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Pour Hollande, «il y a un miracle suisse»

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  • Pour Hollande, «il y a un miracle suisse»

    Au terme de sa visite d'Etat, François Hollande a loué jeudi à l'EPFL le système suisse de formation qui débouche sur la création et l'innovation.

    Le président français a plaidé à Lausanne également pour la libre circulation des personnes comme des idées. Cette visite d'Etat «nous a permis de découvrir la Suisse telle qu'elle est: innovante, ouverte, industrielle, capable d'accueillir ce qu'il y a de mieux, comme l'illustre l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)», a déclaré François Hollande en fin d'après-midi au Learning Center.

    Créer et entreprendre

    «Vous avez une belle école, une très grande école» où se développent ensemble l'innovation et l'esprit d'entreprise, a poursuivi le chef de l'Etat français. «Il y a un miracle suisse», un secret qui n'est pas bancaire, et qui est lui indestructible: la capacité de transférer la création dans des entreprises. «Les ministres français n'ont qu'à recopier», a lancé François Hollande.

    Entre les outils scientifiques, les laboratoires et l'apport des capitaux: «toutes ces activités sont réunies ici dans un dialogue permanent», a souligné le président français. «Quand on atteint votre niveau, on ne doit avoir peur de rien, ni des autres, ni de soi-même. La libre circulation permet à la Suisse d'être encore plus grande qu'elle est», a déclaré François Hollande.

    Indispensable

    La liberté de circuler, de travailler, d'enseigner et d'apprendre sont des valeurs essentielles, a martelé le président français. La visite d'Etat n'a pas seulement permis de régler le passé ou de rétablir des liens de bon voisinage, mais aussi d'affirmer que la libre circulation et la coopération sont «indispensables» aux uns et aux autres.

    Avant de prendre la parole, le président de la République a été salué notamment par le président du Conseil d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard. Le socialiste a tenu à écarter quelques «idées reçues» sur le succès suisse. Les réussites ne se sont pas faites au détriment de la protection sociale ou à une prétendue maigreur du code de travail.

    De bon augure

    Pierre-Yves Maillard a notamment vanté la qualité des services publics que «nous nous sommes bien gardés de privatiser». Il a conclu son intervention en relevant que «vos deux prédécesseurs de la Ve République qui sont venus nous visiter sont aussi les seuls qui ont été réélus», soulevant rires et applaudissements de l'auditoire.
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