de France (RMF) dit proche du Maroc, et qui prendra la présidence du conseil français du culte musulman, la GMP souffre d’une faiblesse de la qualité de son encadrement.
Mais au-delà, la GMP servirait de relais au pouvoir algérien, qui peiné de voir grandir l’influence religieuse du Maroc à l’international, cherche, sans pourtant avoir les moyens, à s’inventer un rôle de réformateur de la religion et de formateur d’Imams.
lemag.
En effet, l’UOIF, réputée proche du bras international des ‘Frères Musulmans’ (التنظيم الدولي), a surpris en France, en choisissant comme invité d’honneur, de la 32e Rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF), organisée récemment, par elle, en banlieue parisienne, le recteur de la grande mosquée de Paris - GMP, Dalil Boubakeur, dirigeant de l’organisation éponyme, réputée trop proche du régime algérien.
Selon le site français spécialisé dans l’actualité musulmane de France, SaphirNews, le rapprochement surprenant entre les pro-Algérie de la GMP et les ‘Frères Musulmans’ de l’UOIF, en dépit des conflits éclatés entre eux par le passé, aurait des utilités croisées pour les deux organisations, et leurs commanditaires étrangers, qui désirent se faire du portage réciproquement dans les sphères qu’elles maitrisent.
Ainsi, s’inventant des causes communes pour 2015, autour des thématiques religieuses ou de lutte contre le radicalisme, les deux organisations, que tout sépare, cherchent à s’allier l’une à l’autre pour faire front commun face à leurs adversaires sur la scène musulmane française (les Pro-Maroc) et se replacer auprès des autorités françaises.
Selon SaphirNews, l’UOIF entend profiter du lobby algérien en France de la GMP, pour se réintroduire auprès des autorités françaises, lesquelles lui reprochent son affiliation aux frères musulmans. Sa situation en France s’était encore aggravée après avoir été classée par les Emirats Arabes Unies sur une liste des organisations terroristes.
Pour la GMP, poursuit la même source, l’UOIF qui aurait en France le bénéfice du nombre et un réseau d’affiliés important, serait un tremplin pour se créer une base populaire, sachant que face au Rassemblement des musulmans de France (RMF) dit proche du Maroc, et qui prendra la présidence du conseil français du culte musulman, la GMP souffre d’une faiblesse de la qualité de son encadrement.
Mais au-delà, la GMP servirait de relais au pouvoir algérien, qui peiné de voir grandir l’influence religieuse du Maroc à l’international, cherche, sans pourtant avoir les moyens, à s’inventer un rôle de réformateur de la religion et de formateur d’Imams.
lemag.
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