Le Maroc est devenu un épouvantail en Roumanie, arboré chacun à son tour, par le 1er ministre roumain, les salariés de Dacia et le management de Renault Roumanie.
Les trois parties se battent autour du sujet de la construction retardée d’une autoroute.
En haut d à g : 1er ministre Victor Ponta et le PDG de Dacia Nicolas Maure
En effet, nous rapportions hier, jeudi 16 avril, que les salariés de l’usine de Dacia à Pitesti en Roumanie, sont descendus dans la rue pour protester contre la non-construction d’une autoroute, exigée par Renault; ces salariés craignant que le constructeur français ne délocalise sa production roumaine au Maroc à cause de cela.
Aujourd’hui, les craintes des protestataires se confirment. Le Top Manager de Dacia en Roumanie, Nicolas Maure, a en effet déploré que la non-construction par le gouvernement roumain, de l’autoroute devant relier Pitesti où se situe l’usine de Dacia à la ville transylvanienne de Sibiu, compromettrait, aux yeux de Renault, sérieusement, la compétitivité de la Roumanie face à son nouveau concurrent du secteur, le Maroc.
Nicolas Maure, cité par les sites roumains b365.ro et zf.ro a expliqué que si cette autoroute, n’était pas prête d’ici 2018, l’usine de Dacia à Pitesti qui devrait lancer à cette date, de nouvelles versions du Duster, de la Logan et de la Sandero, perdrait de son importance face au Maroc.
Maure a précisé que l’usine de Pitesti a besoin de garder ces nouveaux modèles pour maintenir sa compétitivité face à Tanger. Le PDG français a déploré que la non construction de cette autoroute et le sou-développement en général, des infrastructures routières en Roumanie, pénalise l’usine de Dacia, par l’augmentation de ces couts d’export et ceux des acheminements des pièces et composants industriels.
Par ailleurs, le 1er ministre roumain, Victor Ponta, a utilisé, à son tour, le Maroc comme menace pour dissuader les salariés de Dacia de protester dans la rue.
Selon la même source, Victor Ponta a tenté d’expliquer que si Renault partirait au Maroc, se ne serait pas à cause de la mauvaise qualité des infrastructures de son pays, mais plutôt à cause des protestations répétitives de ses salariés roumains.
Il a déclaré que si les travailleurs de Dacia quittent tout le temps leur travail pour aller protester dans la rue, Renault finirait par plier bagage en déplaçant sa production vers le Maroc.
Larbi Amine - publié le Vendredi 17 Avril 2015
Les trois parties se battent autour du sujet de la construction retardée d’une autoroute.
En haut d à g : 1er ministre Victor Ponta et le PDG de Dacia Nicolas Maure
En effet, nous rapportions hier, jeudi 16 avril, que les salariés de l’usine de Dacia à Pitesti en Roumanie, sont descendus dans la rue pour protester contre la non-construction d’une autoroute, exigée par Renault; ces salariés craignant que le constructeur français ne délocalise sa production roumaine au Maroc à cause de cela.
Aujourd’hui, les craintes des protestataires se confirment. Le Top Manager de Dacia en Roumanie, Nicolas Maure, a en effet déploré que la non-construction par le gouvernement roumain, de l’autoroute devant relier Pitesti où se situe l’usine de Dacia à la ville transylvanienne de Sibiu, compromettrait, aux yeux de Renault, sérieusement, la compétitivité de la Roumanie face à son nouveau concurrent du secteur, le Maroc.
Nicolas Maure, cité par les sites roumains b365.ro et zf.ro a expliqué que si cette autoroute, n’était pas prête d’ici 2018, l’usine de Dacia à Pitesti qui devrait lancer à cette date, de nouvelles versions du Duster, de la Logan et de la Sandero, perdrait de son importance face au Maroc.
Maure a précisé que l’usine de Pitesti a besoin de garder ces nouveaux modèles pour maintenir sa compétitivité face à Tanger. Le PDG français a déploré que la non construction de cette autoroute et le sou-développement en général, des infrastructures routières en Roumanie, pénalise l’usine de Dacia, par l’augmentation de ces couts d’export et ceux des acheminements des pièces et composants industriels.
Par ailleurs, le 1er ministre roumain, Victor Ponta, a utilisé, à son tour, le Maroc comme menace pour dissuader les salariés de Dacia de protester dans la rue.
Selon la même source, Victor Ponta a tenté d’expliquer que si Renault partirait au Maroc, se ne serait pas à cause de la mauvaise qualité des infrastructures de son pays, mais plutôt à cause des protestations répétitives de ses salariés roumains.
Il a déclaré que si les travailleurs de Dacia quittent tout le temps leur travail pour aller protester dans la rue, Renault finirait par plier bagage en déplaçant sa production vers le Maroc.
Larbi Amine - publié le Vendredi 17 Avril 2015
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