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Relation entre El Mouradia et les Tagarins : Les lourdes conséquences de la guerre des tranchées…

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  • Relation entre El Mouradia et les Tagarins : Les lourdes conséquences de la guerre des tranchées…

    Relation entre El Mouradia et les Tagarins
    Les lourdes conséquences de la guerre des tranchées…

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    El Watan - le 16.04.15 | 10h00 Réagissez


    Une «purge» dans les rangs des hauts gradés...


    Une année après les purges dans les rangs du DRS et la validation du 4e mandat, le pays est dans une situation de statu quo. Le Président est toujours malade et les affaires de l’Etat léguées à une «oligarchie» qui a financé son maintien au pouvoir.


    En pleines manœuvres pour un 4e mandat, le chef de l’Etat est victime d’un AVC, en 2013, qui le contraint à une longue période de convalescence en France. Le président Bouteflika recevait le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ainsi que le vice-ministre de la Défense et chef de l’état-major de l’ANP, le général-major Ahmed Gaïd Salah. Et c’est durant ces visites, que ce dernier va faire basculer la situation. «Nous sommes tous les deux des moudjahidine. Je serais toujours là pour toi», lui aurait déclaré le vice-ministre, selon des sources bien informées. Par son soutien, Gaïd Salah va provoquer une fracture au sein de l’armée.

    Dès son retour de France, en juillet 2013, les changements commencent. D’abord le limogeage du colonel Fawzi de son poste de responsable du Centre de communication et de diffusion, dépendant du DRS. Au-delà des accusations présumées de détournement de la manne publicitaire, les plus avertis affirment que le Colonel a perdu son poste parce qu’il est soupçonné d’être impliqué dans la campagne menée contre le clan présidentiel.

    Pour ce dernier, la peur doit changer de camp. Ainsi, la machine se met en marche. Amar Saadani entre par effraction et confisque la direction du FLN, alors que Gaïd Salah s’offre les plus larges prérogatives pour devenir l’homme fort de l’ANP. Il reprend l’autorité sur la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), qui relevait depuis deux décennies du DRS, mais aussi le centre de communication et de diffusion et dissout le service central de la police judiciaire. Une guerre de tranchées se déclenche. Gaïd Salah utilise ses prérogatives pour affaiblir le patron du Département du renseignement et de la sécurité, opposé au 4e mandat.

    Les généraux-majors Bachir Tartag, dit Athmane, patron de la direction de la sécurité intérieure (DSI), et Rachid Lallali, dit Attafi, patron de la Direction de la sécurité extérieure (DDSE), sont relevés de leurs fonctions, pour être remplacés par le général Abdelhamid Bendaoud, dit Ali, qui était attaché militaire pendant plus d’une décennie en France, et le général Mohamed Bouzit, dit Yacef, un enfant de la DSI. M’henna Djebbar est récupéré au bureau d’organisation du DRS, alors que Tartag est sans poste.

    La mesure irrite ce dernier. Il est vite récupéré par Gaïd Salah, qui en fait son conseiller, pendant un temps. Il se rapproche de Saïd Bouteflika, par l’entremise d’un homme d’affaires, avec lequel son fils est associé. Début 2014, le clan présidentiel ferme le jeu. Tout est ficelé, dans le but de permettre à Bouteflika de succéder à lui-même. En janvier 2014, Gaïd Salah, en tant que vice-ministre de la Défense, convoque une réunion extraordinaire du Haut Conseil de la fonction militaire (HCFM), qu’il préside. A l’ordre du jour, l’examen des mises à la retraite.

    Créé par ordonnance présidentielle en 2006, ce conseil regroupe le secrétaire général du ministère de la Défense, les chefs des forces aériennes, marines, terrestres, de la défense du territoire, de la Gendarmerie nationale, de la Garde républicaine, des six commandants des Régions militaires et du premier responsable du DRS, en l’occurrence le général Toufik. Durant cette réunion, quatre officiers supérieurs du DRS ont été mis à la retraite.

    Une autre liste de 17 officiers du DRS passe par ce conseil. Parmi eux, le général Tartag, mis aussi à la retraite. Amar Saadani attaque frontalement le patron du DRS, le général Toufik. Gaïd Salah ne réagit pas. Le vice-ministre revient à la charge dès la validation du 4e mandat. 74 militaires, dont des généraux-majors, des généraux, des colonels, des commandants et des sous-officiers, dont plusieurs issus du DRS, ont été également mis à la retraite. L’argument avancé : l’âge. Or la moyenne d’âge des chefs des Régions militaires et des forces armées dépasse largement les 65 ans.

    L’opération de purge va affaiblir davantage le Service du renseignement et de la sécurité. Sur le terrain, les conséquences vont vite apparaître. Les événements de Ghardaïa, la contestation des policiers et celle d’In Salah n’ont pu être évités. Une année après, le Président est toujours absent de la scène politique. Les affaires de l’Etat sont entre les mains d’une oligarchie qui l’a aidé à se maintenir au pouvoir, et qui a tout fait pour mener le pays à une situation de statu quo. Même affaibli, le DRS reste l’institution qui fait le plus «peur», parce qu’il détient toute la vérité sur les bénéficiaires des opérations de rapine et de bradage, dont le pays est victime…

    Salima Tlemçani
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Cette journaliste, toujours la meme devrait se reconvertir en scripts de séries B, ca pourra mieux marcher pour elle que d'etre préposée de la propagande du DRS...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Une grande journaliste , bien introduite dans toutes les sphères du pouvoir où elle est respectée pour son professionnalisme et sa déontologie .

      Commentaire


      • #4
        Il nous étonnera toujours par son béni nonisme, ce sacré Khore...

        Le neveu de Kasdi merbah, Mr Abderrezak Laïbi, nous a adressé cette contribution, en réponse à l’article de Salima Tlemcani.

        La Rédaction LQA


        A la suite de l’article publié dans la livraison du 25 juin 2011 du quotidien El Watan, sous la signature de Salima Tlemçani, (page 5, colonne 5) sous le titre “Hattab a participé aux assassinats de Matoub et de Merbah”, il me paraît essentiel, dans le strict souci de vérité, d’y apporter les correctifs et précisions suivants.

        Un mensonge répété 10 fois reste un mensonge; répété 10000 fois, il devient une vérité.*C’est cette célèbe maxime, digne des enseignements d’Edward Bernays dans son fameux ouvragePropaganda, qui semble inspirer Zineb Oubouchou, alias Salima Tlemçani lorsqu’elle tente très maladroitement de faire accroire que «Kasdi Merbah a été assassiné par Hacène Hattab, Hakim, Toufik et Zoheir.»

        Depuis le jour fatidique du 21 août 1993, c’est des milliers de fois qu’on a tenté de distiller cette «vérité*officielle». Or, le citoyen algérien lambda, aguerri par tant d’années de feu et de sang, est devenu définitivement réfractaire à ce genre de désinformation et de manipulation. Qui pourrait encore ignorer que Kasdi Merbah a été «liquidé» par un clan du pouvoir, hostile à sa démarche de réconciliation nationale initiée dès le 12 juillet 1993, à travers son fameux appel lancé à l’ensemble des forces vives de la nation*? D’ailleurs Liamine Zéroual, ministre de la Défense de l’époque était parfaitement au courant de cette initiative et la soutenait.

        Pourtant, à l’époque, la réconciliation pouvait facilement se faire car il n’y avait pas encore eu les 200 000 morts ou plus, les dizaines de milliers de disparus, de veuves et d’orphelins. La clairvoyance ainsi que la volonté politique et l’amour de la patrie suffisaient.

        Aujourd’hui, ces-mêmes criminels sans foi ni loi, dont certains ont disparu,*se rallient à cette option*car ils sont au pied du mur et savent qu’ils ne peuvent plus rien contre le cours inéluctable de l’histoire. Mais, la réconciliation d’aujourd’hui peut-elle avoir le même sens et la même valeur, sans la douloureuse et incontournable épreuve de vérité *? Sans cette dernière, Ma Rayhach Tefra Ya Lalla Zineb*! Comprenez-le, une bonne fois pour toutes*!

        Dans le mois qui a suivi cette tragédie, la télévision a montré les images des présumés assassins. J’ai moi-même reconnu certains d’entre eux.

        Il s’agissait de jeunes de la localité qui s’occupaient paisiblement d’un poulailler et d’une citronneraie situés sur la route de Aïn-Taya et avec lesquels nous entretenions les meilleures relations. Par contre, un certain KACI-ABDALLAH Mohamed, alias Chakib, ancien des services, devenu industriel dans la plasturgie et la sérigraphie a joué un rôle central dans cet attentat en trahissant son ancien patron et président du parti MAJD dont, curieusement, il était devenu membre depuis peu. En vérité, il était en mission d’infiltration en même temps que d’autres qui se reconnaîtront.

        En guise de prime pour cette vile besogne, il se verra nommé membre du défunt Conseil National de Transition (CNT)*jusqu’au 24 août de l’année suivante où il fut à son tour*éliminé par ses donneurs d’ordre pour le réduire au*silence définitif. Zineb Oubouchou devrait donc revoir sa copie et cesser d’écrire sous la dictée de ceux qui veulent couvrir la vérité d’une chappe de plomb. Il n’y avait aucune maison mitoyenne de louée et le signal n’a pas été donné à partir de là.

        KACI-ABDALLAH Mohamed était là pour remplir cette sale besogne.

        Quoiqu’il en soit, les exécutants importent peu. Ils sont peut-être déjà morts pour certains ou rongés par leur mauvaise conscience pour d’autres. Ce qui importe le plus, c’est de mettre un nom sur les commanditaires et les donneurs d’ordre. Le groupe qui a exécuté cet attentat ne se réduisait pas à quatre ou cinq éléments; il s’agissait d’un groupe de choc surentraîné, une espèce d’escadron de la mort, ayant utilisé des armes israéliennes avec une profusion de munitions et la détermination d’exterminer les occupants des deux véhicules pour ne laisser aucun survivant susceptible de témoigner.

        J’étais moi-même à trois cents mètres de là, car c’était les vacances et je séjournais dans la maison de mon oncle. Il venait de me quitter en même temps que ses compagnons pour se rendre chez KACI-ABDALLAH Mohamed alias Chakib, qui les attendait à quelques centaines de mètres de là et j’ai été le premier arrivé sur les lieux de l’attentat.

        Le FIS a tout de suite fait savoir qu’il était étranger à cette affaire. La radio clandestine du FIS avait fait la même déclaration et une cassette audio avait été glissée dans la boîte aux lettres de la maison familiale à El-Biar. Sur le mur d’enceinte de l’école primaire Paul Bert d’El-Biar, on pouvait lire des inscriptions toutes fraîches proclamant l’innocence du FIS. Qamreddine KHERBANE, dans un article paru dans Jeune Afrique à l’époque des faits avait catégoriquement écarté toute implication des islamistes. Anwar Nacereddine HADDAM avait fait une déclaration allant dans le même sens.

        Curieusement, quelques minutes à peine après l’attentat, Larbi BELKHEIR avait contacté le directeur d’un quotidien national en lui disant qu’une rumeur faisant état de l’assassinat de Kasdi MERBAH circulait en ville et il lui demanda d’appeler sa femme pour s’en assurer …

        *

        Lalla Zineb devrait revoir le code de déontologie de sa noble profession, hélas réduite à un instrument entre les mains d’officines occultes, en propageant de vils mensonges. J’ai toujours eu le plus grand respect pour les services de mon pays, mais l’idée que je me fais d’eux s’apparente à celle de Kasdi MERBAH qui a toujours oeuvré pour la défense et la préservation des intérêts de la nation et non pas celle d’un outil placé entre les mains de fous dégénérés menant l’Algérie vers le chaos et la livrant à la rapine.

        Car pour moi, un Chakib KHELIL est infiniment plus dangereux que le plus dangereux des terroristes. De HATTAB Abdelkader puis Mouloud au départ, on nous sert à présent du Hacène, en attendant — qui sait ? — une autre version. Mais, pour qui nous prennent-ils ?

        Le FIS ayant formellement démenti toute implication, un autre sigle fut créé dans les laboratoires du clan, le sinistre GIA. C’est à la suite de cet attentat, que le GIA se fit connaître du grand public à travers une revendication écrite faxée, comme par hasard, au journal El-Watan, à partir d’un bureau de poste de la rue de Rennes à Paris que j’ai d’ailleurs visité.

        Une parodie de justice fut alors montée et je soulignerai à cet effet, l’absence de toute instruction judiciaire: ni auditions, ni autopsie, ni étude ballistique, ni reconstitution sur la scène de crime… C’est d’ailleurs ce qui se passera avec l’assassinat de MATOUB Lounès où l’on assiste à une détention préventive qui dure encore depuis plus de onze années*! Une première dans les annales mondiales de la justice … Par la suite, l’attitude du pouvoir se caractérisera par une omerta totale sur l’assasinat de Kasdi MERBAH et de ses compagnons, se contentant de répéter à l’envi, la version officielle. Tout a été fait pour tenter de faire oublier cet illustre personnage.

        Comme pour le président Mohamed BOUDIAF lui aussi ignoblement trahi et exécuté — un véritable parricide –, les commémorations de leur assassinat se feront en cercle restreint, limitées aux seules familles et aux proches et en l’absence des officiels et de l’ENTV. Tous ont peur d’être remarqués à El-Alia. Pour reprendre l’expression d’un fidèle du MAJD et de son président, c’est comme si Kasdi MERBAH était radio-actif. Même mort, Kasdi MERBAH est toujours craint et redouté car il ne badinait jamais avec le sens de l’honneur et du devoir.

        Quant au MAJD, tout fut fait dans un premier temps pour réduire son aura et freiner son envol, puis pour le transformer en un autre parti, le RPR dont le président fut lui aussi nommé au fameux CNT …L’essentiel était qu’on n’entendît plus parler de lui !

        Il faut savoir que Kasdi MERBAH avait longuement réfléchi au sigle qu’il donnerait à son parti. Le choix porté au MAJD était loin d’être fortuit ou gratuit. En s’appuyant sur la Justice d’abord et sur le développement, il savait que sans une justice indépendante, forte et équitable, rien de crédible et rien de durable ne pourrait être construit. Avec le développement tout azimut du pays, cette politique pouvait effectivement nous mener vers la gloire (Majd), autre sens du sigle. Hélas, d’autres en ont décidé autrement …

        A cet instant précis, j’ai une pensée émue pour le regretté Mouloud, son chef de protocole et pour Maître MOULEY Habib, ancien du MALG et fidèle compagnon qui a passé le restant de son existence à tenter de redonner vie au MAJD, hélas sans succès, devant les multiples tracasseries, devenues classiques du pouvoir en place …

        Kasdi MERBAH et ses compagnons sont morts pour la Paix. Ce sont des Chouhada de la Paix. Allah Yarhem Echchouhada*!**Tahia Al Djazaïr*!
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Bof un coup d'épée dans l'eau.

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          • #6
            l'information des proches n'est jamais un coup d'épée dans l'eau, mais une verité qui nous indique la bonne direction

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